Ces coupures sont survenues pendant la période estivale de la part du Centre de santé et de services sociaux de Thérèse-De Blainville (CSSS), alors que l’attention des acteurs concernés était orientée ailleurs, dit-il.
«Ces coupures sont causées par le nouveau cadre normatif imposé par le gouvernement libéral de Jean Charest. Le gouvernement a fait une coupure de huit millions dans l’enveloppe de soutien à domicile», dénonce le député.
Dans la majorité des cas, les bénéficiaires d’aide à domicile ont reçu la nouvelle des coupures via courrier postal. Le message était clair: «Suite à la réévaluation de votre dossier et à la mise en application du nouveau cadre normatif du Programme DIMOS – volet soutien à la personne, le comité de détermination du CSSS de Thérèse-De Blainville ne juge plus votre demande admissible selon les critères de ce nouveau cadre. Nous vous informons donc de la fermeture de votre dossier, au niveau du programme DIMOS», peut-on lire dans une communication mise en circulation par le Comité d’action civique.
Alerté par ces coupures, le député de Groulx a demandé aux citoyens concernés de venir présenter leur histoire. Au total: une quinzaine de cas lui ont été soumis. Dans la majorité des histoires, les patients ont subi une baisse brutale de service de soins à domicile. Il y a notamment le cas de Marc Girard (dont nous avons parlé dans ces pages), qui a reçu un diagnostic de sclérose en plaques en 1998 et déclaré invalide en 2002, à la suite d’une crise majeure. Depuis 2004, DIMOS lui permettait de maintenir une qualité de vie acceptable. À la suite de l’évaluation, il a perdu ses huit heures d’aide par semaine.
René Gauvreau dénonce également le fait que les évaluations soient effectuées par des travailleurs sociaux et non par des ergothérapeutes. «J’invite les citoyens à signer la pétition, en ligne, sur le site de l’Assemblée nationale, pour dénoncer cette situation», a conclu le député péquiste.