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Le lundi des Moonlight Girls

Les Moonlight Girls, nommément Isabelle Gagné, Céline Bélair et Karine Pion.

Le lundi des Moonlight Girls

Publié le 10/08/2012

Quatre musiciens et trois chanteuses, c’est la formule de base pour faire du swing et l’ensemble des Moonlight Girls y ajoute toute l’énergie et la joie de vivre implicites au genre musical qui a permis à des millions de personnes de danser malgré la guerre.

C’était la proposition du récent et avant-dernier Beau lundi de la Ville de Boisbriand, qui réunissait un beau parterre de mélomanes.

Le swing, c’est le plaisir du rythme avant tout, mais aussi une attitude qui tient à la fois du faste des ballroom avec toute la candeur des happy days qui s’ensuivirent. Et en cela, les trois filles s’avèrent tout à fait dans le ton et la manière, avec ces costumes très glamour et chaussées d’espadrilles.

Musicalement, ce sont les harmonies vocales qui solidifient le genre et Isabelle Gagné, Céline Bélair et Karine Pion ont cultivé cette complicité nécessaire pour bien se compléter jusque dans l’animation du spectacle.

Leurs pièces sont bien évidemment tirées du répertoire anglophone, mais aussi celui de Charles Trenet, dans Je suis swing, et notre regretté Jacques Normand et la célèbre J’aime les nuits de Montréal, écrite par Jean Rafa et composée par Émile Prud’homme.

Le trio donne aussi dans la composition avec bonheur avec Ne t’fache pas trop Joe, qui s’avère aussi leur meilleure vidéo promotionnelle. Il est à souhaiter qu’elles persévèrent dans la composition francophone; c’est très réussi.

Et elles ont eu droit à une fort belle foule jusque sous la lune parce que, voyez-vous, c’était le 13 août et il ne reste donc plus que deux Beaux lundis pour clore la série estivale 2012.

Le trio de chanteuses a un disque intitulé Moonlight Café ainsi qu’une vidéo qui témoignent bellement de leur talent d’interprètes et de compositrices.

André Thériault ou Félix, le 13 août

Bien sûr qu’on voudra entendre Moi mes souliers, Attend-moé Ti-Gars, L’Hymne au printemps, Bozo et Le P’tit bonheur, L’Alouette en colère, Le Tour de l’Île et puis l’autre là… Le Train du nord. André Thériault aura-t-il assez de 90 minutes allouées pour nous satisfaire? Chose certaine, ce ne sera pas le matériel qui manquera, lui qui fait revivre le corpus du Roi de l’île.

C’est bien évidemment à la guitare et le pied posé sur une chaise qu’André Thériault viendra interpréter les multiples titres du poète chanteur et dramaturge, le lundi 13 août prochain, toujours à l’arrière de l’église Notre-Dame-de-Fatima, sise au 305, Grande-Côte, ou bien à la Maison du Citoyen du 955, Grande-Allée, en cas de pluie.

Le spectacle est bien évidemment gratuit et on apporte sa chaise et une petite laine, parce que la température chute avec le soleil.