Les deux jeunes athlètes ont impressionné les juges en exécutant avec brio leur programme appris sous les bons ordres de leurs entraîneurs émérites, le Boisbriannais Patrice Lauzon et Marie-France Dubreuil.
Christina et Simon-Pierre auront aussi le privilège de représenter la région lavalloise lors du premier bloc de la 46e finale des Jeux du Québec, qui s’amorce ce 26 février et durera jusqu’au 1er mars, à Salaberry-de-Valleyfield.
Avant de poursuivre leur progression avec Lauzon et Dubreuil, le duo d’athlètes a eu la chance de se rendre dans la région de Détroit, en 2010, pour participer à un camp de perfectionnement avec Marina Zoueva et Igor Shpillband, les entraîneurs des champions olympiques américains, Tessa Virtue et Scott Moir. Il est fort à parier qu’outre la contribution du tandem Lauzon-Dubreuil, leur stage au Michigan leur a grandement été bénéfique.

Le couple Carreira-Paquette champion provincial juvénile

Cette dernière compétition d’envergure provinciale se déroulait simultanément dans six villes du Québec, soit Gatineau, Jonquière, Sorel-Tracy, Beauport, Beaconsfield et, bien sûr, Montréal. Près de 1 400 nageurs répartis dans les six sites de compétition étaient inscrits à ce Festival. 24 nageurs du GAMIN s’y trouvaient.
Sur le plan individuel, plusieurs membres du GAMIN ont réussi des performances dignes de mention.
C’est toutefois dans la catégorie des 13-14 ans que les nageurs du GAMIN, tant chez les garçons que chez les filles, ont outrageusement dominé. 22 des 31 médailles du club ont été méritées par les nageurs de ce groupe d’âge.
Notamment, du côté des femmes, Marie-Pier Joncas, de Blainville, a connu un week-end de rêve. Participant à quatre finales, elle s’est classée parmi le top 3 au 50 mètres libre (29,38 secondes), 100 mètres libre (1.04.78 minutes) et au 200 mètres libre (2.21.26 minutes), allant chercher respectivement l’or, et deux fois l’argent tout en réalisant un premier standard P2 lors de la finale du 200 mètres libre.
La performance de la fin de semaine chez les 13-14 ans revient cependant à Julien Koueki, de Blainville, qui a connu sa meilleure fin de semaine de compétition depuis son arrivée avec le GAMIN. Il a été le nageur le plus récompensé lors de ce week-end avec une récolte de cinq médailles, alors qu’il a participé à un impressionnant total de sept finales individuelles. Il fut récompensé par le bronze lors de la finale du 200 mètres brasse (2.54.32 minutes), l’argent à trois reprises lors des finales du 50 (27,95 secondes) et du 200 mètres libre (2.13.60 minutes) et du 100 mètres papillon (1.11.55 minutes). Il a conclu cette merveilleuse fin de semaine, lors des finales du dimanche soir, avec une victoire lors du 200 mètres quatre nages (2.33.08 minutes), une tâche doublement difficile avec la fatigue accumulée. Il a fait une belle démonstration de sa force de caractère.
En définitive, dans l’ensemble des catégories, il s’est agi pour le club GAMIN d’une excellente fin de semaine. L’entraîneur-chef du club, Benjamin Poulin, n’a pas manqué de souligner la détermination de ses nageurs et l’excellence de la relève, ce qui augure bien pour le Championnat par équipe qui aura lieu au début du mois de mai prochain.
Il a aussi parlé du travail de ses adjoints Jasmine Bussière-Rodrigue et Alex Archambault pour les excellents résultats des nageurs du GAMIN. «Les récompenses arrivent avec l’effort et les nageurs l’ont bien compris. C’est certainement ce qui fait la force de notre équipe», a déclaré Poulin.

Le GAMIN récolte 31 médailles et accède à 80 finales

Les membres de l’équipe du Québec peuvent dire mission accomplie puisqu’elles ont ravi la médaille de bronze au concours par équipe, ce qui était l’objectif de la formation féminine. L’athlète du Club Gym-Plus, basé à Boisbriand, s’est aussi illustrée aux finales individuelles par engin en obtenant une cinquième place au cheval sautoir, puis une huitième au sol. 
Freinée par une fracture de stress au pied gauche qu’elle traîne depuis plus d’un mois, Éliane Kulczyk a dû faire des choix aux Jeux du Canada. «Nous avons tout donné pour le concours par équipe, car c’était la priorité de l’équipe. Elle s’est sacrifiée pour elle», explique Valérie Turp, l’entraîneure de l’athlète à Gym-Plus, qui a occupé le même poste au sein de l’Équipe du Québec aux Jeux. «Même blessée, Éliane a été la meilleure Québécoise à cette épreuve», renchérit-elle. 
Celle qui a été élue capitaine de la formation par ses pairs ne regrette pas ce choix qui lui a permis de monter sur le podium aux côtés de ses coéquipières. «C’est une expérience extraordinaire et tellement différente de ce qu’on vit d’habitude en compétition, car nous avons formé une vraie équipe, raconte l’athlète de 17 ans. Nous avons dû composer avec beaucoup de choses, alors nous avons toutes les raisons d’être fières de nous.»
Après l’épreuve par équipe, Éliane Kulczyk devait a priori participer au concours individuel multiple qui était présenté mardi dernier. Elle a cependant fait l’impasse sur cette épreuve, préférant prendre ce temps pour récupérer afin d’être à son meilleur pour les finales par engin qui étaient présentées deux jours plus tard. 
La résidante de Saint-Jérôme s’est donc classée cinquième au cheval sautoir en obtenant la seule note d’exécution de 9/10 distribuée à cette épreuve. «Elle a reçu la meilleure note d’exécution, mais à cause de sa blessure, elle n’a pas fait un saut avec le plus haut degré de difficulté, ce qui l’a placée cinquième», indique Turp. 
Au sol, Éliane Kulczyk a dû retirer des éléments de sa routine afin d’économiser son pied. «Elle n’a évidemment pas compétitionné avec la même énergie que d’habitude et ce n’était pas vraiment ce à quoi elle s’attendait comme performance aux Jeux, mais elle a quand même fait belle figure», relate l’entraîneure. 
Une expérience inoubliable
Valérie Turp, qui était en tête de la délégation québécoise de gymnastique féminine à Halifax, qualifie d’inoubliable la semaine qu’elle vient de passer en Nouvelle-Écosse. «J’ai beaucoup appris, car j’avais à ma charge des filles complètement différentes, qui ne viennent pas du même club et qui ne s’entraînent pas de la même façon. Je reviens avec un bagage de plus en tant qu’entraîneure», dit-elle. 
Et quant à sa gymnaste, elle pourra maintenant s’accorder le repos nécessaire afin de soigner sa blessure. «On prévoit quatre à six semaines», précise Turp. Éliane Kulczyk se remettra ensuite à l’entraînement pour se préparer en vue des Championnats canadiens qui auront lieu à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard, en mai prochain.

Éliane Kulczyk s’illustre… sur un seul pied