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Le CDESL: pour remédier à des carences

Le CDESL: pour remédier à des carences

Publié le 07/09/2012

Voyant la candidature de la région des Laurentides être exclue au profit de Sherbrooke, en vue de l’organisation des Jeux du Canada de 2013, en raison d’un manque d’infrastructures sportives et d’une absence de leadership en matière sportive, le Conseil régional des élus (CRÉ) des Laurentides a senti l’urgence d’agir.

Il a donc propulsé la création du Conseil de développement de l’excellence sportive des Laurentides (CDESL) dans le but manifeste de pallier les insuffisances ou obstacles soulevés par le Conseil des Jeux du Canada en 2009.

Le large bassin d’athlètes de haut niveau que constituent les Laurentides vient justifier, à la base, l’existence d’un organisme comme le CDESL, d’après le président du CDESL, François Cantin.

La région répertorie plus de 146 athlètes reconnus pour les niveaux excellence, élite et relève, ce qui en fait la quatrième région du Québec en importance à ce chapitre. On dénombre à 400 les athlètes de niveau espoir dans 34 groupes d’entraînements différents. Plusieurs d’entre eux pourront profiter des services individuels du CDESL.

Onze personnes composeront le conseil d’administration du CDESL. Au sein de ce groupe dont les rênes seront tenues par François Cantin (qui sera aussi un des trois maires des Laurentides y siégeant), on retrouve, entre autres, le représentant de Loisirs Laurentides et du Fonds de l’athlète des Laurentides, Bruno Laroche, comme vice-président, le directeur général de l’Association régionale des loisirs pour personnes handicapées, Bernard Oligny, en tant que trésorier, le directeur de la vie étudiante du collège Lionel-Groulx, Éric Boily, comme administrateur et représentant des cégeps, l’ex-sprinter olympique et résident de Blainville, Bruny Surin, comme président honoraire et administrateur.