On se rappellera que le but de ce périple en sol français était d’intercéder auprès d’un film, parmi les trois finalistes, que les cégépiens avaient élus, en l’occurrence L’Armée du crime. Le porte-parole du groupe, Francis Cyr-Barrette, s’est donc porté à la défense de son protégé en trouvant les arguments nécessaires pour convaincre les autres participants de sélectionner le film. Mission réussie puisque L’Armée du crime s’est hissé au premier rang, au terme d’un débat sans relâche de deux heures.
«Francis a vraiment bien débattu, tellement qu’il a impressionné une journaliste du Parisien», rapporte Pierre W. Fontaine, professeur en arts et lettres du cégep.
«À côté de lui, Francis, Québécois lycéen en filière de cinéma, défend ce film “qui mêle l’art et la passion, où le violon couvre le bruit de l’imprimerie sur les tracts. Moi aussi j’ai envie de changer le monde. Ce réalisateur met l’humain au centre du film”. Quand il demande à la cantonade qui connaît cet aspect de la Seconde Guerre mondiale, les têtes se secouent. Négatif.», peut-on lire sur le site le Parisien.fr.