Parmi les sujets traités, l’agent en prévention a parlé du vol à l’étalage, du vol à main armée ainsi que des procédures d’urgence à suivre lors d’un tel évènement.
Pour les commerces qui souhaitent réduire les taux et les risques d’attractions des vols, il y a trois règles observées. La première consiste à faire en sorte de rendre le vol plus difficile aux yeux des voleurs, d’augmenter les risques qu’il se fasse prendre et, finalement, de rendre l’acte de voler moins attrayant. «Pour réduire les vols, la recette est simple. C’est une combinaison de ces trois éléments. Le but est que le voleur puisse se dire qu’il n’a aucun intérêt à voler le commerce», explique l’agent en prévention.
Une autre mesure efficace pour réduire les vols consiste à rendre le commerce visible de l’extérieur. Pour ce faire, il est important d’installer des lumières à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du commerce. Pourquoi? Pour permettre aux gens dans la rue, ainsi qu’aux policiers, d’avoir un œil prudent sur le commerce.
«Il faut éviter de barricader les fenêtres. S’il arrive un vol, les automobilistes et les gens dans la rue ne seront pas en mesure de voir ce qui se passe à l’intérieur. Ça devient donc difficile d’avoir des témoins et de l’aide dans une telle situation», explique le policier.
Que faire après un vol? Des mesures de sécurité s’imposent pour aider le travail des policiers. Parmi ces mesures, Rémi Labonté a énuméré certaines grandes lignes. Parmi celles-ci, on retrouve comme première démarche de rapidement mettre la clé dans la porte après le départ du voleur, de téléphoner à la police, et, surtout, éviter de donner de l’information sur le vol aux personnes de l’entourage. «Il faut éviter de donner de l’information sur le vol. Ces informations concernent la police et la propriétaire du commerce», dit le policier.
Pour ce qui est du vol à l’étalage, il faut savoir qu’il est possible pour une personne responsable du commerce de procéder à une arrestation s’il a la preuve oculaire qu’un tel geste a été commis.