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La mairesse forcée de faire marche arrière

La mairesse forcée de faire marche arrière

Publié le 19/05/2009

Suivant le processus normal, le règlement 540-192 a été adopté lors de la séance ordinaire du conseil municipal de Sainte-Anne-des-Plaines, le 12 mai dernier.

À la différence que les dispositions contenues aux articles 1 et 2 du règlement original, à savoir l’interdiction d’ajouter une nouvelle construction, sur un terrain où il existe un usage dérogatoire, et les dispositions entourant le remplacement d’une construction, abritant un usage dérogatoire sur un terrain bénéficiant d’un droit acquis, ont été retirées. Forcée de faire marche arrière, en raison du mécontentement populaire et de la pression exercée par un groupe de citoyens, pour que soit tenu un registre, la mairesse n’a pas caché sa déception. «Je suis très déçue de devoir retirer ces deux articles. Parce que contrairement à ce qu’un groupe de citoyens peut penser, ce règlement n’a rien d’un règlement improvisé», a-t-elle dit, avant de poursuivre: «Je tiens également à dire que je déplore les pratiques purement politiques de ce même groupe de citoyens. Ce sont eux qui ont failli faire avorter le projet de la rue Therrien, un projet pourtant essentiel, et ce sont eux également qui ont fait tomber le projet du centre aquatique».

Devant ces faits, la population de Sainte-Anne-des-Plaines devra, selon elle, trancher. «Les élections s’en viennent et les gens auront une décision à prendre: faire du sur place ou avancer. Pour ma part, je serai là et je continuerai à travailler pour faire avancer ma ville», a-t-elle laissé tomber, dévoilant du même coup son intention de briguer les suffrages lors des élections municipales, le 1er novembre prochain.

Centre aquatique

Concernant justement le centre aquatique, la mairesse est revenue à la charge sur les dépenses encourues par le projet, soit 40 294 $. Ces dépenses étaient nécessaires, estime-t-elle, pour un projet présenté de bonne foi à la population. «Laissez-moi rafraîchir la mémoire des citoyens. En 2003, 2004 et 2005, 33 797 $ ont été dépensés pour la présentation du Plan directeur pour le boulevard Sainte-Anne. Ce projet n’a jamais donné aucun résultat, n’a pas non plus obtenu de subvention et ne s’est jamais réalisé. C’est comme ça. Quand on veut présenter un projet, il faut aussi prévoir des dépenses. En ce qui concerne le projet du centre aquatique, il a été présenté en toute transparence. Malheureusement, les gens ont changé d’idée et il ne se réalisera pas. Ceci met fin au débat de la piscine», a-t-elle conclu.