Sur scène, quatre musiciens, deux gars (un à la batterie et l’autre à la guitare) et deux filles (l’une au violon et l’autre au violoncelle), accompagnaient la voix d’Amylie, jouant elle-même de la guitare ou du piano. La salle s’est laissé bercer par une belle harmonie de sons et de paroles. Racontant différentes histoires à travers son spectacle, les textes d’Amylie tournent beaucoup autour des relations humaines et de l’amour.
Les chansons qui ont été interprétées pendant la soirée provenaient de son premier album, Jusqu’aux oreilles, dont l’extrait Mes oreilles s’est retrouvé dans le 6 à 6, à CKOI, et fut sélectionné à titre de Single of the Week par iTunes. Son album lui a également valu d’être nominée Révélation de l’année au Gala de l’ADISQ.
Dès le départ, les musiques pleines de rythmes ont fait bouger des têtes et des jambes battant la mesure. D’une voix coulante, légèrement traînante, Amylie a su allier un certain mélange des genres et des changements de rythme qui ont gardé l’attention du public.
Plutôt réservée lorsqu’elle s’adressait au public, Amylie a confié: «Je suis timide et, même en amour, je préfère écrire des chansons et ne jamais les faire entendre auxdits amoureux.» Néanmoins, l’artiste a tout de même su faire bouger et participer la salle, en distribuant des percussions maison faites de pâtes dans des plats de plastique ou de vitre, en faisant chanter les spectateurs ou les faisant danser sur des rythmes festifs. Il y avait quelque chose de ludique et de sympathique dans cette expérience commune.
Une approche et une musique assez populaire, mais bien entourée, voilà ce qui donne à Amylie son petit cachet original. La salle, enthousiaste, a demandé un rappel et obtenu deux chansons supplémentaires. Les musiciens, la jeune artiste et le public ont semblé partager le même plaisir en ce vendredi soir.
Pour en savoir davantage sur l’artiste, il est possible de consulter son site Internet: [http://amylie.com/].