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Jean-Claude Langlois (1934-2012): une vie remplie comme homme d’affaires et éditeur

Jean-Claude Langlois (1934-2012).

Jean-Claude Langlois (1934-2012): une vie remplie comme homme d’affaires et éditeur

Publié le 06/04/2012

Né le 23 juin 1934 dans la Paroisse de Saint-Eustache (aujourd’hui Sainte-Marthe-sur-le-Lac), Jean-Claude Langlois était le fils d’Adonel Langlois et Simone Laviolette. Il était le deuxième enfant d’une famille de douze et l’aîné de sept garçons. Il provient d’un milieu modeste de cultivateurs et seconde, très tôt, son père dans les champs.

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Dès ses premières années à l’école primaire, il écrit dans le haut de chacune des pages de l’un de ses cahiers d’exercices cette maxime: «Fais bien ce que tu fais.» Cette ligne de conduite le suivra d’ailleurs toute sa vie.

Il est le père de trois enfants, son garçon Serge, sa fille Claude et son autre garçon Michel, nés de son union avec Carmen Locas.

En 1954, il obtient son brevet d’enseignement A, et il est professeur dès lors au collège Sacré-Cœur et à l’école Jacques-Labrie, à Saint-Eustache. Il enseigne également à l’école Saint-Martin, à Laval, où il terminera, après 13 ans, cette première carrière.

C’est incidemment pendant qu’il est enseignant à l’école Saint-Martin qu’il invente et développe le fameux Mot mystère, d’abord à l’intention de ses élèves afin que ceux-ci se familiarisent avec la grammaire française. À la fin des années 1960, il décide de mettre son invention sur le marché, ce qui le propulse dans le monde des affaires.

Toujours dans les années 1960, il œuvre comme animateur et lecteur de nouvelles à la radio pendant un court temps. Puis, il travaille comme journaliste pour des hebdomadaires de la région, dont LA VICTOIRE, fondé par le défunt député, ministre et premier ministre Paul Sauvé. Ce passage dans le monde journalistique le mènera à fonder son propre hebdomadaire à Saint-Eustache, LA CONCORDE, dont le tout premier numéro paraît au mois d’octobre 1969. Il se porte, par la suite, acquéreur des journaux LA VICTOIRE et L’ÉVEIL, qu’il fusionne pour en faire un seul. En 1976, il fait l’acquisition, cette fois dans la région de Sainte-Thérèse, du journal NORD INFO, puis, dans les années 1990, de l’hebdomadaire LA VOIX DES MILLE-ÎLES. Il publie aussi, dans les années 1980, des journaux à Saint-Jérôme et Laval.

Outre ces quatre journaux indépendants qu’il publie sur les territoires des MRC de Deux-Montagnes, de Mirabel et de Thérèse-De Blainville, M. Langlois et le Groupe JCL exploitent également le Domaine de Maisons Modulaires sur une partie de la terre familiale, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, une compagnie de distribution de journaux et de circulaires, le Centre des mots croisés qui publient le Mot mystère, ainsi que la Boutique Jeanne Audet, dans le Vieux-Saint-Eustache.

Ancien président, entre autres, des Hebdos du Québec, de la Fondation Hebdos Québec, du Club Kiwanis Saint-Eustache, de la Chambre de commerce de Saint-Eustache et de la Fondation Drapeau et Deschambault, M. Langlois est également connu pour son engagement communautaire. Souvent à titre de président d’honneur, il est associé de très près à de nombreuses causes dans la région, dont celles de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, la Fondation Sercan, la réfection de la salle de spectacle du collège Lionel-Groulx et la rénovation de l’église Saint-Eustache. Bref, il est impliqué et solidaire de tous les organismes de la région.

Il a reçu de nombreuses récompenses au cours de sa carrière d’homme d’affaires et d’éditeur. Entre autres, il a été décoré de l’Ordre des Hebdos du Québec en 2005. Il a été nommé membre de l’Ordre de Mel Osborne, niveau «Diamant», par le district et la Fondation canadienne du Kiwanis. La Ville de Saint-Eustache lui a décerné l’Ordre de Saint-Eustache en novembre 2007. Il a reçu la Médaille de l’Assemblée nationale, en octobre 2009. Tout récemment, au mois d’octobre 2011, M. Langlois a été le premier récipiendaire du Prix Desjardins décerné par la Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET) visant à souligner l’apport exceptionnel d’un entrepreneur à sa collectivité.

Adepte du golf, M. Langlois était aussi un grand amateur de mots croisés qu’il aimait déchiffrer chaque jour. Il a d’ailleurs créé ses propres grilles dès la fin des années 1950, lesquelles étaient publiées dans le journal LA VICTOIRE.

Même s’il s’en était retiré quelque peu ces dernières années, pour laisser sa place à ses trois enfants, Serge, Claude et Michel, ainsi qu’à sa collaboratrice de longue date Carole Côté, le décès de M. Jean-Claude Langlois laissera assurément un grand vide dans le milieu des affaires, de l’édition et sociocommunautaire des Basses-Laurentides.