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Enviro Mille-Îles et les tests d’eau citoyens

Depuis une semaine, les bénévoles d’Enviro Mille-Îles constituent leur propre banque de données sur la qualité de l’eau de la rivière des Mille Îles.

Enviro Mille-Îles et les tests d’eau citoyens

Publié le 20/08/2010

L’organisme Enviro Mille-Îles lance une nouvelle initiative. Depuis la semaine dernière, des bénévoles ont entamé une étude sur la qualité de l’eau dans la rivière des Mille Îles, dans le but d’établir une base de données sur la question.

Pour recueillir les informations, les bénévoles vont effectuer des tests bactériologiques en utilisant la technologie appelée Coliplates. «Ils (les bénévoles) utiliseront une technologie simple appelée Coliplates. Il s’agit de petites plaques qui utilisent le principe des boîtes de Petri pour déterminer la quantité de coliformes présents dans l’eau. Daniel Greene, du Sierra Club et de la Société pour vaincre la pollution, fait la promotion de cette méthode», a résumé Martin Drapeau, trésorier pour l’organisme, dans une lettre adressée au journal.

Selon l’organisme, les différentes villes de la couronne nord ont investi plusieurs millions de dollars pour améliorer la qualité de l’eau de la rivière. Toutefois, il n’est pas possible de connaître les résultats de ces investissements.

«La dernière étude complète sur sa qualité de l’eau utilise des données datant de cinq ans. Aujourd’hui, dans la MRC de Thérèse-De Blainville, selon nos informations, seules les villes de Sainte-Thérèse et Bois-des-Filion effectuent des tests bactériologiques en rive», précise le trésorier de l’organisme.

Selon les informations d’Enviro Mille-Îles, les villes riveraines de Boisbriand, Rosemère et Lorraine ne participent pas au programme proposé par Éco-Nature pour connaître la qualité de l’eau en rive. «Cet organisme (Éco-Nature) effectue déjà des tests en rive pour Laval, dans les rivières des Mille Îles et des Prairies», poursuit Martin Drapeau.

«Personnellement, j’encourage tous les gens qui ont à cœur la cause de l’environnement à offrir quelques heures de bénévolat. Cette cause est primordiale, car elle démontrera aux élus l’importance de la qualité de l’eau de notre rivière pour les citoyens», invite Martin Drapeau.

À noter, il existe désormais un comité qui a le bassin versant de la rivière des Mille Îles à l’œil. «Les élus municipaux n’ont désormais plus d’excuses pour ne pas participer au programme de tests en rive. Les élus provinciaux et municipaux se doivent de se concerter pour offrir un programme complet d’échantillonnage de notre belle rivière», conclut-il.