Ainsi, au 31 mars 2009, la maison d’accueil affichait un excédent des produits sur les charges de 86 464 $, comparativement à 38 880 $, l’année précédente, portant son solde final à 405 939 $ (319 475 $ en 2008). 
Quant au conseil d’administration, désormais sous la gouverne de Danielle Giroux, présidente, il se compose, après élections, d’Andrée Chénier, vice-présidente, Claudette Lépine, secrétaire-trésorière, et des conseillers Michel Mathieu, Caroline Lafleur et Jean Sergerie. La direction de la Maison Le Mitan demeure sous la responsabilité de Mireille Langlois, impliquée auprès de l’organisme depuis quelque 29 ans. 
Projet d’agrandissement
Bien que l’orientation principale de l’organisme demeure la consolidation de sa mission, un projet d’agrandissement de la maison semble vouloir se dessiner en 2009. «Nous sommes présentement en discussion avec la Ville afin de voir les possibilités», d’indiquer Mme Langlois. Bien que toujours à l’état de projet, l’agrandissement de la maison vise à améliorer l’espace vital quotidien des femmes hébergées, comme la relocalisation du salon, présentement situé au sous-sol, au rez-de-chaussée de la maison. 
Maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, le Mitan offre aussi aux femmes des services d’accompagnement psychosocial, d’écoute téléphonique, d’information et de référence, et ce, 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Pour information, composez le 450-435-3651 ou par courriel, à mitan@cam.org.

Danielle Giroux prend les rênes de la présidence

«Nous intervenons pour toute disparition signalée dans un délai de 24 et 48 heures. Cette nouvelle équipe K9 couvrira les régions du district 06, Basses-Laurentides et Lanaudière, selon la disponibilité évidemment, car nous sommes tous bénévoles», de mentionner Diane Frégeau, maître-chien. 
Quand faut-il appeler les gens de Québec Secours? 
Pour retrouver une personne rapidement en forêt, le chien a besoin de flairer l’odeur corporelle de l’individu recherché. En effet, l’être humain, à chaque instant, perd des dizaines de petits fragments de peau dans l’univers. Les chiens de l’équipe K9 peuvent ressentir ces petites particules laissées dans les airs. Une fois la piste des particules retrouvée, les chiens sont en mesure de se diriger vers la victime rapidement. 
«Après avoir averti les services policiers, appelez directement Québec Secours sur la &#8220;pagette&#8221; d’urgence – qui ne sert que pour les recherches –, et ce, dès que vous savez qu’une personne a disparu en milieu forestier», de préciser la maître-chien. 
Contrairement aux forces policières, les maîtres-chiens de l’équipe K9 peuvent rapidement se mettre à la tâche pour lancer une recherche en forêt. Aucun délai de temps n’est demandé, afin de vérifier différentes données, pour débuter la recherche. «Dès qu’une personne est disparue, les familles devraient prendre l’habitude d’appeler rapidement les bénévoles de Québec Secours. Pour les chiens, c’est plus facile de trouver les pistes si ça ne fait pas beaucoup de temps que la personne est portée disparue», d’expliquer Diane Frégeau. 
Est-ce que le chien aime ce type de travail? Pour le chien, la recherche n’est qu’un jeu amusant. Une occasion de faire plaisir à son maître et de marcher en forêt librement. «Pour Lasko, dès que je sors les outils de recherche, il devient énervé et prêt à la recherche. Les chiens prennent le travail de recherche très au sérieux», de confier la maître-chien. 
Dans la forêt, le chien est équipé d’un dossard, avec le logo et le nom de Québec Secours et d’une cloche pour éloigner les ours. Une fois la recherche lancée, le chien flaire l’odeur de la personne. Chaque chien en opération possède un secteur. Une fois la personne retrouvée, le chien retourne instinctivement vers son maître pour lui indiquer l’endroit. «Il y a des chiens qui ont différents comportements quand ils retrouvent une personne. Lasko aime bien donner des bisous à la personne avant de revenir vers moi», de confier Diane Frégeau. 
Pour les personnes qui ont peur des chiens, sachez que les quadrupèdes sont entraînés pour adopter le bon comportement à l’égard de plusieurs situations. «Si la personne a peur, le chien ne s’approchera pas. Il va revenir vers son maître pour lui indiquer le chemin vers la victime», d’expliquer la maître-chien. 
Pour aider la formation de ces experts en recherche, l’équipe de bénévoles est toujours à la recherche de terrains de jeux pour l’entraînement. Si vous êtes propriétaire d’un terrain avec boisé, sachez que c’est l’endroit idéal pour faire pratiquer les chiens de l’équipe K9. 
Inf.: pagette: 514-413-0783; bureau: 514-448-2680, 9 h à 16 h 30, du lundi au jeudi.

Des chiens de recherche prêts à trouver

Ces prix en faveur de l’engagement social étaient remis dans le cadre du concours Je prends ma place. Initiés par le Secrétariat à la jeunesse, ces prix ont pour but de reconnaître l’engagement bénévole des jeunes de 18 à 35 ans de l’ensemble de la région. 
Au total, quatre jeunes aux implications sociales diverses et provenant de trois MRC ont été choisis par le jury régional. De plus, un Prix du public a été remis. Par l’entremise du site Internet de l’organisme, les citoyens étaient invités à voter pour la personne de leur choix. Dans le même sens, un jeune élu municipal et un organisme faisant place à la relève sur ses instances officielles ont été reconnus. 
Pendant la soirée, le Forum jeunesse a remis six prix, dans les volets national et régional. Pour ce qui est du Prix national, récompensant l’engagement social, c’est Guillaume Beauregard, de Mont-Laurier, qui a été récompensé pour son bénévolat au sein de l’organisme Jeune en tête. 
Pour le Prix régional, le jury a nommé Ève Lacoursière, de Saint-Colomban, pour son implication dans l’implantation de la Maison des jeunes. Dans le même sens, le public a voté pour la candidate de son choix. Au total, quatre finalistes étaient en lice: Janick Lachance, Émilie Lépine, Catherine Verdon et Chantal Ruel. Le public a choisi Émilie Lépine, qui a récolté près de la moitié des votes. Mme Lépine est résidante de Deux-Montagnes et s’implique auprès de l’organisme l’Antre-Jeunes. 
Un «Coup de cœur» spécial a été remis à Georges-Étienne Gagnon, de Prévost, un pharmacien-propriétaire qui s’implique auprès des élèves de sa municipalité. La Maison des jeunes de Mirabel a également été récompensée pour son ouverture envers les jeunes au sein de ses instances administratives. Pour le prix Relève politique municipale, la mention a été décernée à Karine Miron, une jeune conseillère de la Ville de Labelle. 
Pour en connaître davantage sur le Forum jeunesse des Laurentides et ses services, vous pouvez visiter le site Internet de l’organisme à l’adresse www.forumjeunesse.com.