La Chambre de commerce de Bois-des-Filion–Lorraine a fait connaître, cette semaine, l’identité de sa Personnalité de l’année 2010, un honneur qui est revenu à Pierre-Paul Beaudoin, courtier immobilier au Groupe Sutton, à qui l’on me permettra d’adresser de très chaleureuses félicitations. Incidemment, M. Beaudoin succède à Marie-Claude Favreau, propriétaire de la Pharmacie Jean-Coutu. Et le monde des affaires se porte bien!
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C’est ce samedi, par ailleurs, que le Regroupement des gens d’affaires de Boisbriand tient son tout premier Gala Méritas au cours duquel sera décerné le Prix entrepreneurship Banque Laurentienne, remis à l’entreprise ou l’entrepreneur qui s’est démarqué en 2010, selon les critères suivants: création ou maintien d’emploi, engagement communautaire, souci de l’environnement dans la conduite de l’entreprise et participation à l’expansion de Boisbriand. Bonne chance à tous les candidats. 
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En première page de la présente édition, nous attirons votre attention sur la campagne annuelle de l’Association du transport écolier du Québec. Tout comme vous, je ne peux que souscrire à l’idée qu’il vaut mieux redoubler de prudence et de vigilance au volant, lorsque l’on croise un autobus scolaire. Après tout, il y va de la sécurité de nos enfants. Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas faire de la conduite automobile un exercice rigoureux en tout temps? Simple question de bon sens.
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Le comédien Sébastien Gauthier, que les habitués du Petit Théâtre du Nord connaissent bien, se produira bientôt au Théâtre du Rideau Vert, alors qu’il donnera notamment la réplique à Karine Vanasse, dans In Extremis, une pièce mise en scène par Jean-Guy Legault. La pièce tiendra l’affiche du 8 février au 12 mars. Qu’on se le dise!
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Se choisir pour être heureuse, tel est le titre d’une conférence qui sera prononcée par Annie Carpentier, auteure du livre Quel bonheur d’être une mère heureuse!, le dimanche 6 février, de 10 h à midi, à l’Externat Sacré-Cœur de Rosemère. Mme Carpentier, qui s’adresse aux femmes, leur proposera des idées pour ajouter du bonheur dans leur vie. Pour information, contactez Annie au 450-971-4752.
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Le festival fait désormais partie des grands festivals du Canada. Les femmes viennent du monde entier. Anne Sophie Pic, seule femme chef triplement étoilée au Guide Michelin, est la présidente d’honneur.
Voici quelques choix personnels: Mélissa Craig, chef du Bearfoot Bistro, à Whistler, sera à l’Épicier de Laurent Godbout, le 18 février. Flora Mikula, des saveurs de Flora, à Paris, sera à L’Européa de Jérôme Ferrer, les 20 et 21 février. Monica Patino, de la Taberna Del Leon, de San Angel, au Mexique, sera au Cocagne, les 17 et 18 février.
Mes choix parmi les productrices: Chiara Clavolich, des Abruzzes italiens, sera chez Bu, les 24 et 25 février. Sandra Tavares, du Portugal, sera au F Bar de Gilles Herzog, les 22 et 23 février. Gaelle Benoiste-Pillore, de Margaux, dans le Bordelais, vous préparera un menu truffé du Périgord chez Julien, pour plusieurs soirées.
On aura le rendez-vous des gourmets SAQ, le 19 février: six vins et trois productrices en collaboration avec la Tablée des chefs. Le 24, à l’agora Hydro-Québec, une expérience sensorielle, avec une dégustation expérimentale.
Le complexe Desjardins recevra nos vins et nos fromages d’ici. Les 19 et 20 février, venez me rejoindre au marché Jean-Talon, sur la Route des saveurs de Charlevoix. Le chef Jean-Michel Breton, du Manoir Richelieu, que j’ai l’honneur de connaître, nous fera de l’onglet de bœuf et du veau au fromage bleu. Les ateliers du marché sont gratuits. Vous pouvez réserver et en savoir plus sur [www.montrealenlumiere.com].
Truffes à l’honneur 
J’ai pris un repas avec Claude Froussard, le coloré propriétaire du Julien, qui m’expliquait son menu Truffes du festival qui sera, à coup sûr, toute une expérience. J’ai eu la chance d’en déguster, que ce soit la blanche d’Alba ou la noire du Périgord, ici et sur place. La maison Féret vient de sortir un livre sur le sujet: La truffe sur le soufflé. La première partie nous raconte l’histoire de ce mystère de la terre; la deuxième partie nous présente le chef Alexis et la troisième partie nous donne des recettes pour la servir. Un ouvrage de 137 pages d’Alexis Pélissou et de Jean-Pierre Alaux.
Un magnifique album de la même maison est arrivé, fin 2010, Les Mains du vin. Le travail des artisans du vin, au fil des saisons et des jours, y est illustré avec des photos superbes, et cela de la terre à la première gorgée. Pour apprécier le vin différemment. Un bel album de 140 pages de Stéphanie Reiss, qui habite en Gironde, près de Bordeaux.
Un magazine sur nos chefs et leurs restos
La revue Gastronomie vient de dévoiler ses 20 chefs de l’année 2010. Les nouveaux restos de 2010, une liste des 300 meilleures tables du Québec, une présentation des chefs de l’année et des alcools d’ici. Une revue d’une centaine de pages, en vente partout.
Promotion mystère à la SAQ 
Il y aura une promotion-surprise avec des rabais de 20 % à 30 % sur sept ou huit produits, cette fin de semaine, au monopole. Au moment d’écrire ses lignes, on n’a pas tous les détails, mais l’excellent bordeaux Château Picoron en fait partie; achetez-en plusieurs.

Montréal en lumière au féminin

La dégustation a débuté avec un 1955 vin jaune, un 1964 vin jaune et un 1984 vin rouge d’Arbois. Mon préféré, le millésime 1964 qui était encore d’une étonnante complexité et d’une belle acidité. Trois cents viticulteurs font des vins exceptionnels qu’il faut découvrir.
Le vin jaune est un vin unique, c’est un vin blanc à base de savagnin, un cépage local, qu’on oxyde avec un voile de levure qui devient dur et le protège des influences nocives extérieures. Le vin est ensuite vieilli en barriques plus de six années. Ce vin blanc est prêt pour la longue garde ou pour le laisser sur votre testament. On mettra à l’encan, en février, des millésimes du XVIIIe siècle. Évidemment, ces vins ne sont pas faciles à trouver et à acheter au monopole.
Le Marcel Cabelier, Arbois rouge 2006 vient de la capitale de la région. C’est un judicieux assemblage de pinot noir, de poulsard et de trousseau. Ça donne de la couleur au vin et des arômes de petits fruits rouges. Le vin affiche une bonne tenue et des saveurs vigoureuses un peu épicées. Un beau représentant de la région qui pourra encore évoluer. On en trouve dans le réseau SAQ: 19 $.
Vins et thés
On peut poursuivre l’expérience gustative des vins avec la Collection vins, des thés David, quatre thés qui ont des saveurs vin. Le sachet Grappe de raisin peut servir à faire du vin chaud. On n’a qu’à ajouter le vin. Au nez, il sent le vin, mais les saveurs sont complexes lorsqu’on le fait infuser. Un coffret trois vins est disponible, avec des saveurs marsala, champagne et cabernet sauvignon. Une excellente façon d’éduquer son nez. [www.davidstea.com]
Vins pour mets thaïlandais
On trouve maintenant plusieurs restaurants exotiques de type «apportez votre vin». Voici quelques vins parfaits pour ces mets. Le riesling du sud australien McWilliam’s Hanwood Estate 2009 nous donne un bouquet exotique et relevé; en bouche, une touche de fruit de la passion avec de belles notes minérales: 14,95 $.
Le Gewurztraminer 2009 Hogue, de l’État de Washington, a un bouquet légèrement épicé, une bouche qui s’ouvre sur un panier de fleurs accompagné de litchi, de poire japonaise et de gingembre. Une belle découverte: 18,85 $.
Le Rouge Genesis 2006 cabernet-sauvignon Columbia Valley est une autre gamme de la même maison, concentré, mais très accessible, avec des arômes et des saveurs généreuses de fruits mûrs: 19,95 $. Un bel accord avec les saucisses grillées.
La Flambée du vignoble de la Bauge 
Pour se réconforter pendant une soirée froide, on a dégusté La Flambée, un vin de style porto du vignoble de la Bauge, dans les Cantons. 100 % cépage rouge Frontenac, il titre 18,5 % d’alcool. Au nez et en bouche, c’est du beau fruit noir bien mûr, qui sera parfait avec le chocolat ou pour le digestif. En vente sur place: [www.labauge.com].

Bravo, M. Beaudoin