En plus des différents spectacles, Hannah Montana, Souris Bouquine, Joe Bocan et amuseurs publics, les jeux gonflables du samedi ont été fort appréciés, comme en a témoigné la longue file d’attente.
Dans les nouveautés se retrouvaient une zone bistro, un parc aquatique avec de petits bateaux, une «zone reptiles», le boulevard des jeux de société ou le party Zumba qui a fait bouger les visiteurs. Selon Patrick Barrette, du Service des loisirs de Blainville, 10 000 personnes auraient défilé sur le site vendredi et durant la journée du samedi.
En soirée, le parc Maurice-Tessier s’est rempli de gens venus entendre les gagnants de Blainville en chansons, mais surtout Vincent Vallières. Ce dernier s’est amené sur scène avec quatre musiciens qui ont été accueillis avec enthousiasme.
L’artiste y est allé avec générosité en présentant plus d’une quinzaine de ses chansons, gardant deux de ses succès pour le rappel. Il s’est également adressé à la foule entre ses prestations, notamment pour animer avec humour un concours de danse impliquant ses musiciens.
Sa musique rythmée arrachait balancements de tête et déhanchements du public, particulièrement des enfants. Une foule assez nombreuse (la municipalité a confirmé 17 000 personnes pour la soirée) a semblé apprécier l’artiste. Le public a évidemment entonné avec le chanteur son succès On va s’aimer encore. D’ailleurs, à la demande de Vincent Vallières, plusieurs avaient ouvert leur cellulaire, laissant voir plusieurs points lumineux dansant dans l’obscurité.
Le chanteur s’est aussi laissé aller sur scène avec ses guitaristes pour quelques courts moments d’intensité musicale.
S’en est suivi le feu d’artifice sur le thème Soirée au ciné-parc. La musique qu’on n’entendait malheureusement pas avec la même intensité partout a suivi avec doigté la chorégraphie de lumières dans le ciel. Un ballet qui a duré plusieurs minutes, au son, entre autres, de Star Wars ou Indiana Jones, avec de magnifiques explosions lumineuses.
Chaque séquence avait sa couleur et son esthétisme. Plusieurs petits moments ont fait réagir la foule et le tout s’est achevé avec un beau bouquet final.
Dans la soirée du samedi, quatre navettes offertes gratuitement assuraient les déplacements du public jusqu’au parc. Cependant, ces dernières n’ont pas été tellement populaires, malgré un horaire intéressant et les arrêts sur demande lors du retour.
En fin de soirée, plusieurs voitures se sont donc retrouvées dans un bouchon de circulation pour quitter les lieux ou simplement mises en attente pendant plusieurs dizaines de minutes dans les différents stationnements des alentours.
Somme toute, Blainville en fête, organisée par la Ville, a été un beau succès. Dans la soirée du samedi, les organisateurs et le maire François Cantin semblaient ravis des résultats.

Le premier concert sera présenté le dimanche 2 septembre, en après-midi, et il a pour titre Les grands chefs d’œuvres classiques à l’orgue. Vous entendrez alors la fameuse Toccata et une Fugue de Jean-Sébastien Bach, ainsi que l’irrésistible progression du Canon de Pachelbel et toute la puissance de l’Hymne à la joie, de Beethoven.
On reviendra assurément en grand nombre à l’église Sainte-Thérèse-d’Avila, le dimanche 7 octobre, mais cette fois pour entendre Les plus belles musiques de film à l’orgue et revivre autrement ces grands moments filmiques. Ce concert devrait donc être très populaire et s’avérer une excellente occasion pour s’initier à l’instrument.
La musique sacrée pour l’orgue sera le thème fondateur du dernier concert du dimanche 4 novembre, toujours à compter de 14 h et jusqu’à 15 h 30. Le prix d’entrée n’est que de 5 $ pour chacun des spectacles et l’on ouvrira les portes de l’église dès 13 h 30.
Il est intéressant de savoir que les concerts sont animés par Michel Corbeil, lequel présente le contexte et la motivation des œuvres, avec des anecdotes quant à l’époque et la vie des compositeurs.
En ce qui concerne la musicienne, il est important de préciser qu’elle est issue avec grande distinction de la classe de Jean Le Buis, au Conservatoire de musique de Montréal.
Récipiendaire de multiples prix et bourses, également la bourse d’excellence de la faculté de musique de l’UQAM pour le baccalauréat en enseignement de la musique, Mélanie Barney a aussi été lauréate du Concours des Jeunes Artistes de Radio-Canada, et ce, après avoir remporté coup sur coup le premier prix d’orgue au Concours de musique du Canada, éditions 2001 et 2002.
L’organiste et pianiste a été invitée en Allemagne, en Belgique comme en France ainsi qu’aux États-Unis et elle a participé à de nombreux enregistrements avec des chœurs, orchestres et ensembles de musique de chambre.
L’animateur et promoteur promet «émerveillement, sérénité et ravissement» quant à cette rare présentation rendue possible avec la contribution de la Ville de Sainte-Thérèse, dont l’église mère célèbre ses 125 ans d’histoire.
Pour de plus amples informations, vous pouvez communiquer au 450-419-9148 ou bien passer via le site [concertchandelle.com]. C’est sur la rue de l’Église dont haut le clocher est visible à la ronde.

Musique sur grand orgue

La musique était pourtant très ensoleillée avec Joaquin Diaz venu interpréter les plus grands airs folkloriques de la République dominicaine, sur son accordéon diatonique.
Établi à Montréal depuis plus d’une dizaine d’années, le musicien demeure l’ambassadeur de ces compositions traditionnelles qui ont, de toute évidence, beaucoup plu à la foule et surtout aux enfants qui trouvaient que ça se courait bien, faute de savoir les danser. Bref, il y avait de la vie et de la bonne humeur pour clore la série 2012.
On aura été plutôt conservateur sur le choix des artistes, au cours de cette saison lancée par le Bigbandissimo, notamment avec des chanteurs country, de la musique western et du gros blues.
Il y avait également du jazz de type cabaret, tandis que la programmation plus audacieuse de la série Un air d’ici et d’ailleurs explorait davantage d’avenues musicales universelles.
Il faut reconnaître un effort spectaculaire de la part de la Ville de Boisbriand et de l’administration de la mairesse Marlene Cordato qui aura su bonifier la série des Beaux lundis en popularité, tout en conservant son aspect musical exploratoire.
La famille non plus n’a pas été en reste alors que l’Irlande, l’Espagne, la Côte d’Ivoire et la Jamaïque ont été célébrées en musique au cours de la nouvelle petite série de spectacles en rafale du mois de juillet.
Et pour couronner le tout, ce sont les sculpteurs qui animent maintenant le parc Claude-Jasmin avec un Symposium de sculpture d’envergure nationale qui perdure encore jusqu’au 26 août. Les pièces qu’on y sculpte sont colossales et tout à fait spectaculaires, c’est à voir en pleine progression sous les petits chapiteaux.
Décidément, la Ville de Boisbriand s’apprête à développer une salle de spectacles professionnelle au Faubourg et l’administration municipale a d’ores et déjà emboîté le pas de la diffusion culturelle, avec sérieux.
Et ce cher vieux Galarneau en a profité pour faire la paix avec les Beaux lundis, lui qui avait souvent et presque systématiquement boudé la fête et renvoyé la foule à l’intérieur de la Maison du citoyen, au cours des dernières années.
Quiconque a connu les débuts modestes de la série des Beaux lundis d’été, il y a de cela 13 ans, alors que nous étions quelques dizaines de mélomanes au centre d’interprétation de la nature, ne peut que s’étonner de la persistance et la progression de cette programmation culturelle que des centaines de gens fréquentent maintenant avec assiduité.
Et tous ne sont pas nécessairement boisbriannais. Il y a des villes économiquement plus prospères qui n’ont pourtant pas cette richesse culturelle à offrir à leurs concitoyens.
Au demeurant, il ne fait aucun doute que l’art et la culture sont devenus une dimension de la Ville de Boisbriand, susceptible d’attirer de nouveaux citoyens à s’y établir, dont ce cher vieux Galarneau.

Blainville en fête: dans le mille!