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Angélique, de Mirabel, raconte son expérience

Angélique, de Mirabel, raconte son expérience

Publié le 13/08/2010

Angélique Mannella, 27 ans. Encore toute une vie devant elle. Le 2 août dernier, après sept semaines passées à l’émission Les Chefs, de Radio-Canada, les juges lui disent qu’elle peut rentrer chez elle, à Mirabel.

Déception? «Je suis contente de mon expérience et de m’être rendue aussi loin dans l’aventure», affirme-t-elle. Décidément, cette jeune femme d’origine belgo-italienne tire satisfaction de son passage, mais ne s’arrête pas là pour autant!

Participer à l’émission peut constituer un défi en soi: 14 concurrents, aspirants-chefs qui doivent se démarquer lors des défis de créativité culinaire. Le grand gagnant remporte le prix de 50 000 $.

Même si le jeu incite à une compétition saine, inutile de dire que le niveau de performance et de dépassement bat son plein! «Les défis étaient stressants et la semaine suivant ma sortie de l’émission, à l’heure habituelle du défi, j’ai ressenti ce stress!», dit Angélique. Un grand soulagement, malgré tous les instants mémorables qu’elle a pu passer en compagnie de son groupe. Un double soulagement peut-être, puisque l’ex-aspirante-chef avoue être sortie de sa zone de confort. Être devant les caméras peut parfois provoquer le malaise!

Néanmoins, son expérience lui a révélé plusieurs aspects de sa personnalité: «On pense que parce que je maîtrise mon poste, je peux tout maîtriser en cuisine!», justifie Angélique. C’est ainsi que sa participation à l’émission lui a permis de se situer par rapport à ses forces et ses faiblesses dans le métier. D’ailleurs, les juges lui ont fait réaliser qu’elle accepte plutôt bien la critique.

De son avis, c’est ce qui lui permet d’apprendre et d’avancer dans sa carrière. Elle s’est aussi permise de formuler une critique personnelle qui a été prise en considération, pour que l’émission puisse donner plus de formations aux cuisiniers à la prochaine saison.

Passionnée de cuisine depuis toujours, ce n’est qu’en 2007 qu’Angélique a véritablement décidé d’entreprendre ses études à l’École hôtelière de Laval. Elle n’avait, pour ainsi dire, qu’une seule année d’expérience dans le domaine de la restauration, ce qui ne l’a toutefois pas empêché de se rendre jusque-là.

À son retour de l’émission, elle a pu reprendre son poste de garde-manger (elle apprête la viande crue, le poulet, le poisson et confectionne les plats froids) qu’elle occupait au restaurant Le Mitoyen de Sainte-Dorothée depuis février 2009. Bien que le juge Laurent Godbout lui ait fait une proposition d’emploi intéressante, elle a jugé bon de récupérer son emploi, même si on lui a souvent suggéré de bouger pour prouver ses compétences.

À savoir si l’émission a été un tremplin à sa carrière: «Le temps va déterminer si l’émission va m’avoir permis de me faire connaître», avance-t-elle. D’ici là, Angélique envisage de donner des cours de cuisine, et ce, au risque de se déplacer chez les gens.

Comme on pourrait le dire, chaque chose en son temps. Si cela vous dit, les défis culinaires qui ont été remportés par les aspirants-chefs au fil des semaines sont disponibles sous la rubrique <Recettes> du site de l’émission: [www.radio-canada.ca/emissions/les_chefs/2010].