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Amélie Kretz vise un top 5

Amélie Kretz vise un top 5

Publié le 11/10/2012

À sa dernière année junior, la Blainvilloise Amélie Kretz prendra part, le 21 octobre prochain, à ses premiers Championnats du monde de triathlon et elle n’entend pas se rendre en Nouvelle-Zélande en touriste, puisqu’elle espère se hisser dans le top 5.

L’athlète de Blainville a tout raflé, cette année, au niveau canadien. Elle a pris part à quatre courses de la série canadienne (Saskatoon, Magog, Ottawa et Kelowna) et elle les a toutes remportées par plus de 45 secondes.

À Kelowna, on disputait incidemment les Championnats canadiens juniors. Kretz est sortie de l’eau (750 m de natation) avec 15 secondes de retard sur deux filles. Elle les a rattrapées à vélo (20 km), mais c’est à la course à pied (5 km) qu’elle les a semées.

«Mon entraîneure (Kyla Rollinson) et moi avions convenu de partir fort à la course pour terminer les derniers kilomètres avec un bon rythme, pour simuler un peu ce que je devrai faire aux Championnats du monde», a indiqué Kretz.

La stratégie semble avoir fonctionné puisqu’après 500 mètres, elle avait 10 secondes d’avance et l’écart n’a pas cessé de s’agrandir puisqu’elle a conclu la course avec une avance de 1 minute 15 secondes.

«Je voulais vraiment terminer avec le titre de championne canadienne, même si je revenais d’un gros bloc d’entraînement en prévision des Championnats du monde», a-t-elle continué.

Championnats du monde

La Blainvilloise, qui a presque terminé son DEC en Sciences de la nature, au collège Lionel-Groulx, n’a pas fait les choses à moitié pour se préparer en vue des Championnats du monde juniors.

Avant de prendre l’avion pour la Nouvelle-Zélande, le 9 octobre dernier, elle a passé une semaine dans la région de Guelph, en Ontario, pour s’entraîner avec des entraîneurs de l’équipe nationale, mais surtout avec trois autres athlètes qui prendront part aux Championnats du monde.

«Nous avons convenu de quitter une semaine plus tôt que le reste de la délégation canadienne afin d’avoir plus de temps pour s’acclimater à la chaleur et au décalage horaire», dit-elle.

Même si elle sait que rien n’est acquis, elle se voit bien terminer dans le top 5. «Je sais que ça ne sera pas facile, mais nous avons travaillé sur les petits détails et la confiance est là», assure-t-elle.

Il faut mentionner que même lors des courses junior et senior confondues, qui avaient lieu au Québec, Amélie est sortie gagnante. À Ottawa, les juniors prenaient le départ avec les U-23 et les seniors, et la Blainvilloise de 19 ans a terminé deuxième, derrière Sarah-Anne Brault, qui était le premier substitut en vue des Jeux olympiques de Londres.

Sa famille arrivera à Auckland, le 19 octobre, afin d’encourager l’étoile montante du triathlon au pays. Toute la petite famille en profitera, par la suite, pour prendre quelques semaines de vacances et visiter ce coin du globe.

Son père, Patrice, a même mis une croix sur le Ironman d’Hawaii, cette année, pour être présent en Nouvelle-Zélande afin de supporter Amélie.