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Le travail de rue est de retour

(Photo Michel Chartrand)

Le travail de rue est de retour

Publié le 17/11/2009

Après une absence de deux ans, les Anneplainois pourront compter sur les services d’un travailleur de rue, d’ici quelques semaines. La nouvelle du retour de ce service a été annoncée par les responsables de la Maison des jeunes et les élus municipaux, le 9 novembre dernier.

L’embauche d’une nouvelle ressource au poste de travailleur de rue a été possible grâce à la participation de l’ensemble des acteurs du milieu. Le service pourra être en fonction jusqu’en mars 2011. L’initiative a bénéficié d’une aide financière de 38 000 $ de Service Canada, et de 7 500 $ de la part de la Ville. Des campagnes de financement seront organisées pour assurer les sommes nécessaires pour soutenir l’embauche. «Les fonds amassés par la Maison des jeunes lors du rallye 2009 serviront directement au projet», précise Catherine Poirier, directrice de l’organisme.
«Nous sommes très heureux de pouvoir annoncer le retour du travail de rue à Sainte-Anne-des-Plaines. Le projet a reçu l’appui de l’ensemble des acteurs du milieu», mentionne Alain Cassista, président du conseil d’administration de la Maison des jeunes.

Pour le moment, la Maison des jeunes est encore à la recherche de la personne de rêve qui agira à titre de travailleur de rue. Malgré que la nouvelle ressource relève de la Maison des jeunes, son travail sera d’aller rejoindre les jeunes directement dans leurs lieux de fréquentation. La personne va se déplacer dans les parcs, aréna, et autres endroits où se regroupent les adolescents de Sainte-Anne-des-Plaines.
«Le travailleur de rue servira à soutenir les personnes qui vivent des problèmes d’exclusion sociale, d’isolement, de pauvreté, de marginalisation, de toxicomanie, de décrochage scolaire, de santé physique ou mentale, de détresse psychologique, ou toute autre problématique affectant leur qualité de vie», explique la directrice de l’organisme.

Selon les informations obtenues, il semble que la Ville ait observé une augmentation du nombre de délits, sous forme de vandalisme ou de graffitis, dans les parcs, les mobiliers municipaux et sur des terrains et résidences privées. Pour les acteurs de la Maison des jeunes, l’ajout d’un travailleur de rue permettra d’œuvrer sur cette problématique. «Le travailleur de rue entrera en relation avec les clientèles dans le besoin, dans un processus visant l’amélioration de leur mieux-être et de leurs conditions de vie», souligne la directrice de l’organisme.

Pour le nouveau maire de Sainte-Anne-des-Plaines, Guy Charbonneau, l’ajout d’une ressource supplémentaire pour les adolescents est un signe de l’écoute de la Ville à l’égard des besoins des jeunes. «Nous sommes tous conscients que les jeunes ont besoin de support», résume le premier magistrat de la ville, se disant prêt à s’impliquer pour soutenir la démarche. Le travailleur de rue sera en poste le plus tôt possible, cet automne, à raison de 32 heures par semaine.