C’est cependant en septembre 2006 que s’est véritablement enclenché le processus, alors que le conseil d’administration de la SARL optait pour une construction neuve et que Blainville était choisie comme site d’accueil de la maison. Plusieurs rencontres déterminantes suivraient, comme celle, notamment en janvier 2007, avec André Taillon, des Habitations André Taillon, puis celle, un mois plus tard, avec Éric Chamberland, vice-président de la SARL et employé des restaurants McDonald de la région, et Albert Lévy, propriétaire franchisé, en vue du Grand McDon 2007. 
«C’est réellement la tenue du Grand McDon, en mai 2007, qui a fait toute la différence. Grâce à cet argent – au-delà de 200 000 $ – on a pu construire plus rapidement la maison», de souligner M. Saint-Onge. En mai 2008, un montant supplémentaire de 30 000 $ remis par Albert Lévy, cette fois au nom des Œuvres des Manoirs Ronald McDonald, a en outre permis l’aménagement du sous-sol de la maison en une salle Snoezelen, d’ailleurs baptisée la salle Les œuvres du Manoir Ronald McDonald, avec équipements spécialisés en motricité, exercice et stimulation. 
En opération depuis janvier dernier, la Maison de l’autisme de Blainville offre un service de répit et d’accompagnement aux familles résidant sur le territoire de la MRC de Thérèse-De Blainville et compte cinq chambres. Deux employés y travaillent de façon régulière en plus d’une équipe d’accompagnateurs (ratio de un accompagnateur pour un enfant), selon les demandes. 
Qu’est-ce que l’autisme
Trouble grave qui affecte le développement et le comportement de l’enfant, l’autisme dure toute la vie. Fréquemment confondu avec certains désordres émotionnels ou un retard mental, l’autisme est le plus connu des TED (Trouble Envahissant du Développement). Sans considération sociale ou ethnique, l’autisme se manifeste généralement durant les trois premières années de l’enfance et touche en moyenne trois à quatre garçons pour une fille. Il peut aussi être associé à d’autres troubles apparentés comme la dysphasie sévère, la déficience intellectuelle de légère à profonde, l’épilepsie ainsi que des déficits sensoriels. Les dernières études épidémiologiques rapportent un taux de prévalence de 60/10 000, soit 1 cas par 166 personnes pour l’ensemble des TED. 
Mentionnons que la Société de l’autisme des Laurentides compte actuellement quelque 300 membres. Pour plus d’information, composez le 450-569-1794 ou visitez le www.autismelaurentides.org .

«Cette maison, ça faisait cinq ans qu’on en rêvait»

Toutefois, une partie de mon imaginaire a été remplacée par des images d’une clarté brutale, alors que j’assistais à la projection, par Ciné-Groulx, du film Polytechnique de Denis Villeneuve. J’ai pris conscience, dès la première scène, que le drame du 6 décembre 1989 avait réellement eu lieu. 
Difficile alors de suivre le sage conseil de l’hôte de la soirée, Frédéric Lapierre, qui a enjoint le public de bien «voir le film comme un film». On anticipe les évènements avec appréhension. Les sons du quotidien deviennent angoissants et le silence, oppressant. Avec impuissance, on assiste à cette tragédie d’une violence inouïe, l’incompréhension nous rivant à notre siège. On suit d’abord le tueur (incarné par Maxim Gaudette), qui n’est jamais nommé, on l’accompagne dans son intimité, dans sa froideur résignée et angoissée. On vit ensuite le drame avec Valérie (jouée par Karine Vanasse), dont l’existence sera bouleversée à jamais, puis du point de vue de Jean-François (Sébastien Huberdeau), qui tentera de venir en aide aux victimes, mais qui terminera abruptement ses jours, rongé par la culpabilité. 
Tourné en noir et blanc, avec une grande sobriété, le film prend des airs de cinéma-vérité qui lui évitent de sombrer dans un sensationnalisme déplacé. Suite à ces images percutantes inspirées des témoignages des survivants, le générique défile dans un silence pesant, alors que les noms des victimes se succèdent à l’écran. On prend ces quelques instants bienvenus pour absorber le choc, avant la discussion avec le scénariste Jacques Davidts. 
Patient et volubile, ce dernier a le souci de bien répondre à toutes les questions. Parfois plus générales, parfois assez pointues, toutes semblent cependant être posées dans une quête de vérité et de compréhension. Mais, si le scénariste se révèle une mine de renseignements et d’anecdotes après plusieurs années de recherche sur les évènements, il précise toutefois que le film demeure une œuvre de fiction, bien que basée sur la réalité. On aborde la genèse du projet, les conditions de tournage, on s’intéresse aux personnes réelles ayant inspiré les personnages, à l’utilisation du noir et blanc
Mais surtout, Jacques Davidts est bombardé de questions au sujet de Marc Lépine, des raisons qui l’ont poussé à commettre de tels gestes, toutes ces interrogations légitimes étant restées sans explication dans le film. En effet, comme le souligne Jacques Davidts, «c’est par lui que le drame arrive, mais ce n’est pas de lui qu’on veut parler». Le scénariste demeure donc prudent, évitant de s’enfoncer dans la psychanalyse et les jugements précis. Refusant de glorifier les actions du tueur et d’en faire un vilain hollywoodien, il fallait trouver un moyen de montrer les évènements avec justesse, dans un souci de vérité. Ainsi, par les yeux des personnages de Valérie et de Jean-François, on constate que «le courage et la peur n’ont pas de sexe». Ouvrir la communication entre hommes et femmes, provoquer la réflexion sur la place des soins en santé mentale au Québec et le taux de suicide élevé chez les jeunes hommes d’ici, voilà les répercussions que Jacques Davidts et Denis Villeneuve aimeraient avoir générées en réalisant Polytechnique.

«Le courage et la peur n’ont pas de sexe»

Pour deux raisons. D’abord pour amasser des fonds au profit de la Fondation, ensuite pour sensibiliser les gens à la cause du don d&#8217;organes et à la promotion de la signature de l&#8217;autocollant se trouvant derrière la carte d&#8217;assurance maladie du Québec. La Soirée Poker se déroulera le vendredi 22 mai prochain, à la salle communautaire de Lorraine, au 10, Place Dabo, à compter de 17 h 30. Les parties débuteront quant à elles à 19 h pour se terminer à minuit, avec le couronnement d’un grand gagnant. «Nous espérons que notre activité réunira 200 adeptes de poker», de mentionner la fille de cette dernière, Isabelle Tétreault. La totalité des profits générés par cette soirée soutiendra les activités de la Fondation Diane-Hébert. 
Dans ce qu’il est convenu d’appeler le No-Limit Texas Hold’em Poker, l’activité de financement proposée par la Fondation Diane-Hébert invite les joueurs de poker à participer à la soirée au terme de laquelle 10 joueurs se disputeront une cagnotte de quelque 7 000 $ à 10 000 $. Le coût d’inscription pour la soirée est de 100 $. Mentionnons que chaque joueur débutera la soirée avec 2 000 $ en jetons et que chaque ronde durera 20 minutes. 
Billets en vente aux deux succursales du Salon de coiffure Oasis, au 655, boulevard Curé-Labelle, à Sainte-Rose, Laval et 95, boulevard de Gaulle, à Lorraine, ainsi qu’au bureau de BMI Canada inc., situé au 3437, boulevard Grande-Allée, à Boisbriand. Notez enfin que les joueurs non initiés bénéficieront de deux tables-écoles (incluant jetons et croupiers) afin de se familiariser avec les règles et rudiments du No-Limit Texas Hold’em Poker. 
La mission de la Fondation Diane-Hébert
Créée en 1987, la Fondation Diane-Hébert œuvre auprès des gens en attente d’une greffe, qu’il s’agisse d’une greffe de cœur, poumon(s), foie, pancréas, rein, ou tissus greffables (cornée, peau, os, articulation), ou moelle osseuse. Depuis le décès de Mme Hébert, en juillet 2008, sa fille, Isabelle Tétreault, dirige désormais les destinées de la Fondation. Pour plus de détails, composez le 514-970-1113 ou visitez le site Web de la Fondation au [www.fondationdianehebert.org].

Soirée Poker au profit de la Fondation Diane-Hébert