«La Ville poursuit son virage vert», affirme la mairesse Sylvie Surprenant. 
Organisée dans le cadre de la Semaine québécoise de réduction des déchets, cette collecte sera effectuée en deux temps par le Service des travaux publics, soit le 19 octobre, pour les résidants du secteur 1, et le 21 octobre, pour le secteur 2 (pour connaître leur secteur, les citoyens peuvent se référer au Calendrier des collectes 2009). «L’an passé, grâce à ce service, un baril de piles ainsi que 1680 contenants de peinture et 240 contenants d’huiles usées, entre autres, ont pu être éliminés ou recyclés de façon sécuritaire», a poursuivi la mairesse. Voilà autant de résidus qui n’aboutiront pas dans les sites d’enfouissement, ce qui constitue résolument un geste citoyen en faveur de l’environnement, fait-on valoir. 
Résidus domestiques dangereux acceptés
Parmi les RDD qui seront ramassés lors de la collecte, mentionnons les piles, peinture, huiles usagées, antigel, détergents et détersifs, cire pour meubles, décapants, aérosols et bien d’autres. Pour obtenir d’autres exemples, consultez le site Web de la Ville, au [www.ville.sainte-therese.qc.ca] ou composez le 450-434-1440. Quant aux médicaments, propane, produits pour nettoyer les métaux et produits hautement toxiques (comme le mercure, cyanure et chloroforme), notez qu’ils ne seront pas acceptés. 
La collecte des RDD débutera à 7 h, le matin du 19 ou 21 octobre, selon votre secteur. Aux fins de protection de l’environnement et afin d’éviter tout déversement de contenant, les citoyens sont tenus de les déposer sur leur terrain, en bordure de la rue, le matin même de la collecte, en vrac, dans leurs contenants d’origine ou dans un contenant fermé et bien identifié. Notez que les boîtes et les sacs ne seront pas ramassés. Mentionnons que les citoyens peuvent se départir de leurs RDD tout au long de l’année en allant les porter à la déchetterie municipale, située au 105, rue Blanchard, les jeudis et vendredis, de 9 h à 20 h, et les samedis, de 9 h à 16 h. Pour information, composez le 450-434-1550.

Collecte de porte en porte des résidus domestiques dangereux

Comment s’en débarrasser? Personne ne le sait, mais on investira 650 000 $ pour trouver une façon d’en contrôler les inconvénients dans nos villes comme en région périurbaine. 
Il s’agit en fait du Comité régional de coordination sur la gestion des goélands qui bénéficiera de cette subvention émanant d’un collectif d’environnementalistes et d’entreprises de recyclage, avec l’appui du Service de la faune d’Environnement Canada qui finance un groupe de chercheurs de l’Université du Québec à Montréal, afin d’évaluer la situation et proposer des solutions. 
Oubliez tout de suite le bon vieux fusil à deux canons parce que la bestiole est migratoire et, comme tous ses congénères voyageurs du continent, le goéland est protégé par la convention internationale. En fait, il faudrait s’adresser au Sénat américain pour obtenir un droit de chasse et la démarche, si elle aboutissait, prendrait des lustres. 
Le groupe de recherche de l’UQAM est d’ores et déjà engagé en marquant 1 200 de ces Larus delawarensis, autre nom pour notre videur de poubelles dont on dénombre pas moins de 80 000 couples dans les quatre îles du fleuve Saint-Laurent. L’accroissement des sites d’enfouissement attire et nourrit ce goinfre de Jonathan Livingston et les canons ne font que déplacer les voiliers, puisqu’ils s’habituent au bruit au point de revenir sur les lieux. 
Sur l’île Deslauriers, dans la région de Terrebonne, on recense 50 000 couples et l’on a déjà suivi l’un d’eux – au GPS – qui s’était rendu jusqu’aux îles du Prince-Édouard en moins de quinze jours. Ils voyagent vite, se reproduisent en série et se nourrissent d’absolument tout, pour ensuite aller passer l’hiver en Virginie. 
Chez nous, c’est à Sainte-Anne-des-Plaines que ces oiseaux sont plus dérangeants, dans le giron du site d’enfouissement de Sainte-Sophie dont le gestionnaire, Waste Management, est un partenaire financier du groupe de recherche. 
La seule façon de les éliminer véritablement, c’est en aspergeant leurs œufs avec une huile minérale, mais attention, il faut l’autorisation d’Environnement Canada et c’est un biologiste qui sera dépêché sur les lieux pour ce faire. Ces oiseaux nidifient souvent sur les toitures plates en gravier des centres commerciaux qui doivent dépenser jusqu’à 30 $ par œuf, pour en tuer l’embryon. Or, ce sont souvent des centaines, sinon de deux à trois mille œufs que l’on retrouve dans ces situations. Faites le calcul. 
Il y a aussi leurs fientes tombées du ciel qui répugnent l’honnête citoyen et leur migration aux abords des lacs contamine les eaux des multiples bactéries que trimballent ces éboueurs du ciel. 
Bref, ces oiseaux sans charme causent autant de problèmes qu’ils sont nombreux et le groupe de recherche, formé d’un docteur en biologie assisté d’étudiants en maîtrise, se donne trois ans pour étudier et proposer une gestion intégrée et recommander un mode de vie commune avec la population des villes, parce que l’élimination est impossible et leur accroissement intolérable.

650 000 $ pour les goélands

Il reste encore trois tournois à disputer au calendrier de la WTA, pour Aleksandra Wozniak (35e au monde), qui séjourne actuellement sur le continent asiatique, là où elle prenait part, cette semaine, au Toray Pan Pacific Open, à Tokyo. 
La Blainvilloise y a atteint la troisième ronde, après avoir d’abord disposé de la Japonaise Kimiko Date Krum (100e), en trois rondes de 5-7, 7-6 (2) et 6-4, pour ensuite se défaire de la Danoise Caroline Wozniacki (5e) qui, aux prises avec un virus, a abandonné la partie au premier set, alors qu’elle tirait de l’arrière par 0-5. 
En troisième ronde, Wozniak se mesurait à la Slovaque Magdalena Rybarikova (49e) et, après un premier set à sens unique, remporté au compte de 6-1, le vent tournait en faveur de la Slovaque qui collait deux rondes successives de 6-3. 
Après coup, Wozniak mettait le cap sur Pékin, en prévision de l’Open de Chine qui s’y déroule à compter d’aujourd’hui (3 octobre). Au classement mondial, qui sera mis à jour lundi, la Blainvilloise devrait conserver son rang actuel.