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«Les besoins sont toujours là!» –François Cantin

(Photo Michel Chartrand)

«Les besoins sont toujours là!» –François Cantin

Publié le 17/04/2009

«Une fois la déception passée, de ne pas avoir obtenu les Jeux du Canada, il faut se retrousser les manches et voir ce qu’on peut faire, parce que les besoins d’infrastructures sont toujours là», a lancé le maire de Blainville, François Cantin.

Une semaine après l’annonce de la victoire de Sherbrooke, il y a encore de l’amertume dans le clan blainvillois, mais ce n’est pas là une décision qui va abattre les décideurs régionaux.
«Oui, nous avons perdu, mais il faut voir les petites victoires, a-t-il poursuivi. Il faut penser à la mobilisation incroyable tant du secteur public que privé. Certes, il y a une fenêtre qui vient de se fermer sur nos doigts, mais il faut maintenant voir comment on va attaquer la suite des choses.»
«Nous sommes toujours la région la plus jeune du Québec et en croissance démographique, même si nous n’avons pas les Jeux du Canada, il faut qu’on construise le tout», a-t-il continué d’arguer.

Sherbrooke favorisée pour ses installations

C’est justement le manque d’infrastructures, par rapport à Sherbrooke, qui aura causé la perte du comité de candidature des Laurentides pour Blainville 2013.

Le Nord Info a obtenu une copie du bulletin d’évaluation et ce n’est que par 32 points sur un total de 1 000, que Sherbrooke a devancé la candidature laurentienne.
«Ils ont opté pour le choix moins risqué, a expliqué le directeur de Loisirs Laurentides, Jacques Allard. Comme ils ont déjà les infrastructures, ils n’auront pas à se soucier d’un échéancier et c’est ce qui a fait pencher la balance.»

Maintenant que les besoins ont été bien entendus tant au provincial qu’au fédéral, Jacques Allard espère pouvoir surfer sur cette vague afin de concrétiser certains projets.
«C’est clair que les besoins sont là, alors on va voir si on peut faire la construction de tout ça en quelques phases, sans oublier les Villes partenaires qui tenaient des compétitions, comme le vélo de montagne», a-t-il ajouté.
«Nous avons une région deux fois grande comme l’Estrie et nous n’avons même pas le tiers de leurs infrastructures. Il faut utiliser cette mobilisation pour aller de l’avant avec nos partenaires. Je vais rencontrer les intervenants et on va établir un plan d’action», a insisté Allard.

Il soutient qu’avec cette candidature, la région vient de se positionner dans le Canada. «C’est important de montrer que nous ne sommes pas juste une région d’hiver et que nous pouvons également tirer notre épingle du jeu avec les sports estivaux», a-t-il conclu.