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WhoisEDI encaisse 5 000 $ de la SODET pour son démarrage

(Photo Michel Chartrand)

WhoisEDI encaisse 5 000 $ de la SODET pour son démarrage

Publié le 17/09/2010

La Société de développement économique Thérèse-De Blainville (SODET-CLD) a en partie contribué financièrement à la création du Facebook de l’échange de données informatisé (EDI) entre entreprises, ou originellement en anglais Electronic Data Interchange, en versant aux Entreprises WhoisEDI de Blainville une subvention de l’ordre de 5 000 $.

Le président de l’entreprise à vocation technologique, Alain Brousseau, a reçu le chèque des mains du représentant du Fonds jeunes promoteurs et commissaire au développement économique de la SODET, Steve Mitchell, le 8 septembre dernier.

L’unique registre mondial de participants EDI est né

Ayant développé, au fil de son parcours comme informaticien, une spécialité dans le domaine de l’EDI, Alain Brousseau a identifié une problématique touchant l’ensemble des intervenants ou entreprises engagés dans le processus d’échange de données informatisé: l’exclusivité d’un identifiant EDI ne pouvait être protégée en raison de l’inexistence d’un registre universel et officiel des utilisateurs de l’EDI.

Faisant preuve de flair, il a donc saisi cette occasion pour exploiter un filon aux perspectives prometteuses. Les entreprises WhoisEDI ont ainsi vu le jour en 2010, concrétisant du même coup les aspirations d’Alain Brousseau d’implanter le premier et seul outil de référence à l’échelle mondiale des identifiants EDI. Ce répertoire sans précédent sera accessible par Internet, à l’adresse [www.whoisedi.com]. Les renseignements des entreprises inscrites seront indexés dans une base de données semblable à Whois, le registre contenant tous les noms de domaine Internet.

Comme l’a expliqué Alain Brousseau, nouvel entrepreneur et analyste-programmeur de métier qui vient tout juste de souffler 36 chandelles, le caractère exclusif que procurera WhoisEDI aux identifiants EDI éliminera les risques de duplication. «Devenant le seul endroit où les entreprises actualiseront leurs informations relatives à l’EDI, moyennant aux détenteurs d’identifiants des frais d’enregistrement annuels inférieurs à 20 $, cette solution leur épargnera bien des tracas et les aidera à économiser beaucoup d’argent», a-t-il affirmé.

Un peu comme on le fait sur Facebook, les entreprises seront donc en mesure de créer leur propre liste de partenaires d’affaires EDI qui se maintiendra à jour automatiquement.

«Il y a même des entreprises clientes qui sont prêtes à payer pour tous leurs partenaires afin qu’ils soient inscrits au registre WhoisEDI», ajoute M. Brousseau, convaincu de l’immense potentiel de son initiative.

D’ailleurs, pour faire de son projet une réalité, Alain Brousseau a investi tout ce qu’il avait, allant même jusqu’à vendre sa motocyclette. Ce dernier a, jusqu’à présent procédé à l’établissement de l’entreprise, en a élaboré le site Web et l’image de marque, et a aussi acquis l’équipement à la fine pointe de la technologie. De plus, il a enregistré la marque de commerce et déposé une demande de brevet international pour son registre de participants EDI.

L’entreprise blainvilloise, qui sera guidée notamment par un comité consultatif, compte déjà parmi sa liste d’inscrits de très grandes sociétés, tant canadiennes qu’américaines.

À travers l’Amérique du Nord seulement, on estime à environ 600 000 le nombre d’organisations qui ont recours à l’EDI pour transmettre en format électronique et de manière standardisée des documents tels que des factures, des bons de commande et autres.

L’octroi de 5 000 $ de la SODET a été affecté au fonds de roulement. Deux emplois ont été créés grâce à cette somme. Le rythme de croissance rapide de l’entreprise devrait conditionner l’embauche prochaine de ressources additionnelles.