Avec cette acquisition, Remorques CFT élimine son plus grand rival et absorbe à la fois les actifs et la propriété intellectuelle de HESSE. Ce développement marque un tournant décisif, conférant à l’entreprise une part de marché dominante de plus de 90 % pour ce type de remorques au Canada et propulse son effectif à plus de cent employés.



François Thouin, associé de Remorques CFT, souligne l’importance de cette acquisition&nbsp;: « Cette acquisition nous permet de franchir un pas important dans l’exécution de notre plan de croissance ». L’entreprise a mis quinze ans avant de concrétiser ses efforts soutenus et ses investissements considérables à cette fin. L’intégration de HESSE ouvre de nouvelles perspectives, notamment aux États-Unis où la demande pour les produits innovants de CFT est en plein essor.



Les produits de Remorques CFT se distinguent par leurs caractéristiques uniques, conçues pour maximiser la sécurité et l’efficacité des opérations de livraison. Parmi ces innovations, on note un centre de gravité abaissé pour une meilleure ergonomie et une conduite sécurisée, des portes et compartiments motorisés pour minimiser les efforts physiques et réduire les risques d’accidents de travail, ainsi qu’une résistance exceptionnelle à la corrosion grâce à un procédé en instance de brevet. De plus, les remorques intègrent un espace dédié au chariot élévateur.



Pour répondre à la croissance anticipée, notamment due à l’intérêt croissant des clients américains, Remorques CFT envisage le recrutement d’une quinzaine de travailleurs spécialisés. Les bureaux de vente situés en Pennsylvanie et à Chicago ont joué un rôle clé dans la promotion des avantages de leurs produits innovants chez nos voisins du sud.



Depuis plus de 15&nbsp;ans, Remorques CFT se distingue par son approche innovante en matière de distribution. La conception de ses produits mise d’abord sur l’ergonomie et la sécurité, mais contribue également à réduire l’empreinte écologique et les coûts d’utilisation, d’entretien et de réparation de l’entreprise.



 Cette stratégie d’expansion et d’innovation confirme le rôle de leader canadien de Remorques CFT dans le marché des remorques à chargement latéral. L’acquisition de HESSE n’est pas seulement une étape commerciale déterminante, mais aussi un pas de géant vers la conquête de nouveaux marchés pour l’entreprise de Sainte-Anne-des-Plaines.

En nomination dans la catégorie « Engagement dans la collectivité » au prestigieux concours entrepreneurial Les Mercuriades 2024, qui aura lieu le 6 mai prochain au Palais des Congrès de Montréal. La petite entreprise de Rosemère vise à éliminer les frictions que l’on peut rencontrer avec le bénévolat traditionnel en simplifiant au maximum le processus.



<h2>L’aide au bout des doigts</h2>



L’application NotifAide est simple à utiliser et permet de mettre en relation des personnes souhaitant s’investir dans des actions bénévoles et des bénéficiaires potentiels. Il suffit de télécharger l’application, créer son profil d’aidant ou de bénéficiaire pour recevoir ou envoyer des notifications ciblées correspondantes au type d’aide que vous souhaitez apporter ou recevoir : visite sociale, faire des courses, accompagnement pour un rendez-vous médical, etc.



Comme la majorité des applications développées par BLE-network, la proximité géographique est un facteur déterminant, dans le cas de NotifAide, le bénévole reçoit des notifications pour intervenir dans son propre quartier, et en fonction des préférences de son profil : durée, activités, bénévolat pur ou avec compensation, tranche d’âge de la personne à aider, avec ou sans vérification d’antécédents judiciaires.



L’outil est disponible pour tous ceux qui téléchargent l’application, mais les bénévoles et bénéficiaires doivent tout d’abord être invité ou reconnu par une association, une entreprise, une université ou appareil gouvernemental. L’action bénévole peut également être évaluée par le bénéficiaire dans les heures suivantes. Vos évaluations peuvent ensuite être reconnues par les entreprises ou les fondations participantes et ces dernières encouragent par la voie de cadeau digital.



Avec NotifAide, BLE-Network a su reconnaître un besoin grandissant et le mettre en relation avec la nouvelle réalité du monde du travail post-pandémique. Créant ainsi un outil simple et sécuritaire, où gouvernements, organisations, entreprises et particuliers y trouvent leur compte.&nbsp;

Mercuriades 2024 : NotifAide, la révolution du bénévolat par une entreprise d’ici

Sans grande surprise, le secteur de la restauration demeure tout de même assez névralgique.



« Beaucoup de restaurants sont en difficulté, il y en a quelques-uns qui ont fermé leurs portes. Ce n’est pas joyeux, autant pour les restaurants que pour le commerce de détail. Ce sont des temps difficiles », énonce le directeur.



Le remboursement de l’aide d’urgence offerte durant la pause pandémique n’est toujours pas chose du passé, mais, progressivement, la MRC constate que les prélèvements s’amenuisent le quinzième jour du mois, signe que les entreprises en restauration terminent graduellement de rembourser leurs prêts. On est toutefois loin de voir les nouvelles enseignes de restaurants peupler les rues, d’après Steve Mitchell.



« S’il y en a qui ouvrent, c’est quand même dans une proportion beaucoup moins grande par rapport aux années passées », constate-t-il.



Démarrer une telle entreprise requiert maintenant un certain courage, bien que la MRC ne saurait déconseiller aux restaurateurs intrépides de venir s’installer chez elle, surtout avec un plan d’affaires solide en poche.



<h2>Économie et démographie</h2>



Dans tous les secteurs, y compris les plus prospères comme l’agroalimentation ou la manufacture, la main-d’œuvre manque malgré le bond démographique que connaissent les Laurentides depuis un moment.



« La croissance démographique n’est pas assez forte pour combler l’offre d’emploi, raison pour laquelle on a beaucoup recours à l’immigration », résume Steve Mitchell.



C’est d’ailleurs pourquoi il cible comme principal défi de la MRC celui « d’aider au niveau de l’employabilité ». Et les efforts y sont, affirme-t-il. Des projets en collaboration avec Laurentides en emploi sont à venir. Ils s’ajouteront au Programme d’accès à la collectivité (PAC) qui est mis sur pied dans la MRC grâce à l’aide financière du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).



« [Le Pac] va servir, au cours des trois prochaines années, à mieux intégrer les personnes issues de l’immigration et à les amener à participer pleinement à la vie sociale, culturelle et économique de la MRC. »



<h2>Offrir les ressources</h2>



Devant la situation, la MRC ne peut faire autrement que de bonifier les mesures mises à la disposition des entreprises. Le Fonds local de solidarité, combiné au Fonds local d’investissement, fait en sorte qu’elle peut maintenant accorder des prêts qui vont jusqu’à 250&nbsp;000 $, alors que la limite était autrefois établie à 150&nbsp;000 $. Les entrepreneurs sont définitivement plus nombreux à réclamer cette aide qu’à « l’habitude », ce qui, en un sens, est encourageant.



« Ça a pris un certain temps à se mettre en œuvre, mais maintenant, il y a un bon roulement au niveau de la demande », remarque Steve Mitchell, qui invite les entreprises de la région à recourir à ces fonds pour des projets qui ont quelque peu d’envergure.



Le directeur note que ces initiatives s’ajoutent bien sûr aux programmes plus anciens, tels que le Fonds de démarrage d’entreprise ou bien le Fonds d’entreprise d’économie sociale, dont les montants allouables ont aussi doublé après la plus récente révision du budget.



« On traverse une période difficile, mais on va finir par s’en sortir. 2024, si on se fie aux prédictions des experts, ne sera sûrement pas une grande année. Ça va être une année difficile, mais les choses vont se mettre à mieux aller tranquillement à partir de 2025 », espère le directeur.

Remorques CFT devient le leader canadien après le rachat de Hesse