C’est donc l’équivalent de 158 paniers de Noël, vendus au coût de 20 $ chacun, que l’organisme a reçus et a été en mesure de distribuer au cours de la période des Fêtes.
Rappelons que le Service d’aide Saint-Maurice, avec en tête sa responsable Claudette Éthier, voit, tous les deux jeudis, au dépannage alimentaire de familles et de personnes seules, démunies ou à faible revenu sur tout le territoire de la paroisse Saint-Luc, plus précisément dans les villes de Rosemère, Lorraine et Bois-des-Filion. Environ 140 familles bénéficient de cette aide toutes les deux semaines, tout au long de l’année.
Parmi les donateurs, mentionnons IGA Extra Famille Girard, pour un montant de 200 $, le député fédéral de Thérèse-De Blainville, Ramez Ayoub, pour un montant de 120 $, de même que les employés de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville qui ont remis, eux, 640 $, par l’entremise de Ginette Auger, membre du conseil d’administration de l’institution financière.
La pauvreté change
Aussi, ce déjeuner, auquel ont aussi pris part, outre le député Ramez Ayoub, le député provincial de Blainville, Mario Laframboise, le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, et le maire de Lorraine, Jean Comtois, aura été l’occasion d’entendre Mylène Barbe, travailleuse sociale au CLSC Thérèse-De Blainville, et Roger Barrette, intervenant communautaire au point de service de Thérèse-De Blainville du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides.
«La pauvreté a changé au fil des années. Ce ne sont plus des gens sur l’aide sociale qui font appel à des organismes comme le Service d’aide Saint-Eustache. Ce sont des gens qui, malgré un travail, peinent à joindre les deux bouts, un conjoint qui vient de perdre son travail, des gens qui ont des problèmes de santé mentale. Les paniers de Noël, oui, mais il faut aussi outiller ces gens pour qu’ils s’en sortent» , a raconté M. Barrette qui œuvre comme intervenant communautaire depuis 38 ans.
«La pauvreté que vivent des gens n’est pas toujours évidente. Elle peut s’expliquer par l’endettement, une séparation. La façade d’une maison, tout aussi belle soit-elle, peut cacher une autre réalité à l’intérieur» , a témoigné, de son côté, Mme Barbe, travailleuse sociale au CLSC Thérèse-De Blainville depuis 17 ans.
«C’est à la communauté de se rassembler, et pas toujours avec de l’argent. Un geste de soutien qui ne nous semble pas énorme peut représenter beaucoup pour la personne qui en bénéficiera. Autour de nous, on a toujours quelqu’un à aider» , ont conclu les deux conférenciers.
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