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Omer DeSerres: se réinventer toujours

Marc DeSerres

Omer DeSerres: se réinventer toujours

Publié le 30/09/2014

On en compte 34 au Québec, 8 en Ontario, et 3 à Vancouver. Les succursales Omer DeSerres (re)connues pour la vente de matériel pour artistes et de loisirs créatifs ont su faire face aux exigences du temps en arrivant à se réinventer au fil des années.

En constante évolution pour maintenir ses ventes, l’entreprise familiale, qui compte aujourd’hui une 3e génération, se veut la référence en matière de matériel d’artistes au Canada.

Marc DeSerres, petit‑fils du fondateur Omer DeSerres, en sait quelque chose lorsqu’il est question de croissance entrepreneuriale. À la tête de l’entreprise familiale depuis 1976, ce dernier montre du doigt l’expansion du commerce américain sur le territoire. Conférencier invité à la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville, le pdg s’est adressé aux gens d’affaires en leur présentant, sans détour, la réalité de l’entreprise.

«Il y a beaucoup d’invasion dans notre secteur. Ceux qui affirment qu’ils vont bien, qu’ils sont en croissance, sont des menteurs, affirme-t-il sans ambages. Dans un contexte d’économie difficile, c’est la fidélisation de notre clientèle qui s’est avérée importante. Omer DeSerres est très bien connu au Québec, une personne sur deux sait qui nous sommes.»

Avec quelque 40 000 produits en magasin, un look jeune et dynamique, des employés pour la plupart artistes eux-mêmes, Omer DeSerres s’est lancé dans la fidélisation de sa clientèle, par le biais d’une carte qui compte 300 000 clients. Une loyauté plutôt intéressante puisqu’elle constitue désormais 43 % du chiffre de vente de l’entreprise. Quant aux ventes sur Internet, elles sont proportionnelles à celles du magasin.

«Soixante‑quinze pour cent de nos produits sont le fruit du pifomètre. C’est à nous de trouver des fournisseurs. Nous achetons en Asie, en Europe, bref, on crée la demande, le marché», de continuer Marc DeSerres.

Signature

Outre sa nouvelle signature, une bande rouge que l’on retrouve dans le magasin, Omer DeSerres sait aussi flairer les bonnes affaires, comme le phénomène Rainbow Loom, ces petits bracelets en élastique qui ont fait fureur cet été. «C’était un phénomène incroyable; un client sur quatre en achetait au début de l’été», rappelle le conférencier.

Enjeux 2015

Les enjeux ne manqueront pas au sein de l’entreprise familiale. En amélioration constante de son site Internet, on prévoit également revoir la publicité, face au constat que le marché du publisac ne fonctionne plus. «On doit aussi augmenter notre présence sur les réseaux sociaux», de conclure M. DeSerres.

Soulignons qu’en 2009, DeSerres s’est lancée dans la décoration intérieure en proposant à sa clientèle un grand choix d’adhésifs décoratifs. En décembre, lancement de la nouvelle plate-forme améliorée du site [www.deserres.ca].