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La pub et la crise économique: copines-copines?

(Photo Michel Chartrand)

La pub et la crise économique: copines-copines?

Publié le 06/02/2009

«La tendance actuelle est alarmiste, spectaculaire, et vendeuse au niveau des médias», souligne d’emblée le vice-président des affaires corporatives chez Tapage Communications, André Bérubé. Se prêtant à l’entrevue de l’impact publicitaire sur la crise économique qui frappe actuellement le monde entier, celui-ci tempère toutefois. «Il faut être réaliste. La situation n’est pas rose en ce moment, mais elle demeure tout de même plus positive au Canada qu’ailleurs sur la planète», de continuer M. Bérubé.

Si les évènements catastrophiques apportent leur lot de ventes ou d’occasions d’affaires, la nouvelle-spectacle, elle, a déjà fait son nid, et ce, bien avant l’arrivée de la récession. À titre d’exemple: la grippe aviaire. «Il s’agit là d’une catastrophe anticipée qui n’aura finalement pas eu les effets escomptés ou promis, si ce n’est la sensation de plonger dans la nouvelle sans en ressentir les effets», apporte André Bérubé.

Catastrophe anticipée ou vraie crise économique?

Pour les semaines à venir, point d’étonnement. Il y a fort à parier que les campagnes publicitaires tableront davantage sur la catastrophe anticipée liée à la crise économique.
«Les messages publicitaires enverront davantage de messages à connotation «crise économique» d’ici les prochaines semaines. Et à force d’être mis en garde, les gens reporteront leurs achats ou se mettront en mode d’épargne», estime André Bérubé. «Mais, il faut faire attention de ne pas tomber dans le parano, avec tout ça» prévient-il.

Les clients de Tapage Communications ne semblent pas en mode réserve, sauf peut-être ceux du secteur de l’automobile ou les entreprises offrant des produits de luxe. Rien de dramatique pour l’instant. La tendance à la hausse s’observe plutôt vers les petites firmes qui emploient de 20 à 40 employés et qui prennent de plus en plus de place sur le marché. Récipiendaires de plusieurs prix, ces petites compagnies semblent prendre tranquillement de l’expansion. Remplaceront-elles les gros d’hier ou deviendront-elles les minces de demain?