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La Créativitéau Service D’une Signalisation Intelligente

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La Créativitéau Service D’une Signalisation Intelligente

La créativitéau service d’une signalisation intelligente

Publié le 15/10/2018

Créateur des fameux cônes orange que l’on voit très abondamment sur les chantiers routiers, Robert Laforce, président de Trafic Innovation, a décidé d’effectuer tout un virage pour mieux concentrer son entreprise de Saint-Eustache vers des produits répondant aux besoins de villes intelligentes. Aujourd’hui, ses produits, au moins un, dit-il, sont visibles dans presque toutes les villes du Québec, y compris celles des Basses-Laurentides, que ce soit à Saint-Eustache ou Boisbriand, par exemple.

Créateur des fameux cônes orange que l’on voit très abondamment sur les chantiers routiers, Robert Laforce, président de Trafic Innovation, a décidé d’effectuer tout un virage pour mieux concentrer son entreprise de Saint-Eustache vers des produits répondant aux besoins de villes intelligentes. Aujourd’hui, ses produits, au moins un, dit-il, sont visibles dans presque toutes les villes du Québec, y compris celles des Basses-Laurentides, que ce soit à Saint-Eustache ou Boisbriand, par exemple.

Ces produits, ce sont notamment ces afficheurs qui indiquent aux automobilistes s’ils roulent plus ou moins vite que la vitesse maximale autorisée dans un secteur donné, ces systèmes d’éclairage pour traverse piétonne, ou encore, le tout nouveau panneau à message Kameleon qui regroupe cinq produits en un.

Ces différents produits, c’est Robert Laforce qui les a développés avec son équipe. C’est lui, qui en 1999, a fondé l’entreprise Trafic Innovation, qui au départ, proposait sept produits, dont ces fameux cônes dont il était le plus important fabricant.

Développer de nouveaux produits

Malgré ce succès, l’entreprise connaît cependant des ralentissements dans ses ventes l’hiver, et Robert Laforce commence à réfléchir, en 2010, sur le développement de nouveaux produits destinés aux villes. «Je suis allé voir, à cette époque, les tendances du marché en Asie, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Sud. Ç’a duré deux ans. L’idée, c’était de faciliter la gestion de la circulation dans les villes avec une signalisation routière intelligente, conviviale et interactive» , explique l’homme d’affaires qui a toujours travaillé dans le domaine de la signalisation après ses études en marketing aux HEC, en 1980.

Ces deux années de prospection passées, Robert Laforce en consacre deux autres à temps plein au développement de nouveaux produits inspirés de ce qu’il a vu, avec des particularités nord-américaines. De premiers produits sont ainsi offerts et le nouveau marché représente, autour de 2015, 30 % des ventes de l’entreprise; alors que les 70 % restants concernent les ventes de cônes orange.

Un changement de cap

En 2015, Robert Laforce prend une importante décision pour l’avenir de son entreprise, celle de vendre sa division «Route sécuritaire» , incluant les fameuses balises orange. «C’était au sortir de la Commission Charbonneau, et les chantiers routiers ont alors chuté. Au lieu de faire faillite comme tous mes compétiteurs, j’ai décidé de changer de cap de façon drastique. C’était risqué, mais nous avions une base pour reconstruire l’entreprise» , qui se félicite de cette décision puisque Trafic Innovation offre aujourd’hui plus de 50 produits, compte sur plus de 30 employés à temps plein (ils étaient 16 au lendemain du virage) et enregistre une meilleure profitabilité.

Si l’entreprise est présente dans toutes les villes du Québec, elle l’est aussi ailleurs au Canada, en Ontario, à Vancouver et à Halifax. Elle a aussi commencé à exporter ses produits en Amérique centrale, un marché qui représente actuellement 40 % du chiffre d’affaires de Trafic Innovation, la balance se répartissant entre le Québec (50 %) et le reste du Canada (10 %).

Pour Robert Laforce, l’heure n’est surtout pas, à 61 ans, à la retraite. Mais il délaissera tout ce qui a trait à la gestion pour se consacrer sur le développement de nouveaux produits et marchés.

«Je ne veux pas arrêter, sinon je vais devenir fou à tourner en rond. C’est ma fille Véronique, qui lorsqu’elle reviendra de son congé de maternité, prendra la relève des opérations et de la direction générale de l’entreprise. Être créatif, c’est mon dada» , d’expliquer M. Laforce, qui aura maintenant tout le temps voulu de donner libre cours à cette créativité qui est sienne.