Le spectacle aura lieu le 24 novembre prochain, dès 20 h, à la salle Pierre Legault, de l’Académie Sainte-Thérèse, située au 1, chemin des Écoliers, à Rosemère. L’événement est tenu sous la présidence d&#8217;honneur de Suzanne Lefebvre, vice-présidente régionale marchés Laurentides et l&#8217;Outaouais, de BMO Banque de Montréal, et Éric Hébert, propriétaire du IGA Marché Hébert, à Saint-Eustache.
«Les profits réalisés lors de cette soirée feront partie des objectifs à atteindre, de la Fondation, pour soutenir l’Hôpital de Saint-Eustache dans son développement, dont trois projets: équiper la nouvelle salle de traumatologie dans le cadre de l’agrandissement de l’urgence, développer la médecine nucléaire et acquérir des équipements de haute technologie», a indiqué Diane D. Lavallée, directrice générale de la Fondation. Cette activité de financement a lieu dans le cadre de la campagne majeure de financement 2011-2015 de la Fondation, qui vise à amasser des fonds de 8 M$.
Le directeur général du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Lac-des-Deux-Montagnes, Roch Martel, a souligné l’importance des montants recueillis par la Fondation pour poursuivre la mission de l’Hôpital de Saint-Eustache. «Présentement, nous ne sommes pas en mesure de rendre des services à toute la population, dit-il. Environ 50 % des gens doivent se déplacer à l’extérieur pour avoir accès aux soins dont ils ont besoin. Lorsque la santé est fragilisée, il est important de pouvoir compter sur des services de proximité.»
Depuis les quatre ou cinq dernières années, l’Hôpital de Saint-Eustache est l’établissement qui accueille, toute proportion gardée, le plus de nouveaux spécialistes dans des domaines comme la radiologie, la cardiologie et la gynécologie. Des projets de dialyse rénale et d’ophtalmologie sont aussi dans les cartons du centre hospitalier. L’hôpital dessert une population de près de 250 000 personnes des territoires des MRC de Deux-Montagnes, Thérèse-De Blainville et du sud de la MRC de Mirabel.
Appelés à commenter la tenue du spectacle, Marie-Ève Janvier et Jean-François Brault ont souligné l’importance de soutenir des causes comme la Fondation Hôpital Saint-Eustache, rappelant que le fait de séparer les familles en cas de maladie était une raison de plus pour faire ce spectacle.
Au moment de la conférence de presse, on apprenait aussi que Marie-Ève Janvier et Jean-François Brault étaient en nomination deux fois plutôt qu’une au Gala de l’ADISQ 2014, dans les catégories Groupe de l’année et Spectacle de l’année – Interprète pour le spectacle Noël à deux. 
«Nous désirons souligner la participation de nos partenaires à ce jour, soit notre partenaire principal, BMO Banque de Montréal, IGA Marché Hébert, notre partenaire média, le Groupe JCL, et notre partenaire radio, Planète 104,9 et 102,1», a fait savoir Mme Lavallée.
Deux catégories de billets sont mises en vente: billets réguliers à 75 $ et billets formule VIP à 125 $, incluant coquetel dînatoire et rencontre avec les artistes.

Un Noël à deux avec Marie-Ève Janvier et Jean-François Brault

Mais au-delà de tout ce bruit, c&#8217;est une joyeuse bande de jeunes, cinq danseurs et cinq chanteurs, en plus de trois musiciens, qui s&#8217;est amenée sur scène samedi dernier. Avec pour résultat, un tableau souvent chaotique tellement le regard était constamment sollicité, qui par une interprétation, qui par un mouvement de danse. Qu&#8217;à cela ne tienne, les centaines de jeunes filles (en forte majorité) n&#8217;y ont vu que du feu, accueillant et appréciant chaque performance comme si c&#8217;était la meilleure.
Quant aux jeunes Mix4, ils ont livré avec beaucoup d&#8217;énergie leur spectacle, défilant les chansons l&#8217;une après l&#8217;autre, les entrecoupant parfois de timides tentatives de créer un lien avec la foule, souvent sans succès.
On retiendra surtout la forte présence sur scène du chanteur Réginald et la performance énergique de la danseuse Megan.
Faucon Fasse
Le populaire animateur de l&#8217;émission Vrack Attak, Pascal Morissette, a causé la surprise en montant sur la scène, en début de spectacle, pour réaliser son fameux Faucon Fasse. Son rêve? Vivre un moment de rock star, ce qu&#8217;il a fait, entouré de tous les Mix4. «Je viens de vivre l&#8217;un des plus beaux moments de ma vie!» a-t-il lancé, avant de quitter la scène tout aussi rapidement.
Cet extrait sera diffusé dans le cadre de son émission, diffusée sur les ondes de VRAK TV.
La tournée Mix4 se poursuit jusqu&#8217;en janvier 2015.

Musique: le bruit des Mix4

Et pourtant, on la retrouve dans toutes les cultures, les transcendant par son côté universel. En effet, nul besoin de mots lorsque le corps, les gestes et le rythme racontent l&#8217;histoire, porteurs de la multitude de significations que leurs donnent les chorégraphes et interprètes, de même que celles perçues par chaque spectateur.
Ce principe s&#8217;applique particulièrement au tout premier spectacle de la présente série Danse d&#8217;Odyscène, laquelle avait lieu le jeudi 16 octobre, au Théâtre Lionel-Groulx. Une assistance apparemment record a ainsi pu voir trois pièces, Dans ta tête et Six pieds sur terre, de la compagnie Maï(g)wenn et les Orteils, suivies de la Suite Logique, de DUSSO danse contemporaine.
Dansée par la chorégraphe Maïgwenn Desbois, Gabrielle Marion Rivard et Anthony Dolbec, Dans ta tête explore les peurs présentes en chacun de nous, sous un angle bien précis. Gabrielle a le syndrome de Williams, Anthony, celui d&#8217;Asperger et Maïgwenn est neurotypique, c&#8217;est-à-dire sans diagnostic. Dans cette optique, la chorégraphe s&#8217;interroge: avons-nous peur des mêmes choses? Utilisons-nous les mêmes moyens pour combattre ces peurs et comment s&#8217;expriment-elles à travers les corps et la rythmique?
Dans une atmosphère onirique visuelle et sonore, les interprètes y vont d&#8217;une gestuelle atypique, les lignes brisées, se mouvant tels des pantins désarticulés. Ils sont parfois prisonniers de faisceaux lumineux, crient, oscillent entre équilibre et déséquilibre, légèreté et lourdeur. Ils s&#8217;éloignent, se retrouvent, s&#8217;expriment par d&#8217;amples gestes sauvages, Gabrielle rit à gorge déployée&#8230;
Puis, avec Six pieds sur terre, le trio exorcise ses démons en abordant le délicat sujet du rejet, de l&#8217;intimidation. Ils traduisent leur impression d&#8217;être coupés du monde, le souffle coupé, les mains sur les oreilles. Les mouvements sont interrompus, saccadés, ils rampent, roulent, essaient d&#8217;avancer, mais sont retenus. Ils se débattent dans l&#8217;eau, dans l&#8217;air, puis se libèrent par des parenthèses parlées, les uns des stigmates et préjugés associés à leurs diagnostics et l&#8217;autre, de son passé de «rejetée même par les rejets». Le piano se fait inquiétant, lancinant, des idées sombres sont suggérées, mais l&#8217;instinct de survie est le plus fort et les interprètes marchent dans la lumière jusque dans la foule, leur communiquant cette irrésistible envie de vivre et de rire.
La seconde partie du spectacle nous transporte dans un tout autre univers, avec une tout autre façon de faire. En effet, dans une chorégraphie de Caroline Dusseault, les interprètes Georges-Nicolas Tremblay et Corinne Crane se placent, dans Suite logique, à la merci du public. C&#8217;est le hasard, via les cartes ou les dés manipulés par les spectateurs, qui décide du déroulement du spectacle, de l&#8217;éclairage à la musique, pour une représentation unique à chaque fois. Voilà un pari audacieux relevé par des danseurs ayant le goût du risque!
Ces derniers sont en effet constamment en position de vulnérabilité, prêts à toute éventualité. Par exemple, les interprètes utilisent le iPod d&#8217;une spectatrice pour la piste sonore de tout un numéro, ce qui les pousse à improviser ensemble, à brûle-pourpoint, démontrant leur grande polyvalence et une incroyable capacité d&#8217;adaptation. Même son de cloche du côté de ce numéro original où les interprètes traduisent en danse des témoignages recueillis avant le spectacle, dépeignant des rencontres marquantes.
Alors que l&#8217;on suit la progression du spectacle sur un tableau indicateur, celui-ci révèle quelques surprises qui mettent les spectateurs à contribution, tout comme la grande fête que s&#8217;offrent Georges-Nicolas Tremblay et Corinne Crane à la toute fin de la soirée, alors qu&#8217;ils reprennent en main les rennes du spectacle.
Le maître de cérémonie Frédéric Lapierre nous promettait, avant le début du spectacle, «autre chose, à défaut de quelque chose de plus gros» que l&#8217;an dernier, en référence à la prestation des Ballets Jazz de Montréal en ouverture de la précédente saison. Et nous avons effectivement vu «autre chose», au cours de cette rafraîchissante soirée placée sous le signe de la différence et de la créativité.