L’artiste se dit fascinée par le tantrisme de la doctrine bouddhiste, ce qui résulte en des scènes sensuelles peintes cependant avec une grande pudeur, ne révélant en fait que la symbolique du baiser et de l’étreinte amoureuse.
L’artiste utilise aussi le crayon, l’acrylique et l’huile dans une esthétique figurative, quoique les formes comme les couleurs participent à une redéfinition des contours qui confèrent un style assumé à l’artiste.
Née au Québec d’immigrants bien évidemment italiens établis chez nous depuis le milieu du siècle dernier, Viviana Giuliani a beaucoup voyagé en Europe et l’autodidacte a su trouver un mentor en la personne de Littorio Del Signore, c’était à l’automne 2002.
L’exposition d’une fin de semaine est désormais terminée, mais un saut sur le site Internet de l’artiste vous permettra de voir ces tableaux d’assez grand format et vous y constaterez une présence active de la dame à nombre d’événements culturels et d’expositions, ainsi que des salons thématiques.
L’artiste souffle le chaud et le froid dans ses coloris en utilisant des ombres fortes sur de grands tableaux et les lèvres expriment l’aspect sexuel de l’étreinte, souvent avec des couleurs écarlates.
La sculpture est aussi une dimension du talent de l’artiste et ses tableaux sont souvent recouverts d’un vernis. Impressionnisme, semi-abstrait et pop art sont autant de termes qui définissent bien l’artiste établie dans les Laurentides.