Cet événement en englobe plusieurs, à commencer par la Maison des métiers d’art qui célèbre ses 25 ans et revendique par le fait même le titre de doyenne en son genre dans la région.
Maison des Métiers d’art et illumination
Tenue à la Maison Lachaîne depuis toujours, la Maison des métiers d’art de Sainte-Thérèse accueillera, du 19 novembre au 6 décembre, une cinquantaine d’artistes et d’artisans offrant des produits uniques et variés. Ce sera l’occasion d’y faire ou d’y compléter ses emplettes du temps des Fêtes, parfois dans une ambiance musicale assurée, le dimanche après-midi, par la pianiste Marie-Pier Allard.
On signale que les visiteurs pourront participer au tirage d’un panier-cadeau d’une valeur de 250 $ et de 25 cadeaux-surprises. La maison ouvrira le jeudi et le vendredi, de 11 h à 21 h, de même que le samedi et le dimanche, de 11 h à 17 h. Tous les modes de paiement, ou presque, seront acceptés (comptant, Interac, Visa et Master Card).
L’ouverture officielle de la Maison des métiers d’art coïncidera avec un autre moment particulièrement prisé des Térésiens, la soirée d’illumination du centre-ville, qui aura lieu 19 h, à la Place du Village. «Les gens nous en parlent déjà quand on les croise. Maintenant, ils savent quand elle aura lieu», de dire la mairesse, Sylvie Surpenant, qui invite les familles à y être, d’autant plus qu’un DJ y installera une ambiance musicale de circonstance. Un spectacle pyromusical est également prévu.
Marché de Noël et chasse aux lutins
Institué lui aussi depuis cinq ans, le Marché de Noël déménage, quittant son emplacement initial de la rue Roux pour aller s’installer sur la Place du Village. «Cette année, on atteint un autre niveau», de dire le responsable de l’activité, Luc Gauthier.
De fait, en plus des artisans et producteurs du terroir qui s’y installeront du 27 novembre au 20 décembre, les visiteurs y rencontreront le Père Noël, auront accès à des tours de carriole, se verront proposer des dégustations gratuites de bières chaudes, trouveront une mini-ferme, profiteront de l’animation musicale d’un chansonnier (à la lueur d’un feu de camp) et verront à l’œuvre le sculpteur sur glace Laurent Godon qui, durant le premier week-end, réalisera une œuvre sous leurs yeux.
Par ailleurs, le Groupement des entreprises de Sainte-Thérèse (GEST) relance la chasse aux lutins qui se cacheront dans les commerces participants du centre-ville, où vous serez mis au défi de les trouver. Chemin faisant, vous serez invités à vous procurer une carte que vous ferez estampiller dans les commerces visités (un minimum de quatre). Cette carte vous rendra éligible au tirage de trois paniers-cadeaux d’une valeur de 200 $.
Le président du GEST, Charles-Éric Gionet, en a d’ailleurs profité pour souligenr la particularité des commerces qui se trouvent désormais au centre-ville térésien : «La mode est à l’achat local et aux produits spécialisés. On a tout ça, ici.»
Notez que la programmation détaillée de l’événement Le Village devient maboule! est accessible au [www.sainte-therese.ca].

Sainte-Thérèse : Le Village devient maboule!

C’est aussi un premier pas dans le monde littéraire pour celle qui fut éducatrice en milieu scolaire pendant 20 ans avant que des problèmes de santé ne la poussent prématurément vers la retraite. Ironie du sort, c’est justement ce qu’elle attendait pour se mettre au travail et réaliser son rêve de jeunesse. «C’est arrivé plus vite que prévu. C’est un mal pour un bien», de dire celle qui garde les séquelles (manque de concentration, perte de la mémoire, légère paralysie à une jambe et une main) d’une tumeur au cerveau qui est venu bouleverser bien des choses, alors qu’elle n’avait que 23 ans. Les malaises s’aggravant avec les années, la voilà donc, au berceau de la cinquantaine, avec des idées plein la tête et du temps pour les coucher sur papier.
Deuxième vie
Or, le premier volet de Deuxième vie porte en sous-titre la mention Nouveau départ et met en scène un jeune Montréalais de 15 ans nommé Liam qui, en compagnie d’une jeune Américaine, Lydia, 12 ans, utilise les réseaux sociaux afin de bâtir un réseau de jeunes écologistes qui misent sur la force de frappe de la majorité pour convaincre les habitants de la terre entière que l’état de notre planète est lamentable et qu’il est plus qu’urgent d’agir. L’absence d’une réelle volonté politique de changer les choses sera, dès lors, leur principal antagoniste.
Mais voilà que leur appel sera entendu par un certain Marzouk, un habitant de Novotaria (une planète semblable à la Terre) qui propose de les aider. Une délégation de jeunes Terriens part donc sur la planète de Marzouk et en revient avec une proposition qui vient clore le premier tome.
Lancement
L’ouvrage fait 140 pages et est publié à compte d’auteure, avec la complicité des Éditions Mini Génie, un centre de formation et d’édition qui offre différents services à ceux qui, comme Carole Leclerc, ont besoin d’être épaulés dans leurs projets littéraires.
Celle-ci n’en est d’ailleurs pas à une première tentative puisqu’elle raconte avoir écrit un roman d’aventures, à la dactylo, alors qu’elle était âgée de 13 ans. «Je l’ai fait corriger par mon professeur de français, j’ai mis le manuscrit dans une enveloppe que j’ai adressée aux Éditions Hachette… sans jamais l’envoyer», raconte Carole Leclerc.
Voilà que son rêve de publier un bouquin trouve enfin une résonance dans le réel, alors qu’un lancement est prévu le mardi 24 novembre, à compter de 18 h 30, à la Bibliothèque Paul-Mercier de Blainville, sise au 1003, rue de la Mairie. On vous demande de confirmer votre présence en écrivant à l’adresse bestcarolina@hotmail.com.

Livres: la Deuxième vie de Carole Leclerc

Si le nom vous dit quelque chose, c’est qu’on vous a souvent parlé de ces musiciens qui habitent tous la région et qui, en plus de faire leur marque sur la scène musicale (le groupe a notamment remporté la finale montréalaise du concours Emergenza, en 2013), sont associés depuis 2011 au Studio de la relève, un OSBL rosemérois à qui l’on doit notamment la paternité du concours Paroles et musique.
Ce concours, tenu dans les écoles secondaires de la région, permet aux étudiants de proposer des textes poétiques qui sont mis en musique par des musiciens régionaux, comme c’est le cas pour Nöyze, notamment. Une participation à ce concours, soumet le fondateur du Studio de la relève, Christophe Danetz, peut fournir à un décrocheur potentiel l’occasion de vivre une expérience valorisante, de donner un sens à l’école et d’y prendre plaisir.
Pour M. Danetz, le lancement de cet album vient aussi fournir la preuve que son organisme peut désormais offrir un environnement professionnel à tous les musiciens émergents qui atteignent ce niveau dans leur évolution artistique.
From here on out
C’est donc un album contenant dix chansons, toutes en anglais, que proposent les gars de Nöyze, à commencer par le chanteur et guitariste Adrien Harvey, lequel pivote un groupe qui mise sur les talents conjugués du guitariste Alexis Danetz, du bassiste Chester Alarie, du claviériste Louis-Philippe Poisson et du batteur Mat Roots.
Tous sont excellents et proposent un rock planant, construit sur des structures simples, des motifs généralement créés à la guitare et sur lesquels chacun y va de sa contribution (batterie bien appuyée, des solos qui s’étirent langoureusement à la guitare, notamment), on joue avec les sons et les ambiances jusqu’à l’ambiance désirée, jusqu’au consensus.
Les thèmes sur lesquels on joue de la plume tournent autour de l’idée du renouveau, de la vie qui change, tant sur le plan émotionnel que dans les relations interpersonnelles, sur l’idée que l’on doit parfois passer à autre chose.
«On a écrit des chansons qui peuvent se jouer autour d’un feu, avec une guitare. On gratte des accords, on y met la voix, on échange nos idées, tout se fait en groupe et démocratiquement», indique Adrien Harvey. Le guitariste Alexis Danetz ajoutera que la même dynamique anime les mebres du groupe en studio. «Nous aimons tous la même bonne vieille musique, dit-il. Nous ne sommes pas des fervents de trucages. Ce que vous entendez sur l’album, c’est ce qu’on est capable de jouer.»
Prophète en son pays
Bien entendu, les membres de Nöyze souhaitent maintenant se faire connaître du plus large public possible et aimeraient bien se faire prophètes en leur pays en multipliant les apparitions sur les scènes locales. «Beaucoup d’artistes doivent aller faire carrière ailleurs, alors ce serait bien que le contraire se produise. Il y a beaucoup de diffuseurs et de salles de spectacles dans la région», plaide Christophe Danetz.
Sachez au moins que l’album de Nöyze est vendu chez HMV et que l’on a même accès à un premier clip, celui de la chanson Trap, qui a été vu des milliers de fois sur Youtube, mais peut-être pas encore par vous.
Vous pouvez également visiter le site Web du groupe, au [http://noyzemusic.com].