Les neuf participants ont été sélectionnés à la suite de leur prestation à la finale locale de leur cégep. Ils présenteront des numéros de musique, de chant, d&#8217;humour, de cirque et de danse.



Ouvert au grand public, le spectacle débutera à 19 h 30, au Théâtre Lionel-Groulx, au 100, rue Duquet, à Sainte-Thérèse. Les billets sont <a href="https://odyscene.com/programmation/finale-regionale-de-cegep-en-spectacle-centre-ouest-2024/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">en vente en ligne</a>.



Après la tenue de chacune des cinq finales régionales, les numéros sélectionnés seront à nouveau interprétés, cette fois, à la finale nationale, qui se déroulera le 27 avril au Cégep de Rimouski.

Maintenant âgée de 75 ans, l’aînée de la famille Dion a pourtant un agenda fort rempli. Elle s’active à la Fondation Maman Dion en plus d’être ambassadrice de la Maison Adhémar Dion, qui offre des soins palliatifs à Terrebonne, où s’est d’ailleurs retrouvé son frère Daniel, disparu quelques jours à peine après le décès de son beau-frère, René Angelil.



Le talent vocal des membres de la famille Dion est bien connu. La riche voix de Claudette est peut-être celle qui se distingue le plus après celle de son illustre benjamine, Céline.&nbsp;



Hommage à une icône



Cette tournée en hommage à Piaf à grand déploiement, une artiste qu’elle admire par-dessus tout, Claudette Dion en rêvait depuis longtemps. « Piaf avait un courage incroyable et savait chanter l’amour comme personne d’autre », dit-elle.&nbsp;



Ce n’est pas la première fois qu’elle chante les chansons de Piaf. L’occasion lui avait été présentée au début des années 2000, après que le célèbre manager Angelil lui ait conseillé de se pencher sur le répertoire de l’icône musicale.&nbsp;



Lorsqu’elle y repense, Claudette Dion s’en émeut. « C’est une histoire très tendre et émotive, survenue peu avant Noël, alors que René m’avait dit&nbsp;: « tu es la marraine de Céline et j’aimerais qu’elle reçoive un cadeau qu’elle n’a pas. Offre-lui une chanson ». »



Ce qu’elle fait, puis voilà donc qu’elle se retrouve à l’émission de Michel Jasmin pour y chanter&nbsp;L’Hymne à l’amour,&nbsp;en direct. Puis à TVA.&nbsp;



Sa prestation n’est pas passée inaperçue, se souvient-elle. « Quand tu chantes l’amour pour ta petite sœur, c’est sûr que l’émotion passe. »



S’ensuivront 70 spectacles au Casino de Montréal, mais surtout l’offre de se produire à L’Olympia. Sur le coup, un peu inconsciente de son talent, elle croit qu’on lui parle de la salle L’Olympia, rue Sainte-Catherine.



Or, ce qu’on lui propose, c’est de se produire en première partie du spectacle du chanteur français Franck Michaël, sur la réputée scène de L’Olympia, à Paris, durant trois semaines.



Piaf, prise deux



C’était en 2003. Depuis, Piaf s’est quelque peu endormie au Québec sans Claudette Dion. Mais voilà qu’on offre à nouveau à cette dernière de réinterpréter les grands succès de la chanteuse française et de partager la scène avec deux acolytes et non les moindres&nbsp;: Nathalie Choquette, soprano bien connue, et Rita Tabbakh, dont la riche voix a été découverte dans plusieurs comédies musicales, entre autres dans La Famille Adams, et qui enseigne le chant au Collègue Lionel-Groulx.&nbsp;



Titré&nbsp;Il était une voix…Piaf, ce spectacle en trio illuminera les plus beaux titres du répertoire popularisé et parfois moins connu de celle désignée comme une grande artiste malgré sa toute petite taille.



Quant à Claudette Dion, la musique ayant toujours fait partie de sa vie, elle ne veut pas s’en éloigner. Tout au long de la tournée d’une vingtaine de la Belle Province, elle voyagera avec son inséparable sac noir fétiche qui porte l’inscription&nbsp;:&nbsp;La vie sans musique serait une erreur.&nbsp;

Claudette Dion sur scène avec Il était une voix…Piaf 

Plusieurs centaines de jeunes même, estime l’artiste originaire de Baie-Comeau et qui a consacré une partie de sa vie au chant en plus de sa carrière d’ergothérapeute pour une jeune clientèle.



Chœur classique des Basses-Laurentides



Après avoir chanté durant huit ans dans le Chœur classique des Basses-Laurentides, elle en prend la direction en 2020. Cette chorale qui avait perdu la plupart de ses choristes reprend vie grâce à l’ardeur qu’elle y consacre.&nbsp;



Un défi relevé avec brio. Des trois chanteurs qui restaient, le cœur est désormais composé de 24 choristes, cinq hommes pour dix-neuf femmes.&nbsp;



« C’est difficile de recruter des hommes dans une chorale », assure Janice Goodfellow.



Une réalité d’ailleurs difficile à comprendre pour cette femme qui chante depuis ses 14 ans et qui aime tant le chant qu’elle a complété des études universitaires en la matière, malgré un emploi du temps déjà bien occupé par sa carrière et sa famille de quatre enfants.&nbsp;



La persistance avec laquelle elle s’est consacrée à sa passion s’est toutefois révélée payante. Elle a ainsi travaillé sous la direction de plusieurs chefs d’orchestre&nbsp;: l&#8217;Ensemble Vocal Richard&nbsp;Ducas, McGill Choral Society,&nbsp;Cantare&nbsp;Youth&nbsp;Choir, St-Lawrence Choir, l&#8217;Ensemble vocal&nbsp;Cantivo, le&nbsp;Choeur&nbsp;de l&#8217;OSM.&nbsp;À&nbsp;travers cette expérience chorale variée, elle a travaillé sous plusieurs chefs comme Richard&nbsp;Ducas, Diane&nbsp;Geoffrion, Mary Jane&nbsp;Puiu, Iwan Edwards, Charles&nbsp;Dutoit, Patricia Abbott et Robert Shaw.&nbsp;



Transmettre sa passion



En créant la petite chorale bilingue dans sa municipalité pour y attirer une clientèle de 6 à 17 ans, Mme Goodfellow souhaitait propulser cette forme de chant auprès des jeunes, les initier au chant classique et les pousser à continuer le chant, une fois adultes.



C’est que chanter comporte toute une série d’avantages certains pour les jeunes. « Le chant choral est un moyen très efficace d’apprendre la théorie musicale, de former l’oreille et d’améliorer sa musicalité.



Mme Goodfellow en est convaincue, l’exercice d’une activité artistique permet aux enfants de développer leur constance. « Les enfants apprennent aussi la valeur de l’effort soutenu. Il a été démontré que de pratiquer la musique accroît les capacités de concentration chez l’enfant, ce qui aide au rendement scolaire », dit-elle.



«&nbsp;Mais le chant choral est un vrai plaisir, une source de détente, d’expression. C’est une activité artistique passionnante et enrichissante. Pour tout enfant âgé de 6 ans (première année) à 16 ans, Le Petit Chœur de Rosemère, c’est la façon d’expérimenter tout ça!&nbsp;», lance Mme Goodfellow, directrice musicale, chef de chœur.



Fière du chemin parcouru, Janice Goodfellow a confié la direction du Petit cœur de Rosemère l’an dernier à Christopher Ducasse. Janice Goodfellow laisse un héritage bien rodé.&nbsp;&nbsp;

Place à la finale régionale de Cégeps en spectacle