Intitulé Concert Classique et Inspiration, le concert des Chanteurs de Lorraine et leur ensemble musical comprendra notamment des oeuvres classiques de Karl Jenkins (Adieumus), Claude Debussy (Beau soir), Beethoven (Hallelujah), Dvorak (Kyrie), Gabriel Fauré (Les Berceaux, Madrigal, Pavane et Sanctus) et Charles Gounod (Sanctus et Benedictus).
À ce volet purement classique se grefferont quelques chansons populaires, dont celles d&#8217;Allister MacGillivray (Away from the roll of the sea), Claude Champagne (Et moi, je m&#8217;en passe), Agustin Lara (Granada), Charles Trenet (La mer) et Sally K. Albrecht (Wakat wa amani). «C&#8217;est un concert d&#8217;été, alors on essaie d&#8217;offrir quelque chose de plus léger, de plus accessible», fait valoir Mme Penner.
Chercher les émotions
Pendant la rencontre avec Mme Penner, un mot revenait sans cesse: émotion. «C&#8217;est à ça que sert la musique, à nous faire ressentir des émotions», indique-t-elle. Dès lors, sa quête d&#8217;œuvres et de chansons en vue du prochain concert n&#8217;avait plus qu&#8217;une visée: chercher les émotions.
Le concert des Chanteurs de Lorraine aura lieu les jeudi 4 juin, à 20 h et samedi 6 juin, à 19 h 30, au Centre culturel de Lorraine. Pour l&#8217;occasion, la chef de chœur Sandra Penner dirigera 32 choristes. Également sur scène, la pianiste Mireille Santerre, la soprano Claudia Giulliani, le violoniste Carl Beaudoin et le contrebassiste Alain Naud. Jambee et flûte traversière se feront également entendre, le temps de quelques pièces.
Les billets, vendus au prix unitaire de 25 $ et 10 $ pour les enfants de 10 à 15 ans, seront disponibles à la porte, le soir du concert. Ils sont aussi disponibles en pré-vente, au coût de 20 $, aux endroits suivants: Fleuriste La Rose blanche, bibliothèque de Lorraine et Uniprix Lorraine.
Pour information ou réservation, composez le 450-965-0721 ou visitez le [www.leschanteursdelorraine.ca].

Les 4 et 6 juin: le concert classique des Chanteurs de Lorraine

C’est dans ces mots que Charlem Lepeintre a illustré la démarche entourant le concept collectif de la murale de l’école Alpha de Rosemère. Ce projet, qui a rassemblé plus de 700 élèves, a permis aux jeunes apprentis de laisser leur marque (indélébile) dans la cour d’école.
«Les jeunes venaient une demi-classe à la fois. Ils étaient reçus dans un local où chacun avait un pinceau, une couleur. Une tache était  attribuée à chaque élève, et c’est de cette façon que je les gérais, à la manière d’un chef d’orchestre, avec un peu de jaune par là, du vert par ici, du rouge par là.»
Au total, il aura fallu plus de deux semaines de travail assidu échelonné sur trois semaines pour la réalisation de cette imposante murale. Rappelant l’importance de laisser quelque chose de coloré et pleins de vie, à  l’image même des élèves, Charlem a expliqué la signification des trois tableaux composant la murale.
«Tout d’abord, celui-ci représente le génie, une créature mystique qui est capable d’inventer, de faire d’apparaître les choses. Ici, on voit la courbe bleue, celle-là qui représente l’esprit qui rencontre la nature. Il se crée alors des choses et le génie peut grandir. Le génie part (deuxième fresque) et va rejoindre le cygne qui est un être gracieux, fort, à la beauté intéressante. Il ouvre grand ses ailes pour vous protéger, vous aider à croire dans vos rêves. Le dernier représente l’espace, notre relation avec l’espace, car nous venons tous d’une étoile. Dans chacun d’entre vous, il y a un génie, une étoile, et tout cela représente le cycle de l’univers en relation avec la créativité.»

École Alpha de Rosemère: la grande murale de Charlem et ses peintres

Formé de quatre bons amis, Danny Demers à la voix, Philippe Massicotte à la guitare, Maxime Larochelle à la basse et Christopher Nicolas à la batterie, Korum roule sa bosse depuis quelques années sur différentes scènes en présentant du matériel original, mais aussi en reprenant les grands succès d&#8217;artistes et groupes québécois tels que Jean Leloup, Vincent Vallières, Les Trois Accords et Éric Lapointe, pour ne nommer que ceux-là.
«Quand tu es un band de composition comme nous, d’affirmer Philippe Massicotte, il est difficile d’attirer du monde et d&#8217;avoir un bon cachet. On nous propose souvent de prendre les recettes d’entrée, comme ça, s’il y a du monde, on fait de l’argent. C&#8217;est pour cette raison qu&#8217;on inclut aussi des covers dans nos shows.»
C&#8217;est en gardant cela en tête que le spectacle qu’a monté le groupe thérésien pour l’été comprend donc, bien sûr, les cinq chansons qui se retrouvent sur l’album et beaucoup d’autres de leurs compositions, mais aussi de nombreux succès d&#8217;artistes québécois destinés à faire lever les spectateurs de leur siège.
«Un groupe que nous aimons tous, et ce, même s’il n’est pas francophone, ce sont les Red Hot Chili Peppers, a expliqué Philippe pour parler des sources d’inspiration du groupe lorsque vient le moment de composer une nouvelle chanson ou de choisir un succès à interpréter. On est des gros fans de rock qui groove avec de la basse, a-t-il poursuivi. On aime ça que les gens puissent danser sur toutes nos tounes.»
Déjà du succès
Sur l’album éponyme lancé par Korum, on retrouve notamment la pièce Cruellement belle qui trône actuellement en 35e position du Palmarès Top 100 Correspondant de l’ADISQ.
Comme Philippe l’affirme, bien que le groupe «voulait faire ce qu’il voulait, et non pas ce que la radio voulait» Cruellement belle, comme les quatre autres chansons qui ont été conservées sur le CD, a un potentiel radiophonique certain, de par son refrain entre autres qu’il est difficile de ne pas fredonner après l’avoir entendu.
«Nous avons tenté notre chance avec les radios de Montréal avec cette chanson, mais même si elle a connu du succès en région et même au Nouveau-Brunswick, elle n’est pas passée au premier tour. Nous essaierons de nouveau sous peu. Ce serait bien qu’on nous laisse notre chance», de dire le guitariste de Korum, précisant par ailleurs que Loin d’ici, une autre pièce de l’album, a déjà été diffusée par plusieurs stations de radios, dont NRJ à Montréal.
Ceux et celles qui souhaitent voir Korum sur scène seront heureux d’apprendre que le groupe sera à Pointe-aux-Trembles le 29 mai et à Boucherville, au début de l’été, à l’occasion des événements Relais pour la vie qui y sont présentés.
Le groupe aurait évidemment aimé avoir l&#8217;opportunité de chanter devant les siens lors de la Saint-Jean-Baptiste, mais on ne leur a toutefois toujours pas envoyé d’invitation à cet effet.
«Si on pouvait jouer à la Saint-Jean à Sainte-Thérèse, ce serait super, a conclu Philippe Massicotte. Nous ne sommes pas engagés politiquement, mais c’est naturel pour nous de composer en français, de chanter en français et de parler au monde en français.»
Pour en savoir plus, il suffit de visiter la page Facebook du groupe en tapant «Korum» dans le moteur de recherche.