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Histoires étranges… et bizarres!

Histoires étranges… et bizarres!

Publié le 16/10/2009

C’est aussi l’histoire du gars qui rêvait de monter sur scène et qui se lamentait pour une ixième fois: «J’ai plein de choses à raconter!», «Alors, vas-y, c’est tout», de lui répondre la petite voix. Comme quoi, de réfléchir Frédéric Lapierre tout haut, on est souvent le propre saboteur de nos idées.

C’est arrivé l’année dernière. Notre homme, qui n’avait jamais cessé d’écrire, voulait faire vivre ses histoires. Voilà donc son projet de lecture publique soumis et accepté par le FAIT, le Festival de théâtre à l’Assomption. C’était pourtant si simple. Ce premier récital, intitulé Un grand amour(s), lui permet alors de livrer ses textes amoureux-tendres devant un public qui manifeste bruyamment son appréciation. «J’avais oublié que mes textes pouvaient être drôles», de dire celui qui était invité, par la suite, à reprendre tout ça sur la scène de l’église Sacré-Cœur de Sainte-Thérèse, ce nouveau lieu de diffusion du Théâtre Lionel-Groulx.

La chose a si bien fonctionné qu’on remet ça, au même endroit, cette fois à la faveur d’un spécial Halloween intitulé Histoires étranges… et bizarres!, qui sera présenté le samedi 31 octobre. Vous y entendrez des textes de Frédéric Lapierre, puisés dans Le Banc et dans un deuxième recueil de nouvelles à paraître (La fin de la peur), dans lequel il exploite le filon fantastique et le récit d’anticipation.

Sur scène, Frédéric Lapierrre sera accompagné de la comédienne Marilyn Perreault. Ils incarneront alors un couple qui éprouvera toutes sortes de difficultés à faire ce qu’il était venu faire: lire des textes. «Le premier livre n’existe plus, le deuxième n’existe pas, et pourtant je peux les utiliser, faire en toute simplicité quelque chose qui fera plaisir et me payer le luxe de jouer avec une actrice que j’admire», dit-il en se pinçant presque.

Et comme souvent chaque chose en provoque une autre, Frédéric Lapierre est devenu un producteur obligé, quand l’Union des artistes lui a signalé que, pour monter sur scène, il lui fallait être représenté par une entité légale et signer des contrats en bonne et due forme. C’est là qu’est née Petite tortue topiste, un organisme à but non lucratif qui lui permet donc de s’autoproduire. Il n’a pas l’intention de le faire pour d’autres mais, comme il le dit lui-même, c’est l’année de tous les possibles, alors on verra bien. Souhaitons que ça ne prenne pas dix autres années.

Pour assister à cette soirée de lecture, contactez la billetterie du Théâtre Lionel-Groulx au 450-434-4006 ou www.theatrelg.com, section .