Les années ont rapporté leur lot d’expérience et Geneviève Gagnon est tout à fait à l’aise sur les planches. Son énergie est constante et le jeu très dynamique. Le seul hic, c’est que ça manque vraiment de punch.
Il n’y a pas d’innovation quant aux sujets puisés dans la vie de tous les jours qui nous amènent jusque chez le gynécologue. C’est un humour sans jeu et dépourvu de personnages que nous livre l’humoriste, avec quelques rires, certes, mais pas de grands éclats.
Il faudrait assurément un travail de script et l’ajout de bonnes lignes pour relever la sauce, sinon ce spectacle ne se distingue d’aucune façon.
D’autant plus que les jeunes comiques que l’on voit s’éclater sur cette même scène lors des soirées Mort de rire s’avèrent souvent très inventifs, avec une personnalité distincte et un humour empreint de nouveauté.
Quoiqu’il demeure difficile de critiquer un spectacle encore incomplet. Claudine Mercier avait, elle aussi, paru moins efficace qu’à l’habitude dans cette formule destinée à être remodelée.
Dominique Paquet, le 4 mars
Il y aura cependant tout un mois en humour dans la grande salle du Théâtre Lionel-Groulx, à compter du 4 mars, avec Dominique Paquet, puis Philippe Bond en supplémentaire le 10 mars, Michel Barette le 12 mars et finalement André Sauvé le 27 mars.
On terminera la saison les 28 et 29 avril avec Daniel Lemire, mais Patrick Groulx sera en résidence tout l’été. Pour davantage de renseignements, passez sur le site [www.theatrelg.com] ou bien composez le 450-434-4006.