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Robert Leclerc peint à la spatule, ce qui donne un caractère unique à ses œuvres. Crédit photo Christian Asselin

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Robert Leclerc en compagnie de son épouse et partenaire d’affaires, la galeriste Claudia Renzo. Crédit photo Christian Asselin

Galerie d’art Robert Leclerc: un artiste peintre de renom s’installe à Mirabel

Publié le 20/03/2017

Après avoir exploité sa galerie d’art à Sainte-Adèle et Saint-Sauveur, voilà que l’artiste peintre de renommée internationale Robert Leclerc déménage une fois de plus ses pénates. Depuis le mois dernier, il est maintenant installé à Mirabel où il invite d’ailleurs le public à venir le voir peindre en direct.

Exposées un peu partout dans le monde, tel qu’aux États-Unis, en Autriche, en Chine, en Islande, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Australie, à Dubaï et bien sûr au Canada, pour ne nommer que ces pays, les œuvres de Robert Leclerc, affirmeront les amateurs d’art, ont ce petit quelque chose d’unique.

Ce caractère distinctif vient, entre autres, de la technique utilisée depuis près de 30 ans par l’artiste, une technique, à la spatule, qui lui est propre et qu’il a perfectionnée au fil du temps.

«Mon premier tableau faisait dur, mais c’est à force d’années d’entraînement que j’ai finalement trouvé ma technique, ma signature.»

Cette signature dont il est si fier «est unique sur la planète et ne s’est pas trouvée du jour au lendemain», se targue Robert Leclerc qui affirme avoir peint des milliers de tableaux pour la dénicher et l’apprivoiser.

«Ma démarche artistique a été longue à trouver, cela m’a pris plusieurs années à sortir des styles, mais quand c’est une passion, le temps n’existe plus. Je n’ai pas voulu avoir d’influence de qui que ce soit. Mon mentor, c’est moi-même à l’intérieur.»

De président de PME à artiste

Président d’une entreprise spécialisée dans le verre pendant plusieurs années, Robert Leclerc a tout abandonné, au début des années 90, pour suivre sa voie. Las du stress quotidien propre au milieu des affaires, n’écoutant que son cœur, il a troqué son bureau de travail pour un chevalet.

«Jamais, à cette époque, je ne me serais attendu à devenir artiste peintre. Jamais de ma vie! lance Robert Leclerc. Je dessinais tout le temps lorsque j’étais jeune, c’était l’une de mes passions, mais de là à en faire un métier!»

C’est pourtant ce qui s’est produit lorsqu’il a profité d’un remaniement au sein de sa compagnie pour se diriger vers le domaine qui l’appelait.

«J’avais une réelle passion pour la peinture. Quand j’embarquais là-dedans, c’était une belle évasion.»

Des fleurs aux paysages lumineux

Ce sont des fleurs qui ont orné ces premiers tableaux, mais rapidement, conscient, comme il le dit, qu’il ne pourrait «faire des fleurs toute sa vie», il a tranquillement inclus des paysages, des personnages et des animaux à ses œuvres.

«J’ai voulu être flexible, explique Robert Leclerc, en me dirigeant aussi vers le semi-abstrait et l’abstrait pour décoller du figuratif, mais lorsque tu lis le tableau et que tu prends un peu de recul, même s’il est abstrait, tu réalises que le figuratif y a toujours sa place, tout dépendant ce que je veux reproduire sur la toile.»

Une chose est certaine, qu’elle soit ou non ferrée en art, la personne qui regarde un Leclerc remarquera tout de suite la lumière qui s’en échappe. Cela aussi fait partie de sa signature.

«L’éclairage joue un rôle primordial dans mes œuvres, dit-il. Par exemple, selon l’intensité, je peux créer une impression de lever ou d’un coucher de soleil.»

Pour en apprendre davantage sur l’artiste ou pour se procurer l’une de ses œuvres et en connaître les prix, il suffit de se présenter à Mirabel, au coin de la rue Notre-Dame et de la montée Sainte-Marianne, à deux pas des Premium Outlets Montréal, ou de visiter le [robertleclerc.ws].

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