Quarante-huit artisans seront sur place afin de présenter une panoplie de produits originaux, comme des peluches, des bijoux, de la vaisselle, du textile, des savons, des produits gourmands et de la peinture décorative. À l’approche du temps des Fêtes, il s’agit d’une occasion idéale pour dénicher des cadeaux uniques pour ses proches, les enseignants ou les hôtes.
Activités spéciales 
Cette année encore, les citoyens sont invités à participer à des activités de création spéciales. Il reste quelques places pour l’atelier de décoration d’un présentoir à cartes de Noël (24 novembre) et pour le populaire atelier de confection de toutous (25 novembre). Les inscriptions sont obligatoires et s’effectuent à [www.blainville.ca].
Par ailleurs, un spectacle ambulant de Quatrissimo, un quatuor a capella, sera présenté gratuitement aux visiteurs, le 25 novembre, à 11 h et à 14 h. Il s’agit d’un rendez-vous à ne pas manquer.
L’horaire du Salon des métiers d’art sera le vendredi 24 novembre, de 15 h à 21 h,
le samedi 25 et le dimanche 26 novembre, de 10 h à 17 h. Entrée libre pour tous les visiteurs
En raison du défilé du père Noël qui aura lieu le dimanche 26 novembre, dès 9 h 45, il est recommandé d’emprunter le boulevard de la Seigneurie, puis la rue de la Mairie pour se rendre à l’hôtel de ville.

«Ce sera un peu différent de ce que l’on fait d’habitude» , exprime le directeur musical, ajoutant que le titre de ce concert suggère l’idée de blocs musicaux issus d’une diversité de sources réunies autour d’un thème commun: l’hiver.
«Il y aura de très vieilles chansons de Noël québécoises et autochtones, des chansons classiques aussi. Il y aura un tableau consacré à l’hiver, avec des chansons qui parlent spécifiquement de cette saison. En fait, c’est la marque de commerce d’Alternatim: on fait vraiment de tout» , d’enchaîner Mathieu Bourret signalant, pour illustrer cette diversité, que le très bel Ave Maria du compositeur argentin Astor Piazzola figure au programme.
<h3>Des effectifs imposants</h3>
Lorsqu’il lèvera la baguette (ou le doigt), quelque 80 voix d’adultes se feront entendre, auxquelles se joindront celles des 25 enfants du petit chœur Animato, à qui l’on aura permis de se faire d’abord valoir au cours d’une première partie qui durera une vingtaine de minutes.
Ce petit chœur vient tout juste d’être formé et il a fait manifestement des progrès rapides. «Honnêtement, on touche du bois. Lancer un chœur d’enfants et avoir autant de réponses aussi rapidement, ça ne se voit pas souvent. On a commencé en force et on est très contents» , de dire Mathieu Bourret qui, après avoir auditionné de nombreux jeunes, a retenu ceux qui avaient une bonne oreille («une base mélodique et harmonique» , précise-t-il) et un potentiel évident.
La facture globale de ce concert multilingue (on chantera en huron, en français, en italien, en anglais, en espagnol) sera empreinte de ce mystère qui teinte habituellement les célébrations de Noël, mais aussi d’une joie qu’on espère contagieuse. «On veut que les gens repartent d’ici avec l’envie de se lancer dans la bouffe de Noël et de faire la fête. On souhaite aussi qu’ils soient habités par toutes les émotions possibles» , résume M. Bourret.
L’accompagnement musical viendra du pianiste Yohan Jager, lequel dirigera un trio de musiciens composé de la violoncelliste Émilie Leclerc, de la violoniste Vanessa Marcoux et du percussionniste Léo Guiollot, qui fera résonner timbales, tambourine et autres instruments liés aux musiques du monde, une nouveauté qui ajoutera beaucoup de chair autour du squelette, pour emprunter les mots du directeur.
À noter que l’orgue de l’église Sainte-Thérèse-d’Avila sera également utilisé, ce qui explique cette photographie prise devant l’imposante (et fort belle) tuyauterie de cet instrument qui a aussi une valeur patrimoniale. «Je suis ravi de les accueillir ici, de dire le curé André Couture. C’est un groupe qui vient du coin, qui n’est pas nécessairement un chœur d’église, et qui vient s’approprier la beauté des lieux.» 
<h3>Billets</h3>
Si vous souhaitez assister à ce concert, notez que les billets, au coût de 20 $ (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans), sont en vente auprès des choristes de même qu’au presbytère sis au 10, rue de l’Église, ou encore à la porte, le soir du concert. Information: Martine Champion, 514 793-6131; [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://ensemblealternatim.com" target="_blank" rel="noopener">http://ensemblealternatim.com</a>].

Célébrez Noël avec Alternatim

L’offre est abondante, il est vrai, mais le public ne se fait habituellement pas tordre l’oreille, tant et si bien que la plupart des chœurs de la région vous ont fait au moins une proposition à l’approche de Noël. Celle de l’Ensemble choral Saint-Eustache (ECSE) se décline en deux temps (pour autant de lieux) et propose des œuvres de Benjamin Britten et Francis Poulenc. 
Ce sera donc un programme «pur XXe siècle» , avec une première partie consacrée au compositeur français (Poulenc est né à Paris, en 1899, et séjourne au Père-Lachaise depuis 1963), dont on vous livrera les très beaux Quatre motets pour le temps de Noël, une œuvre en quatre mouvements qui se penche sur les mystères de la Nativité tout comme elle en exprime la joie, avec des lignes mélodiques qui ont posé une manière de défi aux choristes. 
«C’est une œuvre magnifique, mais difficile» , exprime le directeur musical de l’ECSE, Jean Sébastien Lévesque. Poulenc n’étant ni chanteur, ni chef de chœur, mais plutôt un pianiste très habile, son écriture chorale prendra donc une couleur particulière. «Harmoniquement, c’est vraiment très intéressant. Il y a des accords très riches, parfois dissonants et même inconfortables. Parfois des accords consonants et très clairs, avec des lignes mélodiques assez surprenantes» , poursuit-il. 
<h3>Britten en deuxième partie</h3>
Ces Quatre motets vous mèneront vers l’Anglais Benjamin Britten (1913-1976) et la très circonstancielle A Ceremony of Carols, une œuvre en 11 mouvements pour chœur et harpe qu’il avait composée pendant une traversée en bateau (des États-Unis vers l’Angleterre), en 1942. 
Encore une fois, puisque Noël évoque à la fois le recueillement et l’expression d’une félicité associée à la foi et la pratique religieuse, cette succession de poèmes du XVIe siècle et de chants sacrés, tous écrits en vieil anglais et conservés sous cette forme (sauf pour l’introduction en latin), fait alterner les différents caractères musicaux et l’éventail des émotions qui s’y rattachent. 
Jean Sébastien Lévesque en parle comme d’une œuvre facile d’accès, empreinte d’une certaine naïveté, par opposition aux œuvres plus cérébrales, plus intellectuelles de Britten, qui se laissent davantage apprécier après plusieurs écoutes. 
Il faut savoir qu’elle avait été pensée pour un chœur d’enfants, ce qui mérite tout de même cette nuance importante: «L’œuvre a été écrite pour l’une des meilleures chorales d’enfants d’Angleterre, le Morriston’s Boys’ Choir, donc pour des jeunes qui faisaient de la musique tous les jours. Elle comporte des difficultés rythmiques et de nombreux défis pour les choristes.» 
La version que vous entendrez est toutefois celle d’un élève de Britten, Julius Harrison, à qui le compositeur avait demandé, en 1955, d’en faire une partition pour chœur à quatre voix mixtes, ce qui convient évidemment à l’ECSE. Cette version, prend-on la peine de préciser, avait évidemment été révisée puis approuvée par M. Britten. 
<h3>Un instrument méconnu</h3>
C’est le harpiste Matt Dupont qui accompagnera le chœur, lui qui se réserve par ailleurs un bout de programme, en première partie, pour nous faire apprécier l’étendue de cet instrument à la fois connu et méconnu. «Ce qu’on entend généralement se résume à de petits glissandos dans les musiques de film, évoque M. Lévesque, sourire en coin, mais on a rarement l’occasion d’apprécier des œuvres qui ont été spécifiquement écrites pour la harpe.» 
À noter que deux représentations de ce concert de Noël sont à l’affiche, d’abord le dimanche 26 novembre, à 14 h, à l’église de Saint-Joseph-du-Lac, puis le samedi 2 décembre, à 19 h 30, au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache. Dans les deux cas, on s’informe auprès de Danielle Bourgeois, par courriel à <a href="mailto:choralesainteustache@gmail.com" title="Écrire à choralesainteustache@gmail.com">choralesainteustache@gmail.com</a>; par téléphone, au 514 823-6898; ou encore, via le site Web de l’organisme, au [<a href="http://www.ecse.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://www.ecse.ca</a>].

Du 23 au 25 novembre: Le Salon des métiers d’art de Blainville