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Reese Witherspoon et Storm Reid, dans les rôles respectifs de Mme Quipropos et de Meg Murry, dans cette nouvelle adaptation du roman de Madeleine L’Engle.

Une histoire qui se perd dans l’espace-temps

Publié le 16/03/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Un raccourci dans le temps.

16Nouvelle adaptation (un téléfilm a été produit au début des années 2000) du roman de Madeleine L’Engle, qu’elle a écrit en 1963. Disney tente de recréer une nouvelle franchise s’adressant à un jeune auditoire. J’avais de grandes attentes envers ce conte fantastique d’Ava DuVernay (Selma) rassemblant des acteurs talentueux. Malheureusement, le résultat ne m’a pas séduit.

Les événements se déroulent quatre ans après que le père de la jeune Meg (Storm Reid) et de Charles Wallace (Deric McCabe), son petit frère adoptif, ait disparu après une série d’expérimentations relatives à la manipulation de l’espace et du temps. Lors de leur voyage à travers l’espace, afin de retrouver leur père (Chris Pine), ils seront accompagnés et aidés par Madame Quiproquo (Reese Witherspoon), Madame Qui (Mindy Kaling) et Madame Quidam (Oprah Winfrey), trois femmes composées de lumière aux personnalités différentes, et du seul ami de Meg, Calvin (Levi Miller).

Des explications nébuleuses

Malgré que les grandes lignes du synopsis soient compréhensibles, sa représentation sur grand écran n’est pas cohérente. La narration du récit est trop rapide, rendant les explications nébuleuses. Les scènes démontrant la visite de chacune des planètes ne composent pas un tout homogène. C’est dommage, sachant que Jennifer Lee (La reine des neiges) fait partie de l’équipe ayant participé à l’écriture.

C’est également étrange que pendant l’aventure, les enfants, surtout Meg étant cartésienne (contrainte qu’elle doit surmonter au cours du long métrage), ne se questionnent sur les réelles intentions de ces trois femmes apparaissant comme par enchantement dans le jardin familial.

Les effets spéciaux sont généralement bien réalisés. Il y a certaines séquences dont les décors numériques, qui sont un peu trop colorés et évidents, tandis qu’à d’autres moments, ils sont impressionnants, notamment lorsque Charles Wallace effleure la joue de Madame Quidam, alors que celle-ci prend l’apparence d’une géante.

Disney n’a pas l’habitude d’offrir des productions décevantes, et la faute ne revient pas à la brochette d’acteurs faisant de leur mieux avec des rôles de personnages ennuyeux, mais celle-ci a bel et bien été échappée!

La semaine prochaine, il sera question du film Tomb Raider.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 5,5/10