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<em>C’est des choses qui arrivent</em>… à Dorice Simon

Présentement en tournée, l’humoriste Dorice Simon compte bien promener son spectacle C’est des choses qui arrivent jusqu’en 2013.

C’est des choses qui arrivent… à Dorice Simon

Publié le 13/04/2012

Bohème à la chevelure rebelle et à la gestuelle abondante, adepte du vélo pour ses déplacements à Montréal et amateure de café décaféiné, Dorice Simon promène son spectacle solo, simplement intitulé C’est des choses qui arrivent, depuis quelques mois déjà. Prochaine arrêt? Sainte-Thérèse, le vendredi 20 avril.

«Dans ce show, je parle de tout. Je suis un puits sans fond», lance-t-elle tout de go. Bien qu’un fil conducteur tisse les numéros l’un avec l’autre, comme dans la vie, finalement, tout y passe: les RÉER, ou plutôt l’absence de RÉER, les livres de psycho, les funérailles de sa mère, le burn-out, les relations de couple, bref autant de moments qui font de la vie ce qu’elle est, sans pour autant que ce ne soit drôle, mais livrés de façon drôle, version Dorice Simon.

Timide et audacieuse

Originaire de l’Anse-Saint-Jean, un petit village du Saguenay, Dorice Simon a d’abord fait de la musique et du théâtre, et a presque bifurqué vers des études pour devenir infirmière, avant de se lancer en humour. «Avant, j’ai aussi travaillé pendant deux ans dans un bureau. Mais c’est tellement pas moi, ça», laisse-t-elle tomber.

En 2000, son premier spectacle solo la propulse vers le haut de la vague. Puis, c’est la chute. «Les dernières années ont été en dents-de-scie. Puis, il y a eu la maladie de ma mère, l’Alzheimer. Elle est décédée il y a un an et demi», souffle-t-elle.

À ce moment, elle avait déjà lancé son message dans l’univers, celui de trouver un gérant producteur suffisamment charmé par son style pour la ramener sur scène, là où elle aime tant se retrouver. «Être sur la scène, c’est ça que je fais le mieux», croit-elle.

En 2009, une rencontre avec Louis St-André, producteur, concepteur, directeur artistique, déterminera la suite des choses pour elle. C’est en quelque sorte lui qui l’a remise sur les rails de l’humour. Ont ensuite suivis des cours de clown et de jeu physique, en plus de quelques cours d’écriture puis, rapidement, Dorice Simon s’est retrouvée sur scène, en rodage. La première de son nouveau spectacle a été présentée à Montréal, en janvier 2011. En tournée depuis, elle se promène d’une région à l’autre, avec un plaisir manifeste.

À la fois timide et audacieuse, Dorice Simon aime toucher les gens, les faire rire et les faire pleurer. «Quand j’allais voir ma mère au centre où elle était, j’apportais ma flûte traversière et je jouais de la musique pour tout le monde. Des fois, je mettais la musique de la Bottine souriante et je faisais des chorégraphies avec les marchettes et les fauteuils roulants. Les gens embarquaient dans mes folies», raconte-t-elle.

Autrement, elle retourne toujours avec autant de bonheur, dit-elle, visiter sa famille, au Saguenay, entourée, se retrouve-t-elle à tout coup, d’une tonne de neveux et nièces.

Pour réserver votre place en vue du spectacle du 20 avril, à Sainte-Thérèse, composez le 450-434-4006 ou visitez le [www.odyscene.com].