Dans ce troisième album, Gwémon (Dargaud), l’un des deux fils de Hyacinthe Porphyre, Gwénon, va apprendre qu’il n’est justement pas le fils du naufrageur qu’il croyait être. Pour sa part, Soizik apprend également qu’elle n’est pas non plus l’enfant qu’elle croyait être. Avec ce tome trois de leur saga, le scénariste Balac (alias Yann) et le dessinateur Joël Parnotte nous entraînent sur les côtes bretonnes avec un récit dans lequel, à la manière d’un grand soap américain, les rebondissements ne manquent certes pas. Mais, les deux auteurs ont pris bien soin, on s’en doutera, de ne pas tout révéler immédiatement, question de laisser un peu de suspense pour le quatrième titre à venir. Et, déjà, l’action ne manque pas!
Par ailleurs, voici enfin la seconde partie du diptyque Le diable des sept mers (Dupuis, collection Aire libre), que signent le dessinateur Hermann et le scénariste Yves h. Ici, il est également question d’une chasse au trésor dans la grande tradition des récits de pirates. Manifestement, père et fils ont choisi de se faire plaisir en plongeant dans cette grande aventure où, encore ici, l’action ne manque pas!

Un peu plus d’un an après la parution du premier tome de la série Cassio, Le premier assassin, le scénariste Stephen Desberg et le dessinateur Henri Reculé nous entraînent de nouveau dans cette enquête que mène l’archéologue Ornella Grazzi avec la parution du deuxième tome, Le second coup (Le Lombard). Après avoir identifié un premier assassin, la belle archéologue poursuit donc ses investigations. Mais, 2 000 ans plus tard, l’affaire intéresse également d’autres personnes. 
Avec ce deuxième titre, qui paraît en même temps qu’une réimpression du premier (avec une nouvelle couverture et de nouvelles couleurs), Desberg nous propose ici un scénario un peu plus étoffé, entraînant le lecteur sur différentes pistes. Quant aux dessins, Henri Reculé est efficace, même s’il doit peindre des décors à la fois anciens et modernes avec ces nombreux aller-retour dans le temps. Le premier tome annonçait une série pour le moins divertissante, pleine de rebondissements; le deuxième poursuit sur cette belle lancée.

Cassio: Le second coup

Qu’en sera-t-il à la fin du XXIIe siècle? C’est ce que s’emploie à nous raconter le dessinateur et scénariste Luiz Eduardo de Oliveira, dit Leo, dans sa saga des Mondes d’Aldébaran, [www.mondes-aldebaran.com], qu’il signe depuis maintenant 15 ans. L’auteur nous convie à une grande quête spatiale, rendue possible grâce au système dit «Benevides transfert», qui permet à l’homme de dépasser la vitesse de la lumière et, donc, de découvrir de nouvelles planètes habitables. Après les cycles Aldébaran et Betelgeuse, qui comptent chacun cinq albums, voilà que Leo a entrepris, avec Antarès, le troisième et dernier cycle de cette saga. Déjà, le deuxième titre de ce nouveau cycle, intitulé tout simplement Épisode 2 (Dargaud), nous permet de poursuivre cette exploration fascinante des mondes d’Aldébaran, toujours avec son personnage fétiche qu’est Kim. Celle-ci est maintenant embarquée à destination d’Antarès afin de déterminer si sa colonisation est envisageable. On s’en doute, Kim et ses compagnons de voyage n’en seront pas à une surprise près. 
Tout comme les lecteurs d’ailleurs qui retrouvent, ici, tout ce qui a fait le succès de cette série: des personnages attachants et un graphisme encore plus à point, sans oublier des créatures toujours fascinantes que seul Leo a le don d’imaginer. Et que l’expédition se poursuive!

Le sang des Porphyre – Gwémon