Plusieurs raisons ont poussé la jeune fille âgée de 13 ans à se lancer dans une telle aventure, d’abord l’an dernier, pour Miss Teen Québec, et encore cette année, avec Miss Teen Canada. 
«Je voulais vivre cette expérience pour m’ouvrir des portes, rencontrer de nouvelles personnes et augmenter ma confiance en moi», a-t-elle mentionné lorsque questionnée au sujet de ses motivations.
Quant aux qualités qui, selon elles, lui ont permis de se retrouver parmi les finalistes de ces prestigieux concours, deux années consécutives, elle est d’avis que sa personnalité y a grandement contribué.
«Je me suis beaucoup impliquée dans les diverses activités et j’ai eu de bonnes interactions avec les autres», a mentionné celle qui étudie actuellement en deuxième secondaire à l’École secondaire d’Oka pour expliquer qu’elle se soit faite remarquer par les juges. Elle espère que cette personnalité attachante lui servira lorsque les membres du jury de Miss Teen Canada délibèreront une fois de plus pour déterminer la grande gagnante.
Contrer l’intimidation, la pauvreté et le cancer
Dans une vidéo de présentation que l’on retrouve sur le site de Miss Teen Canada à [misscanadatm.ca], sur lequel il est d’ailleurs possible de voter pour sa candidate préférée, Alyssia affirme qu’advenant son élection, elle aimerait s’impliquer pour contrer l’intimidation, la pauvreté et le cancer.
«Certaines de mes amies se sont fait intimider, plus jeunes, tandis qu’une autre est décédée du cancer lorsque j’étais en 5e année. C’est pourquoi ce sont des causes qui me tiennent particulièrement à cœur», a raconté l&#8217;adolescente qui, tout en étant sportive et attirée par les activités artistiques, dit apprécier s’engager dans des projets humanitaires.
«Depuis la maternelle, soit depuis l’âge de 5 ans, a-t-elle conclu, je suis dans un programme scolaire international. Je pratique le piano, le chant et je fais de la danse depuis que j’ai 4 ans. On dit de moi que je suis une personne très sociable, drôle et énergique et surtout que j’aime parler de tout et de rien.»
Que les juges et les huit autres finalistes du concours Miss Teen Canada se le tiennent donc pour dit: la future grande gagnante pourrait bien être une résidente de Mirabel…

Ce sont les quatre coanimateurs de la soirée qui on fait cette précision, en conférence de presse et l’on devine que la chose colorera les multiples interventions de Samuel Bouchard, Camille Petit, Eugénie Gagnon-Sauvé et Charlie Cameron-Verge, lors de cet événement qui marque toujours un temps fort de l’année culturelle au Collège Lionel-Groulx. «On va essayer de prouver que nous, les gars, on est vraiment les meilleurs pour animer ce genre de soirée-là», de fanfaronner Samuel Bouchard, un défi immédiatement relevé par les deux coanimatrices.
Comme on le sait, il s’agit d’une compétition estudiantine où l’on rivalise de talent en arts de la scène, ce qui donne toujours un spectacle varié, avec des numéros qui se démarquent et poursuivent leur bonhomme de chemin, parfois et même assez souvent jusqu’à la finale nationale.
On a même fait remarquer qu’il s’agissait du plus ancien concours étudiant au Québec, un événement qui se veut également une véritable école (ce sont les étudiants qui prennent charge de tout) qui a révélé non seulement des artistes, mais également des techniciens et des concepteurs qui sont toujours actifs dans le monde du spectacle.
Promouvoir les arts de la scène, l’usage de la langue française, et permettre aux collégiens de s’initier aux métiers de la scène figurent donc parmi les objectifs de Cégeps en spectacle.
Les participants
Après les auditions qui se sont déroulées en octobre, dix artistes (en solo, en duo ou en groupe) ont été retenus et se succèderont sur la scène, le 13 février.
Il s’agit du chanteur et pianiste Alexis Tremblay (interprétation); Valérie Bibeau et Sarah Ricci (danse création); Mélodie Anderson et Myriam Renaud (chant interprétation); Kanuel Lauriault, Jordan Ménard, Samuel Bolduc, Lyam Allard-Hamelin et Antoine Artaud-Vézina, qui forment le groupe Tonique (création musicale); Lamine Tidjani et Samuel Arcand, qui forment le duo de rappeurs Lams et Samuel T (chant création); Joëlle Prud’homme (humour création); la pianiste Sabrina Côté-Maldonado (musique interprétation); le chanteur et guitariste Erwan Cosnuau-Polewska (chant interprétation); Joanne Boudreau, Clarence Gingras, Andréanne Labrecque, Maxime Doré, Sébastien Dubeau, Nick Gagnon, Samuel Bolduc, Frédéric Dionne, Alain Lafrance et Jean Bulletta, qui forment le groupe JB Jo’s Band (musique création); le chanteur et guitariste Guillaume Choinière-Émard, accompagné au piano par Rachel-Tara Marien (chant création).
Comme toujours, l’orchestre-maison, dirigé par Joël Rheault, se manifestera, tantôt pour accompagner les participants, soutenir les interventions des animateurs et assurer les liens entre les numéros.
Le jury
Puisqu’il faudra désigner un numéro qui représentera le Collège Lionel-Groulx à la finale régionale, on a composé un jury formée de professionnels des arts de la scène. On y retrouve la directrice musicale de l’émission Belle et Bum, Julie Lamontagne, la multi-instrumentiste Andréa-Anne Tremblay, et les comédiens Tommy Lavallée Carolyne Mailhot, Nicolas Pinson et Louis-David Morasse.
Pendant leurs délibérations, le public pourra rigoler en compagnie d’Antoni Rémillard, humoriste de la relève, ancien étudiant de Lionel-Groulx et récemment gradué de l’École nationale de l’humour.
Une imposante équipe technique et de conception sera par ailleurs mobilisée sous la responsabilité de Jacinthe Piette, directrice de production, et Claudie Beaudoin Robidoux, directrice artistique.
Le spectacle débutera à 19 h 30, le samedi 13 février, et l’on peut déjà se procurer des billets, au coût de 5 $, à la Coop du Collège Lionel-Groulx. On pourra également en trouver à la porte, le soir du spectacle, au coût de 7,50 $.

Cégeps en spectacle: une finale locale marquée par la Guerre des sexes

Jean-Pierre Ferland à la Saint-Valentin? Quand on sait à quel point le monsieur aime l’amour, si ça n’était pas voulu, on dira que le hasard fait parfois bien les choses. «C’est aussi la date d’anniversaire de mariage de mes parents. Il paraît même que j’ai été un enfant désiré!», rigole l’artiste, au bout du fil, avant d’aborder le sujet de la retraite.
«Quand je l’ai annoncée, c’était sérieux, dit-il. Je venais de faire un AVC et je ne voulais surtout pas mourir sur scène. Ça n’aurait pas été élégant. Mais c’est ennuyant, la retraite. Rapidement, j’ai eu l’impression que je ne servais plus à rien. Je n’avais plus de challenge.»
Un répertoire remanié
Sur la scène du TLG, vous retrouverez donc un Jean-Pierre Ferland au sommet de sa forme, un jeune homme de 81 ans qui sera entouré de cinq nouveaux musiciens et deux choristes (Mélissa Bédard et Julie Anne Saumur), sous la direction d’André Leclerc.
«C’est jeune et moderne. Chaque chanson a été remaniée. Ça groove énormément», révèle-t-il, comme s’il venait lui même de découvrir ses propres chansons qu’il aimerait bien chanter, dans leur nouvel habillage, le plus longtemps possible. «La retraite? Voyons donc!, s’exclame-t-il. Je suis poli et bien élevé. Quand quelqu’un que j’aime m’invite, je ne peux pas refuser.»
Et ce fameux «quelqu’un», c’est bien sûr le public, avec qui il a toujours entretenu un rapport cordial. «Chaque fois, je n’en reviens pas. J’ai l’impression que ce n’est pas vrai, tous ces gens qui sont là parce qu’ils m’aiment. C’est un privilège», reconnait-il.
«Je n’ai pas tout dit»
S’il chante encore, s’il veut encore chanter, c’est aussi parce que Ferland veut s’améliorer. Ne riez pas. Malgré l’énorme carrière qu’il a eue, malgré tout le succès et l’amour récoltés, il n’a toujours pas l’impression d’être arrivé au bout de la route. «Si j’arrête de chanter, ma voix n’évoluera pas. C’est technique. Et moi, je veux une voix parfaite.»
Et pour l’écriture? «Je n’ai pas tout dit. Je compose encore», affirme Ferland qui met aussi la dernière touche à sa nouvelle comédie musicale, La femme du roi (l’album paru en 2014 ne contenait pas tout), qui sera portée à la scène cette année et qui raconte l’histoire du Duc de Windsor, Edward VIII, celui qui avait renoncé au trône d’Angleterre par amour pour une femme divorcée, l’Américaine Wallis Simpson. Toujours l’amour.
Et des chansons d’amour, il en a écrit des tas. Il connaît ça. Et la réponse vient spontanément quand on lui demande (exception faite des siennes), quelle fut la plus belle à avoir été écrite. La chanson des vieux amants, de Brel, et Avec le temps, de Léo Ferré, une chanson de rupture, tout de même.
«J’en ai fait, aussi, des chansons de rupture, dit-il en citant les exemples de Sing Sing et Un peu plus loin, bien que ça ne saute pas nécessairement aux yeux. Ce qui fait la réussite d’une chanson, c’est quand elle porte plusieurs symboles et qu’elle a autant d’explications que de gens qui l’écoutent. Quand elle est assez riche et mystérieuse, sans être pleureuse», souligne-t-il.
Ferland à la Saint-Valentin, ça vous dirait ? D’autant plus que ça ne bousculera en rien votre souper d’amoureux puisqu’il sera servi à l’apéritif, à 15 h !
Pour plus d’informations sur la programmation 2015-2016 d’Odyscène, visitez le [www.odyscene.com]. Billetterie :100, rue Duquet, Sainte-Thérèse ; 450-434-4006.

Alyssia veut être Miss Teen Canada