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Passeport: le bureau du député Desilets inondé d’appels

Ottawa, ONTARIO, le 2 June, 2022.

© HOC-CDC
Credit: Bernard Thibodeau, House of Commons Photo Services

Passeport: le bureau du député Desilets inondé d’appels

Publié le 30/06/2022

Des employés au bureau du député bloquiste de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, doivent consacrer leurs journées entières et même prolonger leurs heures de travail pour répondre au nombre grandissant de plaignants toujours sans passeport. Le téléphone est devenu rouge vif.

Des employés au bureau du député bloquiste de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, doivent consacrer leurs journées entières et même prolonger leurs heures de travail pour répondre au nombre grandissant de plaignants toujours sans passeport. Le téléphone est devenu rouge vif. 

« Depuis un mois, ce sont mes employés payés à même mon budget qui font le travail des fonctionnaires fédéraux pour un autre manque de compétence des libéraux », lance avec véhémence Luc Desilets.

Qualifiant la saga des passeports d’une « grande incompétence », Luc Desilets reproche au gouvernement de Justin Trudeau d’avoir « improvisé, encore une fois, sur un dossier qui était pourtant facile à planifier ».

Le député bloquiste appuie ses dires en mentionnant que les Québécois étaient « encabanés » depuis deux ans avec la pandémie, qu’il « était facile de prévoir que les gens voudraient voyager de nouveau dans le monde et en plus grande nombre que d’habitude pour reprendre le temps perdu ».

Luc Desilets ajoute que pas un seul de ses confrères bloquistes n’arrivent pas une semaine à Ottawa avec une « histoire d’horreur concernant un passeport. Pourtant, détenir un passeport, c’est un droit et non un privilège ».

Rien d’encourageant pour ceux qui attendent toujours leur passeport malgré que leurs documents aient été correctement remplis il y a plusieurs mois. Luc Desilets estime que le « ridicule » dossier des passeports s’éternisera durant tout l’été et fera rager bien des Canadiens jusqu’en septembre, voire novembre.

« Ce ne sont pas les fonctionnaires mêmes qui sont le problème, mais davantage les gestionnaires qui souhaitent en embaucher de 75 à 100 nouveaux par semaine pour résorber la situation, mais les libéraux ont-ils oublié que nous sommes en pénurie de main-d’œuvre ? L’équipe du premier ministre espère que la situation se règle d’elle-même comme par une pensée magique ». 

Finalement, Luc Desilets est persuadé que si « le gouvernement libéral était une entreprise privée et administrait ses affaires comme le font les libéraux, ça serait la faillite », a conclu le politicien.