Nous poursuivons notre couverture des Jeux du Québec, un exercice dont vous pouvez observer le résultat sur papier pour la deuxième fois, cette semaine, ou à votre convenance, en consultant notre site Web que nous alimentons quotidiennement, au fur et à mesure que les résultats concernant nos athlètes nous parviennent. Au train où vont les choses, il est désormais acquis que les Laurentides auront dépassé leur objectif qui, rappelons-le, avait été fixé à 66 médailles. L’on en reparlera.
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La mairesse de Sainte-Thérèse, Sylvie Surprenant, a été réélue pour un mandat de deux ans à titre d’administratrice au sein de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Mme Surprenant demeure ainsi la représentante du Caucus des municipalités de la Métropole pour la Couronne Nord de Montréal. Elle est également membre du comité exécutif du conseil d’administration de l’UMQ. L’on me permettra de lui adresser mes plus sincères félicitations.
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La Ville de Boisbriand a fait l’acquisition d’un terrain appartenant au Club Aramis, au 592, de la Grande-Côte, sur lequelle elle envisage construire un lieu d’accueil pour les personnes âgées  autonomes. Ce faisant, on souhaite freiner l’exode des personnes âgées qui souhaient demeurer dans leur ville d’adoption. Tous les détails dans la Voix des Mille-Îles.
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Après nous avoir charmés avec ces clichés réalisés au Mali, notre journaliste Caroline d’Astous fait maintenant circuler une expositiion intitulée VIV-Les Enfants dans les camps de Port-au-Prince. Ses photos seront dévoilées du 28 mars au 1er avril, à l&#8217;Agora de l&#8217;UQAM, dans le cadre d’une semaine thématique entièrement consacrée à l&#8217;État d&#8217;Haïti. L&#8217;exposition sera présentée par la suite au quatre coins du Québec, principalement dans les centres commerciaux.
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Valérie Schmaltz poursuit pour sa part son grand reportage à l’unité des soins palliatifs du Centre Drapeau-Deschambault. Outre la suite de ces entretiens avec Lisa, elle nous parle du travail de Stéphane Vallée, agent de pastorale, dans l’accompagnement de ces personnes en fin de vie. Suite et fin dans la Voix des Mille-Îles du 9 mars et le Nord Info du 12 mars.
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On a planté de la vigne dès le XVIIIe siècle, avec les missionnaires espagnols, tout comme en Californie. Le renouveau des vignobles de l’État date des années 1970. Le climat est celui de l’Argentine: il fait chaud le jour et frais la nuit. Certaines régions ont de la neige, particulièrement cette année. 
Robert Parker, le grand critique, a souvent parlé des vins de cette région et ils ont été servis fréquemment à la Maison-Blanche. Le nouveau vol direct d’Air Canada, les fins de semaine, nous permet de visiter cet État qui se trouve à la même distance de vol que la plupart des destinations populaires. 
Le Jardin botanique du désert de Phoenix avait une dégustation cette semaine. On l’a baptisée Bouchons de liège dans les cactus. Voici quelques vins qu’on peut retrouver ici et en Arizona. 
Mendocino 
Cette région se situe au nord de San Francisco, directement sur la côte. Le brouillard est favorable aux raisins qui restent humides. 
Le Zinfandel de Bonterra vient majoritairement de cette région. Bonterra produit des vins agrobiologiques depuis des décennies. Le cépage typique de l’État est très polyvalent à table. On déguste souvent sur plusieurs soirées, car on a plusieurs bouteilles, ce qui nous permet de constater que le cépage se marie bien à plusieurs mets. 
Le Bonterra 2007 est cultivé avec des vignobles à bas rendement. On ne dilue pas les saveurs. Les raisins de la région d’Amador, encore plus au nord et dans les terres, ajoutent un goût épicé qu’on a apprécié. La touche de petite sirah ajoute un bel équilibre au vin. Le tout a vieilli en fûts neufs et usagés. Du beau travail, pour 22,20 $. Le malheur, il se fait rare au monopole, mais il sera bientôt de retour; à vous de le demander. 
Le Ravenswood Vintners Blend 2008 peut être une autre option de zinfandel si vous ne trouvez pas le premier. Profondeur, équilibre, souplesse et grande richesse du fruit, tout y est pour 19,95 $. On trouve du 2008 et du 2009 dans le réseau. 
Sideways et le pinot noir
Le film Sideways de 2004 a lancé le pinot noir. La vague se poursuit et, sept ans plus tard, on manque de pinot pour suffire à la demande. 
Blackstone Winemakers Select est un vin qui est toujours impeccable, millésime sur millésime. Les raisins proviennent de quatre régions et on lui ajoute 22 % de syrah, 1 % de sangiovese et 1 % de montepulciano. Un assemblage unique à ma connaissance. La robe sombre est suivie par un bouquet impressionnant de fruits et une touche d’épices. La finale s’étire pour notre plus grand plaisir. Millésime 2009 disponible pour 17,95 $. 
Un grand blanc: le chardonnay La Crema de Sonoma. La maison a implanté des cépages bourguignons dès 1979. On a donc droit à de vieilles vignes qui nous donnent de grands vins qui me font penser à ceux de la Bourgogne. Le 2009 nous a tous séduits, avec sa robe à reflets, son nez complexe en fruits exotiques, une bouche bien nerveuse; il est doté d’une forte personnalité. Impeccable: 25,75 $.

Vins et cactus en Arizona

Sami Ghosn, du vignoble Massaya, est venu nous visiter, fin janvier. Il produit de grands vins avec sa famille et des associés français de prestige, comme Dominique Hébrard, ancien coproprio du Cheval Blanc, à Bordeaux. J’ai eu l’occasion de rencontrer Dominique plusieurs fois.
On a redégusté avec plaisir ses trois vins. Le Classic 2008 est un assemblage judicieux de cinsault, de cabernet sauvignon et de la syrah. Le nez agréable est en fruits rouges, avec la pointe épicée de la syrah. Le tout se poursuit en bouche et la finale est agréable: 15,90 $.
Le Sélection 2005 est plus corsé. On a ajouté du mourvèdre et du grenache au cinsault et au cabernet. La structure impressionne, les tannins sont imposants et mûrs. Le carré d’agneau, pommes de terre grelots du vendredi soir a fait un heureux mariage: 19,65 $.
Le Gold Réserve 2008 est dans une classe à part: 50 % cabernet sauvignon, 40 % mourvèdre et le reste en syrah. Du travail d’artiste qui nous lance un bouquet d’une merveilleuse complexité. La bouche est étagée en saveurs intenses et le tout est d’un équilibre sans faille. Il se dévoilera mieux dans 2 à 5 ans. Il faut le filtrer et le carafer. On l’a embouteillé directement après son élevage en fûts neufs pendant deux années. Un vin à réserver auprès de votre conseiller, car il n’est pas encore disponible. Hautement recommandé.
Fetzer: des vins écologiques
La maison californienne Fetzer produit des vins depuis 1968, avec le respect du terroir et de la nature. En 2011, leurs étiquettes sont sur papier 100 % recyclé, les bouteilles sont plus légères, avec 17 % moins de verre, et toutes leurs installations sont alimentées à partir d’énergie verte à 100 %. Leurs vins sont bons pour nous et pour la planète.
Leur Zinfandel 2008, avec un peu de petite sirah et de la syrah, nous dévoile un vin séduisant et généreux en fruits, au nez et en bouche. Le prix en fera un vin idéal et polyvalent pour les restos «apportez votre vin»: 15,45 $.
Le Chardonnay 2009 est un des vins les plus appréciés du continent. Une belle robe paille dorée comme le soleil, les arômes exotiques qui nous réchauffent et se poursuivent en bouche. Une belle acidité vivifiante vient couronner le tout. Ma collègue France l’a bien apprécié.
Le Fumé Blanc 2009 est un assemblage à base de sauvignon blanc et autres cépages blancs. Plusieurs vignobles différents fournissent ce vin pour lui donner une complexité et des saveurs fruitées et fleuries uniques. Les agrumes semblent dominer, mais les saveurs évoluent sans cesse. Les deux coûtent 14,95 $.
Ceux qui aiment mieux les rouges pourront acheter le Merlot 2008, un doux bouquet fruité qui se corse un peu avec une touche de syrah, de zinfandel et de cabernet sauvignon. Un bel équilibre vient couronner le tout et la finale s’étire joyeusement, à un prix avantageux de 15,95 $.
C’est la dernière fin de semaine pour Montréal en lumière, profitez-en! Il reste quelques places pour quelques repas, aux dernières nouvelles.

Les Jeux du Québec