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Sherwin Edwards est inquiet du projet de loi fédéral S-5.

« Vapoter, n’est pas fumer ! », Sherwin Edwards

Publié le 19/04/2017

Il a créé son entreprise en 2011, et a dépensé des milliers de dollars pour la réalisation de son propre laboratoire. Sherwin Edwards est directeur des ventes de Vap Select, un magasin qui vend des produits de vapotage et qui fourni aussi produits et liquides auprès de plusieurs boutiques de vapotage. Or, si tout semble marcher rondement dans l’entreprise, Sherwin Edwards est soucieux. Il est inquiet du projet de loi fédéral S-5.

En effet, ce projet de loi vient, entre autres, interdire la vente de produits de vapotage (tels qu’ils sont définis dans le projet de loi) aux mineurs, y compris l’envoi de ces produits à un mineur; interdire la promotion des produits de vapotage contenant des arômes qui sont attrayants pour les jeunes; obliger les fabricants à fournir au ministre de la Santé de l’information sur un produit de vapotage avant que celui-ci puisse être mis en vente; limiter la publicité à l’égard des produits de vapotage; alourdir les peines encourues en cas d’infractions liées aux produits du tabac.

«Vous savez, selon le College royaume des physiciens, vapoter est 95% fois moins toxique que le tabac. Cette étude a été entérinée par la University Victoria en Colombie Britannique. Aussi, le projet de loi S-5 va nous interdire de citer l’étude sous peine d’amende. On veut clairement nous bâillonner. Où est en train d’aller la démocratie ? », se désole Sherwin Edwards.

Une industrie en danger

Selon ce dernier, l’industrie du vapotage serait actuellement en danger. Même si M. Edwards est d’accord que les emballages de vapotage se doit d’être sobres et destinés à des adultes matures, il rappelle que vapoter n’est pas fumer.

« Vapoter n’est pas fumer », martèle-t-il. « Vous savez, il y a trois produits dans un contenant, dont une très faible quantité de nicotine. Nous, nous achetons le concentré et ensuite nous mettons en marche un procédé qui nous permet de trouver des équilibres de saveur. », explique l’homme d’affaires de Mirabel.

Notons que la grande majorité des liquides sont assemblés à base de propylène glycol et de glycérine végétale. Le reste étant de l’eau, de l’alcool et des arômes concentrés pour générer les saveurs.

 

Marché lucratif

Si les statistiques font état de plusieurs milliers de vapoteurs au Canada, Sherwin Edwards croit que les géants du tabac sont à l’affût de ce marché lucratif.

« Certaines de ces compagnies ont déjà créé leur propre modèle de cigarette électronique ».

Soutenant que les produits de vapotage permettent aux gens de cesser de fumer, l’homme d’affaires estime que vapoter est aussi un moyen de réduire son apport en nicotine puisque son taux de varie dans les liquides que l’on peut acheter.

« À 0 mg de nicotine, tu es sevré physiquement », dit-il.

Loi 28

Il faut savoir que les vapoteries contestent aussi les dispositions de la Loi 28 qui selon elles, restreignent leur liberté d’expression à l’intérieur et à l’extérieur de leurs commerces en les empêchant de faire connaître leurs produits et de les faire essayer sur place aux consommateurs, tout en leur interdisent d’exprimer leurs opinions personnelles sur les avantages du vapotage.

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