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Une rentrée sous le signe de la conciliation

(Photo Michel Chartrand)

Une rentrée sous le signe de la conciliation

Publié le 31/08/2010

L’année scolaire devrait être plus tranquille que les précédentes pour les deux syndicats des enseignants des Basses-Laurentides, primaire et secondaire, de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).

Après plusieurs mois marqués par des moyens de pression et des négociations collectives, l’année 2010-2011 débutera avec la présentation de la nouvelle convention auprès de l’ensemble des membres des syndicats en vue d’une adoption dès la rentrée scolaire.

«Il y a suspension des moyens de pression pour l’instant. Toutefois, il va falloir attendre l’adoption et la présentation des différentes clauses auprès de nos membres et que le tout soit accepté pour véritablement dire que la nouvelle convention est adoptée», explique Martin Lauzon, président du Syndicat de l’enseignement secondaire des Basses-Laurentides.

Idem pour la présidente du Syndicat de l’enseignement primaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, Joanne Bertrand. «Il y a, dans l’entente, des points communs pour les deux centrales, la Fédération autonome de l’enseignement et la Fédération des syndicats de l’enseignement. Mais dans les faits, les points seront applicables aux deux ententes», explique-t-elle, indiquant qu’il n’y aura pas deux catégories d’enseignants au Québec malgré la présence des deux fédérations.

Nouveau bulletin

À la suite du récent remaniement ministériel du gouvernement libéral, la nouvelle ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, a fait savoir son intention de retarder d’une année l’arrivée du nouveau bulletin, une décision dont se réjouissent les deux présidents syndicaux. «On s’en va tranquillement vers un bulletin qui représente les points que nous avons demandés», indique Joanne Bertrand.

Au niveau secondaire, la semaine de 32 heures et le statut de professionnel seront encore au cœur des débats de la nouvelle année scolaire. «Au secondaire, ce sont les mêmes enjeux: la gestion par compétences et la semaine de 32 heures», explique Martin Lauzon.

Autre dossier qui risque de retenir l’attention, celui de l’intégration des élèves en difficulté. «Il y a trop de cas lourds dans les classes et pas assez de ressources. Cette année, on s’attend à des résultats concrets», mentionne Mme Bertrand, indiquant que le syndicat souhaite parler de l’impact de ce manque de ressources sur les autres élèves. «Il n’y a pas d’année tranquille sur le plan syndical», de conclure Martin Lauzon.