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Une rentrée sans heurts au collège Lionel-Groulx

Plus de 5700 étudiants ont entamé leur session d’automne le 22 août au collège Lionel-Groulx.

Une rentrée sans heurts au collège Lionel-Groulx

Publié le 22/08/2016

Contrairement à plusieurs autres cégeps de la province où des lignes de piquetage ont été érigées par des employés professionnels, la rentrée s’est déroulée sans heurts au collège Lionel-Groulx, lundi.
 

C’est ainsi que, selon les chiffres obtenus auprès du collège thérésien, 5762 étudiants ont entamé leur session d’automne ce matin, une hausse de 76 étudiants par rapport à l’automne 2015.

«Nous sommes à pleine capacité», a d’ailleurs précisé Sarah Talbot, porte-parole du collège.

De ces 5762 collégiens, 3457 sont inscrits dans un programme pré-universitaire, 1919 dans un programme technique tandis que 386 complèteront, en décembre, une session de transition.

Statistiques intéressantes, 3178 filles, comparativement à 2584 garçons, fréquentent le collège Lionel-Groulx à la session automne 2016.

Entrée en force des soins infirmiers

Le collège Lionel-Groulx n’a par ailleurs rencontré aucune difficulté à combler les 60 places disponibles dans son programme de soins infirmiers, nouvellement offert au collège.

«Ce programme est devenu contingenté dès le premier tour des admissions», a indiqué Sarah Talbot.

Il faut dire que la direction du collège a mis les bouchées doubles en élaborant les plans de cours de ce programme. Les 60 étudiants qui le suivront auront accès à des locaux flambants neufs, sans oublier les nouvelles technologies qui seront au rendez-vous.

Sonia Sévigny, coordonnatrice du département de soins infirmiers, en avait d’ailleurs glissé un mot lors de la journée «portes ouvertes» tenue au collège en novembre dernier.

«Nous avons refait le programme en entier, disait-elle alors. Nous sommes repartis du devis ministériel et avons refait un découpage des compétences en y intégrant les nouvelles technologies.»

Quant aux collèges où la rentrée a été perturbée, soulignons qu’en avant-midi, lundi, quelque 700 employés professionnels de 17 cégeps ou collèges de la province, tous membres du Syndicat de professionnelles et de professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont débrayé pour dénoncer le fait qu’ils soient sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015. Qui plus est, il semble que les négociations avec la partie patronale soient au point mort depuis la fin de mai dernier.