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Une Première Directrice Générale à La Fondation Drapeau Et Deschambault

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Une Première Directrice Générale à La Fondation Drapeau Et Deschambault

Une première directrice générale à la Fondation Drapeau et Deschambault

Publié le 19/11/2017

Quand on entre dans son bureau, on y remarque un babillard tapissé de photographies de patients souriants. On y voit des éclats de rire, des mains qui caressent la frimousse de petits chiens et d’émouvants visages transformés par des instants privilégiés.

Quand on entre dans son bureau, on y remarque un babillard tapissé de photographies de patients souriants. On y voit des éclats de rire, des mains qui caressent la frimousse de petits chiens et d’émouvants visages transformés par des instants privilégiés.

Celle qui orne ainsi les murs de son domaine, c’est la nouvelle directrice générale de la Fondation Drapeau et Deschambault, la Boisbriannaise Josée Perrier. En poste depuis avril dernier, elle travaille à même le CHSLD que dessert son organisme.

À son contact, on s’aperçoit qu’elle prend le temps de saluer et discuter avec des usagers qu’elle croise sur son passage. Tout naturellement, elle prend le temps de parler avec eux, d’échanger des bons mots. Un b.a.-ba qui fait littéralement partie d’elle, de son ADN. Elle a su traverser plusieurs épreuves, dont celles d’accompagner deux membres de sa famille dans leurs derniers moments de vie et on le ressent à son contact.

Impliquée dans sa communauté

Plusieurs personnes ont aussi pu connaître Josée Perrier à travers les activités de l’organisme PANDA au sein duquel elle a œuvré dans les dernières années. L’organisme, qui vient en aide aux familles et personnes atteintes d’un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), lui a d’ailleurs remis, le 22 octobre dernier, un prix de reconnaissance pour sa grande implication au sein de leur campagne nationale.

Des méthodes naturelles et bénéfiques pour les résidents

Parmi les services offerts pour animer les milieux de vie des résidents du CHSLD Drapeau-Deschambault et du pavillon Hubert-Maisonneuve, Josée Perrier affectionne particulièrement la musicothérapie et la zoothérapie. Pour elle, il ne fait pas de doute que ces méthodes naturelles ont un effet bénéfique sur la qualité de vie des résidents du CHSLD.

«Je l’ai vu chez mon père qui attendait avec impatience la zoothérapeute à chaque semaine quand il était en résidence. Je voyais bien qu’il était heureux de la voir et de flatter ses chiens. Son visage s’animait» , se remémore-t-elle.

Musicothérapie

Elle souhaite aussi amener encore plus loin les soins de musicothérapie offerts par la Fondation, notamment en nouant des partenariats pour ajouter à la qualité des interventions et en nombre d’heures de musicothérapie auprès des résidents.

Elle invite aussi les personnes curieuses d’en connaître davantage sur les bienfaits de la musicothérapie sur la qualité de vie des patients, à visionner le documentaire «Alive inside» du réalisateur Michael Rossato-Bennett. Ce documentaire, qui a été récompensé du Prix du public lors du Festival Sundance 2014, met en surbrillance les effets bénéfiques de la musicothérapie sur des patients gravement atteints par l’Alzheimer.

«La zone musicale dans le cerveau est la dernière à être affectée par la maladie d’Alzheimer. On voit dans “Alive inside” des patients écouter des listes de musique personnalisées qui ont été sélectionnées par rapport à leur histoire de vie et leurs préférences musicales. On voit dans ce documentaire des gens “revenir à la vie”, s’animer, et c’est très émouvant» , de conclure Josée Perrier.