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Une journée-spaghetti qui rapporte gros

Photo Christian Asselin – De gauche à droite, on reconnaît Sandro Mussini, de la Caisse Desjardins Thérèse-De Blainville, président d’honneur de l’événement, Maude Gauthier, Claude Descôteaux, propriétaire du restaurant Chez Milot, et Michel Binette, Club Lions de Sainte-Thérèse.

Une journée-spaghetti qui rapporte gros

Publié le 06/06/2018

Élus et personnalités issues du monde des affaires se sont mobilisés, lundi, afin d’aider les Lions de Sainte-Thérèse à amasser des dons destinés à la Maison des mots des Basses-Laurentides à l’occasion de sa journée-spaghetti.

Pour une 2e année consécutive, l’événement se déroulait au restaurant Chez Milot. Son propriétaire, Claude Descôteaux, lui-même Lion, était particulièrement heureux d’accueillir tout ce beau monde à Boisbriand, et de leur servir le dîner ou le souper.
«Des organismes comme la Maison des mots vivent de subventions et ont de la difficulté à boucler leur budget. Nous avons donc choisi de leur donner un coup de pouce», de mentionner M. Descôteaux, homme d’affaires bien impliqué dans son milieu, et ce, depuis de nombreuses années.
«Je fais aussi un spaghetti-thon pour l’organisme Le Relais. Nous en serons à notre 4e édition cette année», d’ajouter le propriétaire du restaurant Chez Milot.
Besoins criants
Pas plus tard qu’au début d’avril dernier, en marge de la 3e semaine de l’alphabétisation Alpha pop, des représentants de nombreux groupes d’alphabétisation populaire de la région s’étaient déplacés à la Maison des mots des Basses-Laurentides, à Sainte-Thérèse, pour échanger sur l’importance d’investir dans l’éducation de ceux et celles qui ont de la difficulté à lire et à écrire. Ils sont près de 40 000 dans les Laurentides.
«Plus d’un million d’adultes au Québec, de dire Ilham Gaudreau, directrice de l’organisme, ont de la difficulté avec la lecture et l’écriture et bon nombre d’entre eux entreprennent une démarche offerte par les groupes populaires. Ceux-ci offrent une réponse alternative pour renouer avec l’écrit, améliorer leur condition de vie et celle de leur famille en plus de leur permettre d’exercer leurs droits».
Pour remplir leur mandat, ces organismes ont évidemment besoin de sous. Les besoins à ce niveau sont toujours bien présents.
«Nous sommes inquiets de l’avenir de la subvention que nous octroie le ministère de l’Éducation. Malgré les gains des derniers mois, l’avenir des organismes n’est toujours pas assuré. Force est donc de constater que la lutte doit se poursuivre», a dit Ilham Gaudreau, reconnaissante envers les Lions de Sainte-Thérèse, pour leur contribution.

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