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Une Expérience Stimulante Et Concrète Pour Notre Jeunesse

Une expérience stimulante et concrète pour notre jeunesse

Publié le 18/05/2018

Le Centre de formation en entreprise et récupération (CFER) de la Polyvalente de Sainte-Thérèse (PST) est l’un des outils permettant de former des élèves et ainsi développer leur savoir-faire et leur potentiel. Cette voie d’apprentissage, étant une parmi tant d’autres, met de l’avant des valeurs liées, entre autres, au travail d’équipe, à l’entrepreneuriat et à l’écologie. Elle répond, de façon plus personnalisée, aux besoins des élèves qui y travaillent.

Votre hebdomadaire a rendu visite à ces jeunes et aux responsables du CFER, le 23 avril, afin de mieux comprendre le fonctionnement et la mission de cette formation spéciale et bénéfique.

Étaient présents, sur place, Marc Turcotte, directeur adjoint à la Polyvalente Sainte-Thérèse, Marie-Eve Bégin, enseignante à la PST, et Hugues Labine, coordonnateur des services éducatifs à la formation générale des jeunes à la CSSMI.

«Comme entreprise et OBNL, vous allez voir, nous faisons dans la récupération de vêtements. On s’aperçoit que les entreprises et institutions, grandes ou petites, ne savent pas quoi faire avec leurs vêtements, soit la SAQ ou la police, par exemple. Il s’agit de vêtements qui sont beaux et recyclables et de bonne qualité» , de dire M. Labine.

Le CFER récupère donc ces morceaux, afin d’enlever les logos, soit les dépersonnaliser, et les revendre à moindre coût à des kiosques, en personne, ou sur le Web. Il s’agit en effet d’une gamme de vêtements usagers ou neuf (manteaux, chemises et ainsi de suite). Toute la matière est récupérée et le vêtement peut être personnalisé selon les désirs du client.

«On fait de la récupération. La SAQ nous envoie ses vêtements et notre travail est de détruire le logo et récupérer le tout. Nous sommes payés pour dépersonnaliser et ça permet aux entreprises de se débarrasser de cette marchandise, puisqu’il est interdit de l’enfouir. On peut les revendre par la suite» , ajoute Mme Bégin.

Notons que dans la province de Québec, il y a 23 CFER faisant partie d’un grand réseau. Ce réseau fait la distribution de ces vêtements laissés par les institutions à ses cellules. «Par la suite, nous leur donnons le nombre de vêtements reçus et ils nous donnent un montant d’argent nécessaire afin de dépersonnaliser les vêtements, soit 1,10 $ par morceau. C’est la compagnie qui paye pour ces vêtements! Nous pouvons ensuite faire ce que nous voulons avec.»

Un encadrement misant sur le concret!

L’entreprise est ainsi reconnue par le gouvernement comme entité récupérant ces vêtements. Misant donc sur l’écologie, par le fait même, il s’agit d’une belle activité d’apprentissage pour ces jeunes de la Polyvalente Sainte-Thérèse, étant tous des acteurs importants d’une OBNL en secteur scolaire.

«Ces élèves du CFER ont besoin d’encadrement et de concret! Ils ont besoin d’accompagnement et l’école entreprise sert à les préparer, à acquérir une confiance en soi, entre autres» , de signaler l’un des trois intervenants.

Il s’agit d’une «marche de plus vers le stage en milieu de travail» . Les jeunes ont une longueur d’avance, des dires des intervenants, car l’entreprise-école calque en réalité le fonctionnement observé sur le marché du travail, dans une OBNL plus particulièrement. Étant encadrés par trois enseignantes et deux éducateurs, les jeunes sont dédiés à la tâche, concentrés et motivés à faire une belle différence.

«Ça leur donne une belle pratique pour le futur! Lorsqu’on parle aux propriétaires d’entreprises, ils disent: je suis intéressé à les rencontrer» , de conclure M. Labine.

Enfin, pour plus d’informations concernant le CFER, il suffit de visiter le [https://www.cfersaintetherese.com/accueil]. Il est possible de voir, via la boutique du site, les divers produits récupérés par les élèves du centre de formation de la PST.