Présente tout au long de la semaine à la Chambre des Communes, la députée fédérale de Terrebonne-Blainville, Diane Bourgeois, a accepté de livrer ses impressions sur cette semaine riche en actualité.
«Il y a eu des échanges extrêmement explosifs à l’intérieur de la Chambre. La création d’une coalition entre le Parti libéral et le Nouveau parti démocratique, que le Bloc québécois a décidé d’appuyer, a mis le feu aux poudres», raconte la députée bloquiste.
Selon Mme Bourgeois, les attaques virulentes du parti conservateur à propos de l’appui du Bloc québécois à la coalition des partis n’étaient pas justifiées. «Les partis qui forment la coalition sont le Parti libéral et le Nouveau parti démocratique. Il ne faut pas oublier que le Bloc ne fait pas partie de la coalition. Il a seulement donné son appui moral», dit-elle.
«Il ne faut pas oublier, non plus, que le Bloc est le seul parti qui a pris la peine de rédiger 23 demandes bien spécifiques au gouvernement conservateur. Nous (le Bloc), travaillons pour le Québec, pas pour le Canada», explique-t-elle.
À l’interne, les députés du Bloc québécois ont été mis à contribution tous les jours. «Nous avions des caucus le matin, de 8 h 30 à 10 h, et vers 18 h, pour les nouvelles de la fin de la journée», dit-elle.
À propos de l’entente, la députée bloquiste mentionne que l’ensemble des députés étaient d’accord avec les principes mis de l’avant. «Jamais je n’ai vu de discorde au Bloc québécois», affirme-t-elle, disant que le Bloc n’a jamais appuyé Stéphane Dion au poste de premier ministre, mais plutôt l’idée de la coalition.
Dans les prochaines semaines, Mme Bourgeois indique que les députés bloquistes ont l’intention de consulter l’ensemble de leurs électeurs pour leur expliquer la démarche.