L’évènement se déroulera le samedi 18 août, de 10 h à 17 h, sur les rues Turgeon (entre les rues Dubois et Blainville) et Roux, fermées à toute circulation automobile pour l’occasion. «Les gourmets et gourmands sont invités à déguster les succulents produits des producteurs des Laurentides et la cuisine savoureuse des restaurateurs de Sainte-Thérèse. Plus encore, ils pourront aller à la rencontre de gens passionnés», a déclaré la mairesse Sylvie Surprenant.
Au menu de la journée, des gelées, vinaigrettes, terrines, chocolats fins, en passant par la viande d’agneau, les desserts et viennoiseries, sans oublier les bières artisanales, cafés, cidres et vins, ainsi que les nombreuses dégustations. «Attention, vous pourriez prendre goût aux saveurs d’ici et à l’achat local», a ajouté Mme Surprenant.
Au nombre des restaurateurs qui seront présents, mentionnons le bistro Nkono, la Boulangerie A. Marcelino, le Saint-Graal, le restaurant G.G. Pizzeria ainsi que le Santa Teresa. Quant aux producteurs qui seront sur place, une dizaine en tout, ils proviennent essentiellement de la grande région des Basses-Laurentides.
Encore cette année, l’École hôtelière des Laurentides sera de la partie en offrant des démonstrations culinaires, qui seront pour la toute première fois retransmises sur un écran à même la scène afin de ne rien manquer des techniques utilisées par le chef Normand Jasmin.
Activités et animation
En complément de l’offre gourmande, un volet activités et animation comblera les enfants, alors que la rue Roux accueillera structures gonflables, sculptures de ballons, miniferme, jeux avec l’Escouade 0-5-30 et même un spectacle de magie.
Au chapitre des nouveautés, soulignons la participation du Complexe Fan Club qui proposera une chasse au trésor mettant en vedette les commerces et restaurants du Village. L’activité s’adresse à tous et des prix seront remis. Les inscriptions se feront sur place, le jour même.
Pour obtenir plus d’information sur cet évènement, communiquez avec le Service des sports et des loisirs communautaires de la Ville de Sainte-Thérèse au 450-434-1440, poste 2242.

Saveurs et découvertes à la Fête des papilles

Presque à coup sûr, il s’agit d’une tourterelle triste, un oiseau brunâtre aux teintes de gris et de rose pâle qui présente un fin collier noir, des pattes rouges et une longue queue bordée de blanc, sans oublier quelques taches noires sur le dos.
La tourterelle triste porte bien son nom puisqu’elle lance de manière répétitive une plainte évoquant la mélancolie. Elle fait partie de la famille des columbidés qui regroupe plus de 320 espèces sauvages à travers le monde, dont les tourterelles, les pigeons et les carpophages.
De plus, plusieurs espèces de tourterelles d’élevage sont offertes dans les animaleries. Celles-ci peuvent s’échapper des cages et des volières et vivre durant une certaine période à l’air libre.
C’est le cas de la tourterelle rieuse, observée parfois aux mangeoires. Elle a même déjà réussi à traverser l’hiver, blottie dans des cours de maisons d’Alma et de Bromptonville (Estrie).
Elle ressemble beaucoup à la tourterelle triste, se distinguant par sa couleur légèrement plus pâle et son collier noir plus prononcé.
La tourterelle rieuse porte mal son nom, car son chant évoque la monotonie, voire la tristesse. Elle égrène une série de «oooooooo», entrecoupée d’une pause.
La tourterelle turque: nouvelle espèce au Québec
Sait-on qu’on peut voir la tourterelle turque au Québec? Cette nouvelle espèce de l’avifaune québécoise a en effet été découverte en 2011, à Sainte-Brigide-d’Iberville, en Montérégie. L’espèce a même engendré des oisillons, un fait confirmé dans le cadre de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, un projet colossal d’une durée de cinq ans (2010 à 2015).
Récemment, au mois de juillet, elle a aussi été observée à quelques reprises à une mangeoire de Saint-Flavien, dans Lotbinière. L’apparence de la tourterelle turque rappelle beaucoup celle de la tourterelle triste. Elle peut être identifiée par sa queue plus pâle et l’absence de taches noires sur le dos. Elle se démarque également par son chant plus sonore.
Originaire d’Asie, la tourterelle turque a colonisé l’Europe au XXe siècle et a ensuite été mentionnée en Floride, au milieu des années 1980. Depuis, elle a rayonné dans plusieurs régions des États-Unis, en particulier en direction du nord-ouest.
Curieusement, il n’existe aucune trace de nidification en Nouvelle-Angleterre, la région américaine la plus proche du Québec. La nidification de l’espèce au Québec est donc exceptionnelle, étant donné que les oiseaux nicheurs les plus proches se trouveraient dans le sud de la Pennsylvanie.
La tourterelle à ailes blanches est une autre espèce à apparaître de manière inusitée dans le ciel québécois. Cet oiseau du sud-ouest des États-Unis a été vu à quelque 35 reprises au Québec, notamment à Saint-Thomas, dans Lanaudière, en 2008, et à Saint-Hyacinthe, en 2011. Elle arbore un plumage brun grisâtre et montre une bande blanche très nette sur les flancs, visible au repos et en vol.
Les oiseaux de la famille des columbidés aiment «manger des roches», c’est-à-dire qu’ils ingèrent du gravier afin de favoriser le broyage des graines.
Les tourterelles sont reconnues pour leur comportement «romantique» au moment de la saison des amours. Le mâle claque des ailes et hoche la tête devant la femelle, tout en émettant un roucoulement prolongé.
Journaliste indépendant pour divers magazines et autodidacte dans l’apprentissage de l’ornithologie, Bernard Cloutier est membre de la Société ornithologique de Lanaudière. Il est aussi animateur, guide et conférencier. Pour lui écrire: b.clou@hotmail.com

Tourterelle triste? Tourterelle rieuse?

Pour la petite histoire, rappelons que les adolescents blainvillois bénéficiaient d’une maison familiale au coin de la 84e Avenue, depuis 1996, mais que cette dernière fut vendue en 2004 par l’ancienne administration, qui déplaça la MDJ au second étage d’un commerce situé face au parc Blainville.
Cette solution peu adéquate fut corrigée en 2008 avec un protocole d’entente qui ramenait les jeunes au centre de la ville, plus précisément sur la 70e Avenue, où La Zone jeunesse partage des locaux avec le Service des loisirs.
L’an dernier, <a href="https://jeanguyayotte.com/nous-contacter/">Jean-Guy Ayotte</a> et son équipe avaient permis d’amasser 24 600 $ de fonds d’acquisition pour l’érection d’une nouvelle maison. Or, la présidente d’honneur de ce deuxième tournoi, Manon Louis-Seize, des Constructions Louis-Seize, entend bien récolter tout autant à la faveur de la jeunesse blainvilloise.
Il y aura donc un déjeuner brunch à compter de 10 h, avec départ de type shot gun à compter de 13 h, puis on clôturera la journée avec un souper-spaghetti à 18 h.
Le coût du billet est de 135 $ par personne avec quelques quatuors spéciaux à 250 $ par joueur. Il n’en coûtera que 50 $ pour assister au souper uniquement et l’on réserve sa place en communiquant avec Hélène Racine au 450-419-7777.
Se réjouissant de l’enthousiasme de sa présidente d’honneur, <a href="https://jeanguyayotte.com/team/jean-guy-ayotte/">Jean-Guy Ayotte</a> d’avouer tout de même son intention de passer la main dès l’an prochain. «Ç’aurait été très bon pour moi», de commenter Manon Louis-Seize, en soulignant les nombreux services offerts à la trentaine d’adolescents âgés de 12 à 17 ans qui fréquentent la Maison des jeunes de Blainville.
La directrice Moïra Dupuis et son équipe présentent leur implication envers les adolescents en trois volets.
Il y a d’abord l’aspect social qui consiste à impliquer les jeunes dans les diverses activités, puis la dimension communautaire qui vise à stimuler l’entraide, le sens des responsabilités à travers le bénévolat et, finalement, le volet récréatif, lequel consiste à pratiquer des sports et des activités culturelles susceptibles de développer la créativité.
D’autres services d’aide personnelle et prévention, mais aussi une assistance en recherche d’emploi, comptent parmi les apports de l’équipe d’intervenants.
Une trentaine d’adolescents fréquentent La Zone assidûment, puisque l’adhésion à une maison des jeunes se fait toujours sur une base volontaire, mais il n’est toujours pas possible d’annoncer précisément quand la construction d’une résidence permanente pourrait être envisageable.
Mais il faut toutefois prévoir qu’avec des constructeurs de profession, les choses pourraient bouger vite et votre présence à ce tournoi serait un sérieux coup de pouce à la jeunesse blainvilloise.