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Sainte-Thérèse : Un incendie qui aurait pu causer davantage de dommages

Photo Stéphanie Prévost – Un aperçu de l’incendie qui a fait rage sur la rue Mayer, vendredi soir dernier.

Sainte-Thérèse : Un incendie qui aurait pu causer davantage de dommages

Publié le 19/04/2022

Sans l’intervention rapide des pompiers et leurs efforts pour contenir le violent incendie auquel ils faisaient face, le feu survenu le vendredi 15 avril dernier sur la rue Mayer, à Sainte-Thérèse, aurait fort bien pu être bien pire et causer davantage de dommages.

Quelques jours après le sinistre qui a mobilisé quelque 70 pompiers de diverses municipalités des Basses-Laurentides, ainsi que plusieurs services d’urgence et services municipaux, Luc Galarneau, chefs aux opérations pour le Service de sécurité incendie de la Ville de Sainte-Thérèse, a bien voulu revenir sur les évènements.

C’est donc à 18 h 32, le vendredi 15 avril, que l’appel logé au 9-1-1, une fois traité, a été acheminé aux pompiers thérésiens qui, un peu plus de quatre minutes plus tard, étaient déjà sur les lieux, au 7, rue Mayer, non loin du Jardin Dion. Le mandat était clair: combattre le feu qui, déjà, faisait rage violemment dans une résidence de deux étages et menaçait celles situées à proximité. Les forts vents qu’il y avait à ce moment ont d’ailleurs contribué à la rapidité et à la violence qu’a prises l’incendie.

Une colonne de fumée dans le ciel

« Dès que nous sommes sortis de la caserne, on pouvait apercevoir une colonne de fumée dense et noire dans le ciel qui laissait suspecter que nous avions affaire à un incendie d’importance », de relater M. Galarneau.

Effectivement, à leur arrivée sur les lieux, les pompiers pouvaient déjà constater que le feu s’était propagé à l’ensemble du bâtiment, bien alimenté du côté gauche par le vent en raison d’une porte ouverte et d’une fenêtre brisée que les occupants, un homme et une femme avaient empruntées pour sortir de la résidence.

Également, devant la résidence, des fils électriques de moyenne tension menaçaient de tomber au sol; ce qui a impliqué, dans les premiers moments, la mise en place d’un périmètre de sécurité jusqu’à ce que le courant soit coupé par Hydro-Québec.

Quatre foyers d’incendie à combattre

Malgré tout, les pompiers ont été en mesure d’intervenir immédiatement en connectant les boyaux d’arrosage depuis la rue Saint-Charles. Non seulement, il fallait réduire l’intensité du feu qui sévissait à la résidence du 7, rue Mayer, et l’éteindre, mais aussi intervenir dans des garages situés immédiatement à droite, à gauche et à l’arrière de celle-ci car le feu s’y était propagé, alimenté par la force des vents.

Ce sont donc quatre foyers d’incendie que les pompiers ont dû combattre jusqu’à la situation soit sous contrôle, plus de six heures plus tard. Par précaution, la résidence principale qui avait été la proie des flammes, devenue une perte totale, a été démolie immédiatement et c’est finalement à 00 h 53 que les pompiers sont repartis.

Outre la résidence du 7, rue Mayer, les garages adjacents touchés par les flammes ont également subi de lourds dommages et l’un d’eux a même été complètement été détruit par le brasier.

« Le vent a été élément important de cet incendie et nous a compliqué la tâche. Mais les gars ont travaillé pas mal fort; je peux vous le confirmer. Cela aurait être pas mal plus pire que cela a été. Et d’avoir des pompiers à temps plein en caserne au moment de l’appel, cela a aussi fait à la différence pour une intervention rapide » de conclure le chef inspecteur Luc Galarneau, heureux de constater qu’il n’y a eu aucun blessé à la suite de cette intervention.

Des enquêteurs verront maintenant à déterminer les causes et circonstances de ce sinistre.