Réunis à la verrière de la bibliothèque municipale rosemèroise, le mardi 19 septembre dernier, en soirée, des membres de la famille de M. Labelle, à savoir ses enfants Carole, France, Suzanne, Lucie et Guy, ainsi que leurs conjoints et les petits-enfants, ont ainsi vu l’apport de ce représentant de la quatrième génération des Labelle être souligné de belle façon, et en toute simplicité. L’ambiance était joyeuse, mais aussi empreinte d’une certaine émotion, surtout quand les discours ont commencé.
Engagé, attentionné, déterminé et énergique
La mairesse Madeleine Leduc a d’abord rappelé que c’est «ici» que Maurice Labelle a commencé sa carrière de notaire, au début des années 1950, avant même que Rosemère n’obtienne le statut officiel de ville et les pouvoirs qui y sont reliés, en 1958, et qu’il a donc, à titre de notable, vu naître Rosemère comme ville et a participé à sa croissance et à son développement.
«C’était aussi un citoyen très engagé dans sa communauté, attentionné, déterminé et énergique, qui n’hésitait pas à défendre ses idées pour assurer le bien-être et l’harmonie de la collectivité» , a souligné la mairesse Leduc, non sans rappeler que M. Labelle a aussi été très actif au sein du comité organisateur du 50e anniversaire de Rosemère, en 2008, en présentant des conférences sur l’histoire, en créant un jeu-questionnaire pour les adultes et un autre pour les élèves du primaire; puis en initiant et coordonnant une soirée hommage aux pionniers qui avait réuni plus de 400 convives et descendants des familles souches de Rosemère.
Une soirée de retrouvailles qui avait constitué «l’un des plus beaux jours de la vie» de M. Labelle, a pris soin de signaler Mme Leduc.
Un mentor, un père, un modèle, un ami
Puis, l’ex-mairesse Hélène Daneault a rappelé que Maurice Labelle aura non seulement été son mentor en politique, mais aussi «un père, un modèle pour sa sagesse et sa capacité et mettre les priorités à la bonne place, et un ami» . «Il n’était pas rare qu’il vienne à la maison pour voir si tout allait bien» , s’est-elle remémorée, avec un sourire.
«Il avait une telle intensité, une telle joie de vivre. Il a été pour moi un exemple de vie et d’implication. Je lui souhaite un bon repos, mais je veux surtout lui dire qu’on l’aime encore» , a conclu celle qui a été conseillère municipale à la Ville de Rosemère de 2002 à 2005, puis mairesse de 2005 à 2012.
Un mot des enfants
Au nom de ses sœurs et son frère, France Labelle a lu un texte que tous avaient composé; un texte qui a décrit quelques parcelles de la vie de leur père et quelques souvenirs de famille. Elle a ainsi parlé du bureau de notaire que M. Labelle avait à la maison familiale, de l’importance «primordiale» que celui-ci accordait aux études et de «l’horaire strict» qui en découlait, de ses leçons de conduite automobile comme instructeur.
Elle a surtout rappelé que son père aimait dire, où qu’il soit, qu’il était «honoré d’être né à Rosemère et d’y vivre, que c’était pour lui un paradis en miniature» .
Plaque commémorative et livre d’or
Les discours terminés, une plaque commémorative a été remise aux enfants de Maurice Labelle. Puis tous ont été invités à signer le livre d’or de la Ville de Rosemère.
Et il y est inscrit, tout comme sur la plaque: «La Ville de Rosemère reconnaît Maurice Labelle comme un pionnier et un bâtisseur de Rosemère. Représentant la 4e génération des Labelle, l’une des familles pionnières sur le territoire, il fut parmi les premiers notables, à titre de notaire, à contribuer l’essor de Rosemère, à ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Il a également été un citoyen engagé qui s’est dévoué toute sa vie pour le développement harmonieux de la communauté rosemèroise» .
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